Persos/projets/scénarios

13-06-2012 à 09:02:26
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Lorsque je te serre la main, c'est une souffrance que j'appréhende. Tu ne sentiras pas le tonnerre de ma haine s'abattre sur ta nuque. Tu ne pourras que pleurer, et saigner. Saigner autant que mon dégoût le désire. Je me délecterai du spectacle macabre de tes chairs broyées sous mon poing vengeur. Personne n'est innocent.
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13-06-2012 à 09:02:46
Nom : Johnson
Prénom : Neil
Age : 26 ans
Quotidien : Neil Johnson est un homme très propre sur lui, toujours vêtu d'un costume de marque classique, et les cheveux longs peignés en arrière lui tombant au milieu du dos. Il est en réalité le bras droit d'un PDG d'une agence immobilière très connue : Taylor's Home. Il sait en permanence garder son sang froid et donne les directives via une secrétaire, la seule à pouvoir le voir officiellement, et qu'il aime garder près de lui en toutes circonstances.
Seconde vie : Neil Johnson est en réalité un dangereux psychopathe adepte de l'hypnose instantanée. Cette technique lui permet de faire apparaître et disparaître ce qu'il souhaite aux yeux de la personne de son choix, un don qu'il mit quinze ans à apprendre correctement. Mettre en scène des meurtres ou envoyer des innocents en asile psychiatrique, c'est son péché mignon. Ce qu'il concocte depuis maintenant une année, c'est une série de meurtre mystérieuse, et compte capturer dans son filet infernal un enquêteur digne de ce nom pour s'amuser un bon coup.

Lorsque je te serre la main, c'est une souffrance que j'appréhende. Tu ne sentiras pas le tonnerre de ma haine s'abattre sur ta nuque. Tu ne pourras que pleurer, et saigner. Saigner autant que mon dégoût le désire. Je me délecterai du spectacle macabre de tes chairs broyées sous mon poing vengeur. Personne n'est innocent.
13-06-2012 à 15:32:50
Société du XVIIIe siècle steampunk. Les villes sont composées d'immenses tours reliées par des tyroliennes et des ascenseurs. La société semble parfaitement hiérarchisée, mais n'est en réalité qu'une jungle technologique où l'on doit user de ruses et de coups bas pour vivre. Le gouvernement impose une dictature stalinienne qui se dit inexistante. Officiellement, c'est le cas, mais officieusement, elle est omniprésente et guette le moindre fauteur de troubles. Quelques automates servent les citoyens de diverses manières, et seuls les plus riches d'entre eux peuvent se payer des greffes mécaniques, nouvelle technologie haut de gamme très coûteuse.

Lorsque je te serre la main, c'est une souffrance que j'appréhende. Tu ne sentiras pas le tonnerre de ma haine s'abattre sur ta nuque. Tu ne pourras que pleurer, et saigner. Saigner autant que mon dégoût le désire. Je me délecterai du spectacle macabre de tes chairs broyées sous mon poing vengeur. Personne n'est innocent.
03-06-2013 à 23:13:15
Intro Deadly Game :

Ce soir là, Stone Mind tenait un concert en Australie. Niels, perché sur le bord de la scène, chantait sa haine envers le monde. Déprimé, il s'était mis à boire... beaucoup trop. Son amertume amplifiée par les vapeurs d'alcools embrumant son esprit faisait danser des milliers de personnes. Tous ces gens qui n'avaient en cet instant pas conscience de leur mort future, pour la simple raison que lui, enfant rêveur issu d'un monde aussi laid qu'un vagin excisé, leur projetait tout ce qu'il avait à cracher sur le monde, sur ce foutu monde, incapable de lui offrir ce qu'il recherchait tant... Et pourtant... c'était pas faute d'avoir cherché...
Les autres membres du groupe se souciaient de plus en plus de sa santé mentale, chaque jour plus bancale, noyée dans les talents d'un bon brasseur. Mais à ce moment précis, sur scène, défiant le monde à coups de baguettes et de médiators, acclamés par tant de monde, ils ne pensaient plus à lui. Au revoir, soucis du quotidien, remplacés par l'euphorie de la scène et les hurlements de tous ces gens.

Sans remerciements, Niels quitta l'estrade pour rejoindre les coulisses, et son vieil ami Jack. Il en but quelques longues gorgées, les cheveux lui collant au visage et la salive lui remontant aux babines. Les autres le suivirent après quelques paroles à l'attention du public. Niels semblait leur faire pitié, et il détestait ce regard à peu près autant que son ancien nom de famille.
Sans leur laisser le temps de lui faire la morale, en proie à une colère sourde, il partit, en compagnie de son fidèle ami, titubant comme le monde tourbillonnait autours de lui. Aucun n'essaya de le rattraper, préférant éviter de devoir se battre avec lui ; même ivre mort, il possédait une force incroyable, et personne ne voulait la remettre en question lors d'un affrontement.

Ca tourne, ça tourne. Le monde tourne inexplicablement autours de lui. Ou plutôt non... il réalise que lui seul tourne aussi vite, dans cette danse misérable qu'il s'impose à grands renforts de whisky. Le monde ne tourne pas autours de son malheur : le monde s'en fiche. Il est seul, depuis sa naissance et jusqu'à sa mort. Seul.
Le monde est à chier. La société n'est bonne qu'à donner naissance à des chimpanzés habillés en pingouins, déblatérant des dizaines de conneries à la seconde.... A quoi pensait-il il y a deux secondes..?
"Sais plus..." marmonne-t-il en s'appuyant contre un mur.

Lorsque ses jambes ne purent plus le porter, il s'écroula, au milieu d'un trottoir, la bouteille à la main.
Il s'endormit, sa salive recouvrant le goudron, avec Jack pour seule compagnie ; la seule qu'il jugeait un temps soit peu intéressante.

Tout le monde se foutait bien de ce qu'il pouvait lui arriver, ivre mort dans le caniveau... tout seul...
"J'sais plus..." répète-t-il à nouveau dans un gargouillis.
Pourquoi le monde lui en veut-il autant..?

*
* * *
*


Il se réveille. Une migraine lancinante, atroce, comme un coup de marteau au milieu du front. Ses yeux restent clos. Aucune lumière ne filtre à travers ses paupières. C'est mieux comme ça. Le moindre point lumineux lui en aurait fait baver. Il reste couché, et tente de se rendormir. Le sommeil ne se fait pas prier pour revenir.

De nouveau, le sommeil le quitte. Ça va mieux. Un peu... Il ne perçoit toujours aucune lumière, mais préfère garder les yeux fermés. Il a froid. Il est allongé sur du dur, quelque chose de solide et glacial. Du béton peut-être...
Que s'est-il passé la veille..? Où est-il..? Aucune putain d'idée. Une violente envie de vomir le saisit à la gorge. Se tournant sur le côté, il se mit à vomir de la bile en grognant. Il toussât. Sa migraine lui compressât les neurones. Il gémit. Un bruit de chaînes sur sa droite. Puis un grognement. Un râle plaintif. Niels ne bouge plus. Son cœur se met à battre un tambour furieux. Il a peur. Il ne veut pas ouvrir les yeux, pris d'une peur ayant tendance à rendre les gens stupides. Il a peur de voir ce qu'il entend. Il ne peut se résoudre à regarder. Il préfère se rendormir, oublier sa migraine, oublier l'odeur fétide de son rejet d'alcool, oublier les bruits de la chose qui se tapit dans l'ombre.
Il ne parvient qu'à obtenir un demi sommeil. Il ignore combien de temps il passât ainsi, à tenter d'ignorer l'horreur des sons et des odeurs. Car une odeur particulière l'avait pris entre ses griffes nauséabondes. Une odeur que n'importe quel être vivant pourrait reconnaître en un battement de cils.
Ça puait la mort.

brouillon : cave/pièce sombre ; isolé ; porte en bois verrouillée ; hache ; bâtiment infesté

Lorsque je te serre la main, c'est une souffrance que j'appréhende. Tu ne sentiras pas le tonnerre de ma haine s'abattre sur ta nuque. Tu ne pourras que pleurer, et saigner. Saigner autant que mon dégoût le désire. Je me délecterai du spectacle macabre de tes chairs broyées sous mon poing vengeur. Personne n'est innocent.
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