[Poitou.] Sèmil Calum.

22-06-2011 à 13:49:13
Nom : Calum.
Prénom : Sèmil.
Âge : 27 ans.
Caractère : Sèmil est un jeune homme autoritaire, au sens de l'honneur n'ayant d'égale que son ardeur passionnée envers la liberté, qu'il considère comme étant la seule justification véritable des chevaliers pour faire couler le sang. Malgré cela, il reste pourtant calme et serein. D'un naturel posé et romantique, souvent perdu dans la contemplation du monde morne qui l'entoure, le jeune homme souffre depuis toujours de la maussaderie ambiante qui règne en Andore. Cependant, ainé des apprentis de l'ordre, Sémil s'est juré de protéger les siens, et se trouve être particulièrement prévenant pour les plus jeunes disciples, qu'il s'évertue à aider, autant par son amitié et son affection, que par sa grande force de caractère. Peu de personnes connaissent son véritable fond, doux, mélancolique. En compagnie de ses semblables, il rayonne de part son charisme et son humeur gaie : c'est alors un autre homme, bravache et moqueur. Mais jamais Sèmil ne perd un certain sérieux, ce qui en fait incontestablement le meneur du groupe d'apprentis.
Ses colères sont froides, glaciales. Il ne supporte pas qu'on fasse affront à son autorité : il considère comme étant de son devoir, de prendre les décisions importantes et de guider ses cadets. Une certaine tristesse transparait toujours dans son regard, même si ses sourires l'amenuisent. Seul, c'est un jeune homme rêveur, qui se plait à imaginer un monde meilleur, libre et exalté. Il détient un carnet aux pages jaunis, dans lequel sont consignés de nombreux poèmes, que depuis sa plus tendre enfance, il compose le soir, quand son accablement est le plus fort. Sèmil possède un cœur aussi large et chaud que les rayons du soleil perdu : Son affection pour ses compagnons est sans pareille.
Mais, malgré tout l'amour que le jeune homme porte en lui, rien n'empêche le monde si sombre de le ronger...

Physique : Sèmil était destiné à devenir chevalier ; sa simple carrure le poussait vers un pareil chemin. Large d'épaule, robuste sans être massif, c'est un jeune homme imposant qui si il n'était pas musculeux, aurait eut une apparence sélénite et des membres déliés. Sa peau pâle partage la même teinte blafarde que celle de tout les Andoriens. Ses cheveux, attachés en catogan, sont d'un gris très foncé, presque noir, mais parcouru de reflets cendrés. Ses yeux sont d'ailleurs de cette même couleur, claire, presque argentés. Peu soigneux de son apparence, il n'y apporte d'importance que pour les grandes occasions : l'ébauche d'une barbe assombrie souvent son visage aux traits marqués.
Points forts : Il n'existe pas de meilleur bretteur dans tout l'ordre. Ses styles de combats sont si variés, que personne n'a réussit à cerner le nombre de technique maîtrisées par ce talentueux épéiste. Généreux, il ne fait pas de secret pour autant, et se trouve toujours prêt à entraîner les autres apprentis : En se domaine, il surpasse même les maîtres.
Points faibles : Très porté sur les combats physiques ou le jeux des lames, Sèmil a négligé la maîtrise du feu, ce qui l'handicape fortement. Sa connaissance sur le sujet se limite aux bases enseignées en début d'apprentissage. Ce retard ne peut plus être rattrapé, ce qui l'affaiblit considérablement face à un adversaire magique. De plus, son sens de l'honneur est à double tranchant : il pourrait lui porter préjudice, et lui faire perdre l'avantage pendant un combat. En effet, Sèmil se refuse à frapper un homme à terre.
Histoire : Sèmil est le fils d'un des maîtres épéiste de l'ordre. Sa mère, une femme noble qui faisait partie de la cours de l'empereur, fut suppliciée par son père quand il apprit que sa fille avait accouchée d'un enfant illégitime ; d'un nourrisson de chevalier qui plus est. Il la tortura une semaine, puis jeta son cadavre dans le jardin du tyran, à la merci des molosses de celui-ci. Le père du jeune homme garda à jamais la culpabilité de la mort de sa dulcinée, ancrée au plus profond de son cœur. Il en résulta pour Sèlim, une éducation rude, non pas dénuée d'amour, mais d'une implacable intolérance. Son père fut toujours distant, sans pour autant faire preuve de froideur, mais la vue de son fils l'emplissait de tristesse, déchirait son âme, et ravivait un dégout envers lui même : il préféra donc faire preuve de sévérité. Malgré tout, Sèlim lui voua toujours un respect proverbial, et bien que blessé par cette relation tenue avec son paternel, ne lui en tint jamais rancœur. Ce fut un enfant vif d'esprit, calme et posé, qui montra vite un grand altruisme ; et peut être trop développer parfois : il se trouvait souvent mêlé aux histoires des autres apprentis, décidé à partager leurs corvées, ou à les empêcher de commettre des actes répréhensibles. Passionné de littérature, amant éternel de la liberté, le jeune homme écrivit toujours en secret, gardant ses sentiments pour sa plume et les pages jaunes d'un petit cahier.
Quitter la citadelle souterraine de l'ordre brise littéralement son cœur : Malgré son envie de découvrir le monde, il sait qu'en abandonnant celle-ci, il laisse également son père derrière lui. Et rien n'est plus sûr que la mort des chevaliers de l'ordre... Ils s'offrent en holocauste pour ralentir les soldats de l'empereur.

Sèmil part en sachant que son père ne peut échapper à ce fatidique destin.
Autres : Sèmil possède un arc et des flèches à pointes de fers.
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