Brouillons

17-12-2011 à 14:21:39
(Remerciements à Gorillaz. Sans l'inspiration que m'ont apportée "Melancholy Hill" et "Feel good Inc", je n'aurais pas pu poster aujourd'hui.)
(Eh non mais vous avez vu ça ?! Le type il s'y croit déjà à dédicacer un texte alors qu'il écrit comme un chameau privé de sommeil ! Ahahahahah !)
(On admire la sublime référence au texte de "Feel Good". Mais quel talent !)
(Ok, j'arrête les parenthèses inutiles et narcissiques)
(Juste une dernière pour en avoir cinq. J'envoie le texte !)


Un intrus a pénétré aujourd'hui dans le Portail. Il s'agissait d'un garde qui, selon toute vraisemblance, avait accès aux informations privées de sa Majesté. Il semblerait que notre équipement soit dépassé, les mondes ont trop changé pour que ces anciens mécanismes s'adaptent.
Son corps, vidé de ses entrailles, a été retrouvé dans le système informatique, et une équipe a été envoyée pour le récupérer. On suppose que le reste se trouve dans la Zone.
Sa Majesté a pris la décision de le laisser ouvert, afin d'éviter un accident dans la prison. De toutes manières, qui serait assez fou pour tenter à nouveau de le traverser ?

Lettre du colonel Scolank à sa femme, an 4834

C'était comme dans un rêve. Un rêve de lumière et de sons, où l'on est un oiseau et que l'on observe le monde.
Sume flottait en l'air. Autour de lui, les écrans sortaient de leur torpeur et l'enveloppaient de leur lumière bleutée. "Bienvenue dans le Portail", avait dit la voix. Ç'avait été tout. Il retrouvait la chaleur des jours passés, quand sa mère le serrait dans ses bras. Tout cela pouvait-il être fini ?
Il avait grandi.
Le monde se créait autour de lui. Les écrans s'estompaient, ne laissant derrière eux qu'une mince lueur. Il sentait son monde qui s'éloignait, sans même pouvoir le voir. Le bleu des ordinateurs s'en allait, laissant place à la pénombre.
Et le bruit.
Quelque chose d'indéfinissable, à mi-chemin entre le son d'une vague qui s'écrase contre une digue et le dernier râle d'un homme. Il se recroquevilla
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17-12-2011 à 20:43:57
(Remerciements à Gorillaz. Sans l'inspiration que m'ont apportée "Melancholy Hill" et "Feel good Inc", je n'aurais pas pu poster aujourd'hui.)
(Eh non mais vous avez vu ça ?! Le type il s'y croit déjà à dédicacer un texte alors qu'il écrit comme un chameau privé de sommeil ! Ahahahahah !)
(On admire la sublime référence au texte de "Feel Good". Mais quel talent !)
(Ok, j'arrête les parenthèses inutiles et narcissiques)
(Juste une dernière pour en avoir cinq. J'envoie le texte !)


Un intrus a pénétré aujourd'hui dans le Portail. Il s'agissait d'un garde qui, selon toute vraisemblance, avait accès aux informations privées de sa Majesté. Il semblerait que notre équipement soit dépassé, les mondes ont trop changé pour que ces anciens mécanismes s'adaptent.
Son corps, vidé de ses entrailles, a été retrouvé dans le système informatique, et une équipe a été envoyée pour le récupérer. On suppose que le reste se trouve dans la Zone.
Sa Majesté a pris la décision de le laisser ouvert, afin d'éviter un accident dans la prison. De toutes manières, qui serait assez fou pour tenter à nouveau de le traverser ?

Lettre du colonel Scolank à sa femme, an 4834

C'était comme dans un rêve. Un rêve de lumière et de sons, où l'on est un oiseau et que l'on observe le monde.
Sume flottait en l'air. Autour de lui, les écrans sortaient de leur torpeur et l'enveloppaient de leur lumière bleutée. "Bienvenue dans le Portail", avait dit la voix. Ç'avait été tout. Il retrouvait la chaleur des jours passés, quand sa mère le serrait dans ses bras. Tout cela pouvait-il être fini ?
Il avait grandi.
Le monde se créait autour de lui. Les écrans s'estompaient, ne laissant derrière eux qu'une mince lueur. Il sentait son monde qui s'éloignait, sans même pouvoir le voir. Le bleu des ordinateurs s'en allait, laissant place à la pénombre.
Et le bruit.Quelque chose d'indéfinissable, à mi-chemin entre le son d'une vague qui s'écrase contre une digue et le dernier râle d'un homme. Il se recroquevilla.
Enfin, tout fut noir. Lentement, les sons s'effacèrent, laissant place au vide de l'univers. Sume s'éveilla de sa torpeur, se contorsionna, et fixa le néant. Il tenta de bouger. Il en était incapable. Ou peut-être bougeait-il sans s'en rendre compte ? Peut-être lui donnait-on enfin l'occasion de bouger vraiment...

Jiyuu fixait son frère, réduit à l'impuissance. Kureiji cherchait pas tous les moyens à se jeter sur lui, quitte à le tuer à mains nues.
-Ne sois pas ridicule, le railla Jiyuu en constatant avec plaisir que sa bouche n'était pas paralysée. Qu'y a-t-il ? Tu veux ma mort ? Ah ! Tu ne te rends vraiment compte de rien n'est-ce pas ?
Le rictus meurtrier de l'aîné disparut d'un coup. Il jeta un œil interrogateur sur son cadet.
-Nous sommes morts Kureiji. Ou du moins nous allons mourir. Nous sommes sur la dernière ancre qui relie un homme à la vie. Tu vois ? Tu ne peux déjà plus bouger. Ta folie s'en va, et tu vas la rejoindre.
Il se tut un instant pour savourer le vide infini qui s’étendait de toutes parts.
-Tu rêvais d'un autre monde. Calme-toi, Kur'. Nous y allons tout de suite.
Pour la première fois depuis son enfance, il était calme. Personne ne viendrait plus le chercher pendant son sommeil pour l'assassiner. Il n'aurait plus à dégainer sa lame au moindre bruit.
Il n'aurait même plus à vivre, et il savourait déjà le repos qu'on lui tendait.

Quand il était petit, il rêvait d'un palais. Un grand palais avec de beaux tableaux et des adultes qui lui diraient "Bonjour". Il aurait eu un grand lit doux, chaud, un lit dans lequel il aurait passé ses dimanche entiers. Il y aurait des fêtes, aussi, et on jouerait de la musique, on danserait toute la nuit.
Un jour, on l'avait engagé comme valet, et il était arrivé dans un grand palais, avec de beaux tableaux et des adultes qui lui disaient "Bonjour". Alors il s'était mis à rêver d'un endroit sur Terre où il serait seul.
Sa vie défilait devant les yeux de Sume. Non, ce n'était pas tout à fait ça. Il revivait sa vie.
Ce n'était pas agréable, ni désagréable. C'était un entremêlement de faits et de vérités. Et cela aurait pu continuer longtemps, se rejouer en boucle, se modifier. Une voix apparut. C'était un petit point vert, qui semblait changer de taille au gré de la petite lumière qui en émanait. Comme une luciole, mais Sume savait que c'était une voix.
Il y en avait un autre, mais le jeune homme ne savait pas ce que c'était. Il était bleu, ou bien noir. Il n'avait pas vraiment de couleur, en fait. Il était instable, flou. Il bougeait sans cesse, comme s'il ne se connaissait pas. Comme s'il s'était perdu en route.
-Nous sommes morts Kureiji. Ou du moins nous allons mourir. Nous sommes sur la dernière ancre qui relie un homme à la vie. Tu vois ? Tu ne peux déjà plus bouger. Ta folie s'en va, et tu vas la rejoindre.
Sume se mit à rire. Morts ? Il n'y avait même pas pensé. Peut-être, après tout. Cela expliquerait cette étendue noire. Mais alors, quelles étaient ces voix ? Il n'en avait jamais entendues de semblables; il lui semblait qu'elles portaient tout le malheur du monde. Qu'est-ce qui avait pu ainsi les anéantir ?
Alors qu'il avait cette pensée, la pénombre sembla se dissiper, et, l'espace d'un instant, un univers de carnage et de désolation s'offrit à lui. Le sang et les organes étaient déversés à même le sol, et personne ne semblait s'en préoccuper. Qu'est-ce qui lui avait pris ? Pourquoi avait-il voulu venir ici ?
Tout disparut à nouveau.

Kureiji regardait dans le vide.
-J'ai vu l'Extérieur.
Jiyuu ne réagit pas. Il regardait au loin cherchant à comprendre ce qu'était cet endroit. Une voix avait parlé d'un portail. Quel portail ? Il n'y avait rien ici. Juste lui et Kureiji. Enfin, il répondit à son frère.
-Et ça n'a pas l'air de t'avoir plu.
-Le Paradis n'existe pas, Jiyuu. Ce n'est qu'un enfer différent. Les gens meurent, mais ils ne peuvent même pas se défendre. On arrache les enfants à leur mère pour en faire des soldats, alors même qu'il n'y a personne à qui faire la guerre. Qu'est-ce qu'on fait ici, Jiyuu ?
-Je ne suis pas sûr, et je ne suis pas capable de l'expliquer mais... Je ne pense pas que nous soyons morts, finalement.(il marqua une pause, guettant une réaction de son aîné) J'ai l'impression que nous sommes ici par la volonté de quelqu'un d'autre. Nous avons été happés et emmenés ici, sans aucun moyen d'y comprendre quoi que ce soit, et tu as été guidé, pendant un instant, vers l'Extérieur. Pendant ce même instant, il m'a semblé que la Zone bougeait. Je te l'ai dit, je n'y comprends rien, mais je crois que quelqu'un d'autre est ici, avec nous, et que nos corps subissent un reflet de ses actes. Le terme de Portail désignerait alors un espace entre les deux mondes, qu'il serait possible de contrôler.
-Tu as une idée de comment faire pour s'en aller ?
Jiyuu lui répondit par un grand rire.
-Je ne suis même pas capable de bouger ! Je suppose que si cette entité dont je te parle quitte cet endroit, nous ne serons plus nécessaires.
-Nécessaires ?
-Je crois que nous servons de poids, ici. Nous sommes là pour empêcher un déséquilibre. Cela expliquerait les mouvements parallèles entre les mondes.
Kureiji réfléchit à ce que venait de lui dire son frère. Il était un peu vexé de ne pas avoir d'argument à lui opposer, alors qu'il était persuadé que sa théorie était fausse. Un argument apparut alors. Immense. Terrifiant. Un argument qui se dressait droit devant lui.
Le visage du roi de l'Extérieur venait de se matérialiser, titanesque, au milieu de rien.

Sume réapparut dans le Portail, les idées floues, paralysé par la peur et le doute. Mais il venait de comprendre quelque chose. Cet endroit lui obéissait. Lorsqu'il avait voulu voir la Zone, il l'avait vue. Lorsqu'il avait voulu s'en aller, il s'en était allé. Et maintenant ?
Il était venu ici car son monde le révoltait, et il s'était résolu à le changer sans même comprendre comment. Il y avait peut-être une solution. Qui pourrait lui coûter plus que la vie.
S'il allait dans la Zone, on le tuerait. S'il rentrait chez lui, il serait exécuté. Mais... C'était impensable, mais cet endroit lui-même sortait du domaine du possible. Cela ne pouvait pas marcher, mais c'était le seul moyen d'échapper à l'emprise de l'Empire.
Il forma dans sa tête le visage du roi.
26-12-2011 à 22:16:47
Cela n'avait pourtant duré qu'une fraction de seconde. Mais lorsqu'ils atterrirent, le visage de Zéjaléa avait changé. Plus calme, comme libéré de la misère de leur avenir. Il était rare qu'Arl éprouve un sentiment quelconque. Pourtant, une impression de satisfaction s'étendit en lui. Il avait fait le bon choix. C'était une certitude.
"Merci...Merci à vous deux pour cette parenthèse incroyable. Je...Je me rends compte à quel point ce présent est de taille, aussi, j'en garderais toujours un souvenir précieux...Merci pour cet instant d'Harmonie."
Sans qu'il puisse l'expliquer, un sentiment de chaleur se répandit dans son corps. C'était quelque chose qu'il ne connaissait pas, et pourtant il sut d'instinct comment réagir.
Il sourit. Un simple sourire muet, vide, et qui signifiait tout.

Que ressent-on lorsqu'une certitude vole en éclat ? L'impression d'être déchiré en deux, de basculer dans le vide et de se recroqueviller dans le coin sombre d'un salle.
Arl savait caché ses sentiments, aussi Zéjaléa ne se rendit compte de rien. Mais il était sûr de ce qu'il avait vu, un instant auparavant, traverser les yeux bleus de la jeune femme. Ç'avait été le regard de Moon.
Tous les beaux sentiments qui lui avaient appartenu un instant s'éparpillèrent pour laisser place à une culpabilité extraordinaire. Il l'avait dénaturée. Se pouvait-il qu'un peu de l'oiseau se trouve dans ce corps blanc et frêle ? Et...
Se pouvait-il qu'un peu d'elle se trouve en Moon ?
Il ne se rappela plus de ce qui arriva juste après, ni des minutes qui suivirent.

Lorsqu'il reprit conscience de lui-même, il se trouvait dans une clairière de quelques mètres de diamètre, et qui lui faisait penser à un cercueil, peut-être parce qu'elle était totalement vide, à l'exception de deux pierres. Peut-être que c'était lui-même qui s'y faisait penser.
Il regrettait ce qu'il avait fait. Moon était une part de lui. Moon était lui. Il n'avait même pas le droit de songer à disposer de lui comme il l'avait fait.
Il tenta de répertorier ce qu'il savait. Moon, pour la première fois, avait partagé une part de leur identité commune avec quelqu'un d'autre. Une parcelle de lui s'était retrouvé dans Zéjaléa. Lorsqu'un corps étranger pénètre dans l'organisme,celui-ci tente de l'éliminer; c'était les mots de son premier professeur, un scientifique nommé Kastio, arrêté quelques mois après être arrivé chez lui en tant que précepteur. Un jour, il lui avait amené des biscuits pour son anniversaire et...
Arl réalisé que son esprit se dispersait. Encore un élément à élucider; d'ordinaire, il n'avait même pas besoin d'y penser pour atteindre un degré de concentration hors du commun. Mais le fait était que, si cette déclaration de son ancien maître était juste, Moon et Zéjaléa auraient tôt fait de retrouver leur intégrité. Le problème... Il connaissait Moon mieux qu'on ne peut connaître les humains. Et il savait qu'il ne raisonnait pas comme eux.
Moon se considérait comme un être à part. Si cela lui permettait de survivre, il n'hésiterait pas à assassiner. Si ce simple don fait à la jeune fille avait une répercussion sur sa manière de pensée, il pourrait commettre des actes regrettables, et si il entrait en contact avec lui, ils les commettraient ensemble. Et le fait qu'il ne soit pas ici avec lui prouvait qu'il avait effectivement un problème.
Le geai n'était pas un danger pour les membres de la Guilde, et aucun d'entre eux n'auraient recours à la violence ultime pour le repousser. Lui, par contre, s'il se retrouvait armé de la détermination de Moon...
Il sentit des serres se poser sur son épaule.
Un flot de pensées se lièrent aux siennes avant qu'il ne puisse réagir. Et parmi elles, la mort, la destruction. Un goût de sang se répandit dans la bouche. Les Hommes-En-Noir-Qui-Portent-Le-Fer-Et-Le-Feu se regroupaient à la grotte. Une impression de dégoût l'envahit; de quel droit ces humains se permettaient-ils d'influer sur mère Nature ? Pourquoi ne laissaient-ils pas les chevaux, les oiseaux, ni même les autres Deux-Pattes vivre en paix ?
Il devait les arrêter avant qu'il ne détruisent tout autour d'eux les petits riens qui permettaient à la planète de vivre. L'incendie lui-même les condamnait. De quel droit anéantissaient-ils ce qu'il y avait de plus beau au monde ? Au nom de la liberté ? Ils s'étaient eux-mêmes enchaînés dans une prison de violence, et ils n'en réchapperaient jamais. Leur seule issue était la Mort. Et lui, Arl Kairul, allait les libérer. A tout jamais.

Flinn chevauchait maladroitement en direction de la grotte. Il avait récupéré la sacoche qu'avait demandé Zéjaléa, et il s'empressait maintenant de la ramener chez les Apprentis. Il n'avait pas eu le temps de réfléchir à ce qu'elle contenait, mais il avait compris qu'elle était absolument essentielle à un des membres de la Guilde.

Le Garçon-Noir-Aux-Cheveux-Gris montait un splendide équidé noir, et pourtant il semblait avoir du mal à tenir en scène... Arl sourit. Encore un pseudo-justicier qui ne connaissait rien au règne animal. Quelle ironie... Le règne animal, assouvi à la bêtise de l'homme ? Il devait rendre sa liberté à la pauvre bête, épuisée par un mauvais cavalier, frappée sans pitié dans le but de la faire aller plus vite.

Le jeune homme se retourna brusquement. Il y avait eu un bruit, comme des feuilles que l'on froisse. Rien. Sans doute un écureuil rescapé de la sécheresse. Pas pour longtemps, sans doute... Tout mourrait un jour ou l'autre, c'était un fait. Mais l'Empereur avait tout déréglé. Plus rien n'était comme avant. Les gens, les bêtes, les plantes mourraient sans qu'on n'y puisse rien. Alors ils avaient compris qu'ils devaient mettre fin à la vie du despote, au nom de la liberté, au nom de la vie.
Un bruit sourd explosa. Son cheval se cabra brusquement, le laissait tomber au sol. Devant lui se tenait une créature de cauchemar. Elle avait forme humaine pourtant, mais quelque chose de sauvage, de phénoménalement dangereux s'y tenait prêt à attaquer. Soudain, il réalisa ce qui se tenait devant lui.
-Arl, qu'est-ce que tu fais ?! Dépêche-toi de rentrer à la grotte, tout le monde nous attend. Que...
Flinn recula d'un pas. Au milieu du visage d'Arl trônaient deux yeux de rapace dans lesquels se reflétaient les lueurs noires de sa faux.
-Ne crois pas que je te laisssserais rentrer à la grotte, Tssssu'ki. La route ssss'arrête iccci pour toi.
-Qu'est-ce que t'as foutu, Arl ? Qu'est-ce qui t'arrive ?!
La créature avait disparu. Quelques feuilles tombèrent là où il se tenait un instant auparavant. Flinn courut vers son cheval et se remit en selle. D'un coup de talon, il lança son cheval au galop. Qu'est-ce que c'était que ce truc ?! Est-ce que ça pouvait vraiment être Arl ? L'orée de la forêt se dessinait déjà au loin. Au-dessus de lui, il entendait les arbres bouger. Il était là... A quelques mètres... Il fut propulsé à terre. Lorsqu'il se redressa, il vit la chose à Quelques centimètres de son visage. Elle se tenait courbée, les jambes arquées. Un prédateur.
Il y avait déjà eu Velk. Ils ne pouvaient pas risquer d'avoir deux psychopathes dans leurs rangs, il devait donc l'abattre. Il dégaina sa lame.
-Intéressssant... Tu comptes te défendre ? Tu n'as aucune chanccce, pitoyable créature. Ssssache sssseulement que lorsssque tu ssseras mort, le monde deviendra meilleur.
Sa voix fit frissoner le jeune homme. Un instant plus tard, il vit une faux filer vers son visage. Il réagit immédiatement, se laissant tomber au sol, son épée levée au dessus de lui.
Arl avait totalement disparu de son propre corps, pour laisser place à un être cruel, violent, destructeur, qui avait autrefois été un geai bleu. Flinn avait compris qu'Arl n'agissait pas de lui-même, mais cela ne changeait rien. Il devait le tuer, pour l'empêcher de commettre quelque chose d'irrévocable. Il laissa filer son épée devant lui, dansle but de repousser la créature. Celle-ci bondissait autour de lui, volant presque. Puis, d'un coup, elle disparut.
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