[Philo] Reflexion sur le monde

01-07-2011 à 20:48:48
Alors là c'est un petit peu de philo, un truc que j'ai écrit comme ça, sur un coup de tête.

*OMFG, comme je sais encore pas quoi dire.*

Bon ben, voila quoi:


Quelle est notre place en ce monde ? Pourquoi sommes-nous là ? Quel est notre but final ? Qu’est ce qui est bien ? Qu’est ce qui est mal ? Quel regard les autres ont ils sur nous ? Ce sont ces questions et bien d’autres encore qui rythment notre vie. Il est impossible d’y répondre mais pourtant nous essayons durant toute notre existence. Nous tentons d’y apporter des réponses qui ne peuvent être que fausses, ce sont ces réponse et notre interprétation de cela qui nous définies.
Notre vie est courte, éphémère et vaine. Durant ce court laps de temps qui nous est accordé pour vivre une vie, nous essayons de profiter un maximum de ce cadeau de la nature. Mais nous essayons aussi d’étendre notre temps, de grappiller sur ce qui nous a été offert. Nous y allons tous de notre interprétation, nous donnons tous notre avis et nous voulons que ce soit celui que tout le monde vénère. Nous voulons toute l’attention, nous sommes égoïstes et dangereux. Dangereux pour nous même car nous nous détruisons à petit feu. Nous pensons profiter de ce qui nous est accordé mais nous gâchons ce temps par de futiles occupations. Notre perception de la vie est radicalement fausse, ou bien vraie, il est impossible de savoir. Peut être faisons-nous fausse route depuis le début mais peut être sommes nous sur la voie de la compréhension et du repos.
Pourtant, les hommes s’acharnent. Ils détruisent plus qu’ils ne créent et ceux qui créent sont humiliés et trainés dans la boue. Ils sont poussés à ne plus inventer, à ne plus utiliser leur imagination par certains critiques dont le seul plaisir est de réduire à néant les rêves. Dans ce monde de haine et de guerre, la fleur de la paix est piétinée sans relâche. Par qui ? Par vous, par moi mais aussi par tous ceux qui ne pensent qu’à eux. C'est-à-dire tout le monde.
Car nous prétendons bien être indulgents, humble et modeste ; nous sommes ce que nous sommes : Des égoïstes. Nous pouvons bien dire ce que nous voulons, changer en surface mais nous sommes au fond tous les même. Nous avons tous les mêmes préjugés et les même avis sur les personnes. Nous faisons tous des procès d’intention dès que quelqu’un ose parler et nous restons aveuglément bêtes. Nous sommes des moutons et nous choisissons la voie de la facilité, la voie de la foule. Nous sommes méprisables mais nous ne nous méprisons pas. Nous avons peur. Peur de l’inconnu, peur du changement. Peur de la mort. Notre peur nous guide et intervient dans tous nos actes. Que nous le voulions ou pas nos actes les plus instantanés sont mûrement réfléchis. Les choses que nous faisons, nous les faisons pour nous, pour notre confort, pour nous protéger. Tout ça n’est pas fait consciemment mais nous restons dans notre bulle et quiconque essaye de la crever se retrouve confronté à la haine de la société qui a peur de la différence. Qui a peur d’avoir tort. Quoi que nous prétendions, nous ne pensons dans le fond qu’à nous. Chacun de nos actes sont finalement dirigés vers nous et nous seul. Pourtant, le mouvement de la foule est celui qui régit d’une grande part notre vie. Et malgré cela, même dans la foule nous en arrivons à agir pour nous. La foule représente le monde mais aussi l’individualité.
Nous sommes pathétiques.

Mais, comme toujours, dans cette foule s’élèvent certaines personnes car nous avons constamment besoin d’être rassuré, d’être guidé. Oui, il est tellement plus simple de confier nos choix à d’autres ! Le poids des responsabilités s’en va et nous pouvons mener une existence insouciante. Mais le peuple, jamais satisfait, déchante bien vite de ce paternalisme poussé qu’il a créé. Oui, car notre humeur est changeante et nous pouvons être blanc aujourd’hui et noir demain. Nous nous cherchons constamment, nous voulons mieux nous connaitre. Nous voulons changer et devenir des personnes meilleures. Mais pour changer il faut commencer par se détester soi même. Par détester tout ce que nous sommes pour pouvoir devenir radicalement différent. Et lorsque quelqu’un essaye de changer on lui diagnostique un profond mal-être et on l’envoie en cure pour qu’il puisse rentrer de nouveau dans les rangs de la société.
Nous portons un jugement sur les autres mais nous haïssons celui que les autres ont sur nous. Nous voulons les armes mais pas la guerre. L’amour mais pas la haine. Pourtant chaque bénéfice apporte un malheur tandis que les malheurs n’apportent que peu de bénéfice.
Nous en revenons ainsi à l’une des questions. Pourquoi sommes-nous là ?
Oui, quelle est la raison de notre présence en ce monde ? Certains disent que chaque personne à son utilité, sa place. Pourtant, regardez un peu le monde… Le monde va mal, il est gangréné par la haine et la guerre. Notre terre n’est plus qu’une large plaie ouverte d’où se déverse toute la peur, toute la tristesse et toute la colère de ses habitants. Nous même n’ajoutons qu’une couche de plus à ce qui est déjà présent. Notre pierre apportée à l’édifice n’est enfaite qu’un grain de sable qui le déstabilise un peu plus chaque jour.
Que faisons-nous pour les autres ? Réfléchissez un peu, prenez de la distance et regardez vos actions. Vous rendez vous compte que chaque chose que l’on fait revient d’une certaine manière à nous être bénéfique à nous seul ?
Ne sommes-nous pas là finalement par le fruit du hasard ? Car, après tout, le hasard façonne notre vie. Car c’est bel et bien lui qui peut décider d’arrêter brusquement notre passage sur cette terre aussi bien qu’il peut décider de le prolonger infiniment. Nous cherchons des explications pour toutes les choses sur cette terre mais très peu essayent de savoir pourquoi nous sommes là. Avons-nous peur de la réponse ? Avons-nous peur de nous être trompé toute notre vie durant ? Certainement. Oui, quel est ce miracle qui nous fait nous trouver là à cet instant ? Tant de questions sans réponses… Mais, est-il vraiment important de connaitre la vérité ? Les illusions ne sont-elles pas mieux ? Nous serait-il si bénéfique de tout savoir, d’avoir toutes les réponses ? Ce sont des questions qui ne demandent qu’une interprétation personnelle et qui ne peuvent trouver de réponses universelles. C’est pourquoi je ne m’y attarderai pas plus.

Que sont les autres pour nous ? Que sont-ils pour nous dont les actes ne concernent que notre personne ? D’une certaine manière, les autres nous permettent de justifier nos actes. Je parle ici du cercle proche et non pas de la masse. Bien que cette dernière ait elle aussi un rôle important.
Car dans toutes nos actions nous essayons de nous attirer les bonnes grâces de ceux qui partagent notre quotidien. Lorsque nous faisons quelque chose, nous jugeons si c’est bien ou mal par la réaction des autres. Que nous le voulions ou pas ce que pensent nos connaissances, et même les inconnus, est très important pour nous. Nous voulons plaire, nous voulons être admiré par tous et être sur le devant de la scène. Un de nos désirs les plus primaire est d’éclipsés les autres pour qu’on ne fasse attention qu’à nous.
Nous désirons cette reconnaissance et cette admiration, elle nous est précieuse. Nous avons besoin d’être regardé. C’est un rêve d’enfant, que tous nous regarde et nous aime. De par nos actions, nos mots, regards, même notre façon de nous habiller, nous voulons que les autres nous adore. Et ces personnes en font autant avec nous, la vie n’est qu’un vaste jeu de dupe ou chacun joue en même temps mais pas selon les même règles.
Nous pouvons bien prétendre que le regard des personnes ne nous importe peu, et même le penser ; cela nous fait toujours mal lorsque les gens se moquent de nous et cela fait toujours du bien de voir que les gens nous aiment et nous respectent.
Comme dit-ci-dessus, nous profitons de cette admiration pour justifier nos actes les plus condamnables. Ainsi, si ce que nous faisons trouve grâce après de nos proches ou les fait rire, nous en déduisons que c’est une bonne chose. Notre être est façonné par plusieurs grandes choses, plusieurs expériences dans la vie. Et une partie de nous est modelée par ce que nos amis, nos familles en font. Nous percevons chaque chose différemment que quelqu’un d’autre car ce qui a fait de nous quelqu’un d’unique c’est comment nous a-t-on appris à juger les actes.
Pour chaque individu la perception du bien et du mal est particulièrement ambiguë à cause de la façon dont nous nous sommes construits. De par nos échecs et nos réussites. Mais aussi de comment nous avons appris à les ressentir, à les accepter. Cette notion de noir ou de blanc est totalement personnelle et ne peut pas être universelle.
Nous avons-nous même tendance à suivre l’opinons de notre cercle proche. Même si au fur et à mesure des années on se forge sa propre idée en prenant un peu de chaque pensée de nos êtres chers. Puis nous même nous contribuons à édifier la perception de quelqu’un d’autre et ainsi de suite à l’infini. Mais ce processus qui devrait créer au final une seule pensée universelle fait tout le contraire. Car au fur et à mesure du temps qui défile nous changeons. Alors, notre pierre qui a contribuée à l’édifice de quelqu’un est alors obsolète mais toujours présente. C’est ça qui permet d’avoir autant d’avis différents que de personnes sur cette terre.

Les Hommes sont-ils naturellement bons ? Cette question est souvent revenue à travers les âges et beaucoup y ont apportée une réponse. Les avis sont partagés, aujourd’hui encore certaines personnes devisent dessus. Je ne pense pas que les Hommes soient foncièrement mauvais, ni bon car ces valeurs sont totalement subjectives. Les Hommes sont ce qu’ils sont, des êtres changeants et parfois incroyablement cruels. Une personne ne nait pas avec un certain caractère, nous sommes tous innocents lorsque nous venons en ce monde. Mais les années nous façonnent et nos expériences nous changent. Ainsi nous avons tendance au fur et à mesure des années à vouloir œuvrer d’une certaine manière.
Mais qu’est ce que le bien et le mal ? Dans ce monde il n’y a pas de noir ni de blanc, tout est gris. Nous considérons comme bien ce qui nous est bénéfique alors que ce qui nous cause du tort est immédiatement classé comme mal.
Mais nous est-il arrivé de prendre en considération ce qu’en pense d’autres ? Ce qui nous parait horrible et injuste n’est il pas le plus grand bien pour quelqu’un de différent sur cette terre ? Prenons un exemple, au hasard, le massacre d’un peuple. Nous considérons cela comme une horreur sans nom mais prenons un peu ce fait par la vue des massacreurs. Imaginons que ce peuple massacré habitait sur des immenses régions de ressources naturelles dont ils ne connaissaient pas l’existence et qu’ils ne voulaient pas autoriser le second peuple à faire des fouilles chez eux. En y regardant bien, le massacre du premier peuple par le second aura été bénéfique à ce dernier car il lui aura permis de croitre territorialement et économiquement. Ils le classeront donc comme une « bonne » action. Alors que nous y voyons un massacre sans nom et la classons comme « mauvaise » action.
Vous voyez l’ambigüité de la chose ? Ce qui est mauvais pour nous peut être bon pour d’autres et inversement. Prenons un autre exemple, le premier parti est cette fois nous et le second un petit village Africain. Ce village se trouve juste à côté d’une réserve naturelle de pétrole, nous autres y avons envoyé nos équipes pour y construire un gigantesque puits. Vous croyez vraiment que le village voit ça d’un bonne œil ? Cela doit être un des plus grands malheur de toute leur histoire tandis que pour nous le pétrole est une véritable bénédiction. C’est donc quelque chose de « bon » pour nous mais « mauvais » pour eux.
Comprenez-vous désormais ? Le monde n’est ni blanc ni noir mais d’un gris qui se teinte de temps en temps en foncé ou en clair. Retenez bien que pour chacune de nos actions, il y a des lésés et des malheureux. Même si cela nous est bénéfique ce n’est pas le cas pour d’autres peuples en ce triste monde. Pour pleinement analyser une situation, nous nous devons de l’observer sous tous les angles et de prendre l’avis de chaque parti en présence.
Alors que pouvons-nous faire pour éviter les cas comme ça ? Rien. Car, malheureusement pour chaque acte il y aura des personnes qui en seront affligées, lésées.
Mais, comme je l’ai dit au début, je peux avoir totalement tort et avoir une vision erronée du monde. Je ne fais que partager mes pensées avec ceux qui en veulent bien.

J’en reviens à mes questions, la boucle est bouclée. Comme je vous l’ai dit, nous nous construisons autour des réponses que nous apportons à ces questions et c’est ce qui créé la diversité des caractères.
Mais dans cette histoire il existe une catégorie de gens méprisables : Ceux qui essayent d’interpréter et de répondre. Ils se croient au dessus des autres car ils pensent avoir des réponses à ces questions. Ils pensent pouvoir donner la bonne solution alors qu’ils sont certainement dans l’erreur. Ces gens là veulent convaincre la foule de la véracité de leur propos et de la justesse de leurs mots. Ils font très souvent fausse route et ne regardent pas le monde de la bonne manière. Nous devons nous en méfier.
Mais, qui est ce nous dont je parle depuis le début ? Eh bien dans ce nous il y a vous qui me lisez en ce moment même, et moi qui essaye de répondre à ces questions…
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