Liste de noms/personnages à créer.

18-11-2013 à 19:59:28
Parce-que créer des personnages compulsivement, c'est toute ma vie.


Jasper - "Ta gueule Jasper." "Chut. Je mange ta langue." Souriant et narquois, de bonne compagnie.


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Jézabel - "Crève charogne." "Jézabel. Tu es froide." "Oui, et je brûle ; je brûle comme l'hiver."
"Jézabel, est-ce que tu crois en quelque chose ?" "Je crois en la mort. C'est moi qui l'administre."
Jorrik - "Toutes les étoiles sont froides."

Contexte : Un pays froid, une histoire d'enfants brisés. Jézabel vole des vies pour remplir la sienne, elle est l'incarnation de la vengeance renée dans un hiver terrible.
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Balbine -

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Baldwine - "Il y a un homme dans les bois. Il me regarde la nuit."
Barberine - "Je crois... Que je ne crois pas." "T'as foi en rien, Barberine ? Pour de vrai ?" "Si." "Ah ?" "J'ai foi en toi Baldwine."

Contexte : Un pays scandinave. Histoire fantastique mais pas trop ; Baldwine vit près de la forêt, il associe sa peur du noir avec celle d'une présence monstrueuse qu'il place dans la sylve qui entoure son petit monde. On le suit de son enfance jusqu'à son adolescence, il ne perd jamais cette peur irrationnelle.
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Barnabé - "Je peux être ton mouchoir si tu veux."


Beline - http://fr.wikipedia.org/wiki/Belenos

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Bérardine - "J'ai mal quand je te vois, Bér'." "J'ai mal quand je vis, Blés'."
Blésille - "Tu ressembles aux dessins sur les frontons des temples." "Qu'est-ce que tu racontes Lorris ?" "Je raconte ton effacement, Blésille."
Lorris - "Arrête de rêvasser Lorris." "Je ne peux pas. Je dois rêver pour vous deux ; puisque que vous avez cessé."

Contexte : Pays en ruine, contrée désertique. Monde décadent, l'histoire se déroule dans un désert. Bérardine a un passé sombre, une vie terrible ; elle ne sait plus sourire et s'accroche à Blésille, dépendante, droguée à son odeur, à sa peau, à son éclat qui ternit. Mais cette dernière contracte un mal qu'on ne peut pas stoppé : le mal du cœur. Blésille commence à disparaître au profit d'un être bourbeux, aux sentiments embrouillés, aux joies éteintes. Elle se métamorphose en l'ombre d'elle même, une créature sans passion, une malade de la vie.
Elle entraîne dans sa chute Bérardine, ancienne optimiste, force usée, qui ne sait plus vivre seule.
C'est sans compter sur Lorris, un incurable optimiste, la tête dans les nuages, qui refait le monde avec sa joie et ses sourires, gribouille sur les ruines, dément leur monde sombre en s'inventant une vie plus belle. ( + Poète maladroit et ingénu, faible et frêle mais dressé face au monde qui veut les ronger, les détruire tous. )
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Brunissende - "Ton nom a toutes les feuilles froissées de la forêt qui chuchotent dans ses syllabes." "Tu n'es qu'un beau parleur." "Seulement pour les belles, Brunissende."
Loup - "Je t'aime." "Tu aimes tout le monde Loup." "J'aime ceux qui veulent me fuir ; chasser leur présence m'amuse au-delà de toute mesure." "Salaud." "Non. Comète." "Tu ne brilles pas Loup." "Mais je cours vite."

Contexte : Intrigue de cour, un château type Russe, pays froid. Des jeux fourbes, plein d'alcôves sombres et des forêts qui bruissent. Un royaume coupé du monde par une sylve sauvage qui resserre son étau ; invasion magique, quelque chose rampe vers le cœur du pays.
La mer comme seule horizon, délivrance déportée mais impossible à atteindre = la construction de bateaux est interdite car considérée comme une hérésie. Religion très forte qui fait stagner l'ordre social, scientifiques interdis et chassés, mis à mort d'une manière atroce. Les plans des constructions navales ont été brûlés, les charpentiers sont sous mainmise de l'Eglise.
On dit que des plans courent encore entre quelques mains.
+ interdiction de voyager car les anciens navigateurs ont ramené quelque chose de mauvais d'au-delà de la mer. On ne sait pas quoi.
+ secret religieux lié à ce mythe mêlé à l'intrigue qui explique l'avancée de la magie, la forêt qui devient plus sombre et dangereuse. ( "Les forêts s'emmêlent ces deniers temps. Elle deviennent plus obscures, plus profondes, leurs branches tendent à se resserrer. Les bois cherchent à nous étrangler." )
+ villages abandonnés ou habités de gens devenus fous, ou bien déformés. Les villages touchés par la magie deviennent des repaires de fous, de créatures errantes. On les raye de la carte ou on les brûle, des soldats sont envoyés pour détruire ces bourgades.
+ un personnage qui sous l'effet de la magie, a condensé toute la population de son village. C'est un être à plusieurs visage sujet à des troubles comportementaux.
+ monstre de foire déifié car période de troubles.
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Sunny- Sunny est un peu éteint, soufflé. C'est la braise étreinte par le vent, le murmure qui chuinte au bord des lèvres. Sunny a la bouche cousue et le regard triste, il a l'air d'un animal battu, Sunny pue le chagrin, vomit les peines par ses grands yeux mouillés ; Sunny sent les larmes et les mouchoirs à la menthe.
Sunny l'autocollant des ombres, Sunny le ciel gris, la lumière morte, Sunny cueille les étoiles dans le creux poussiéreux de ses mains, Sunny la touche muette du piano, Sunny serre le cœur parce-que le sien a éclaté, il a les yeux tristes Sunny.
Ressemble à une pluie sans fin Sunny, l'air d'un jour moribond, étranglé par une aube grise. Sunny est noire des cendres de sa joie, il s'est barbouillé le visage de souffre-ance Sunny. Il a du charbon à la place du sourire, ses dents claquent, Sunny a froid, il dégouline en frissons à vos pieds. Sunnny ressemble au ciel explosé à et par Décembre.
Sunny se pend au cou du passé. Il veut le faire craquer, le voir tomber. Disloqué le passé, effondré à ses pieds. Oh, la défaite sur le temps, Sunny a perdu aux changes.
Trop frêle Sunny, flageolant. Sunny est tiède, mais Sunny est brûlé. Brûlé par le froid, par la neige. Sunny mort-vivant, Sunny le crève cœur. Sunnny l'ange dans la poussière, à l'intérieur du coffret vermoulu des jours qui courent. Sunny hait le temps ; pour cela, il le scrute. Toujours une montre Sunny, les yeux rivés sur le cadrant. Sunny danse avec les aiguilles des horloges. Sunny fait tic-tac avec sa langue, Sunny siffle Vivaldi.
Sunny qui surveille la farandole des heures. Toujours l'impression que quelque chose va clocher à minuit.
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Jonathan- Musicien rêveur = flûte traversière.
Joshua- Petit garçon aux stickers végétaux. Il les collectionne. Il range aussi des marrons dans ses poches pour les sucer.
Lyov- Fait tourner des assiettes chinoises sur des bâtons. Il est obsédé par l'équilibre proche de la ligne et se penche sur un pied "au bord du monde" + tente de faire basculer les choses au-delà, mais Dreva l'en empêche en repoussant les objets avec une branche de tilleul.
Dreva- C'est l'enfant aux bâtons, elle a toujours une cane et fait semblant d$être vieille, elle peint ses joues avec de la terre et met de la poussière sur ses cheveux, elle cache ses yeux avec des feuilles pour faire semblant d'être aveugle et filtrer la lumière, elle veut être un fantôme accroché à un arbre, qui traîne des odeurs et de la terre et s'habille avec des choses cousues par ses soins.

Contexte : une ligne interdite au bord de laquelle oscille le monde. Des enfants auprès d'elle.
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Sally- Sent le sable chaud qu'elle garde dans des bouteilles, elle le fait chauffer au four parfois mais elle a toujours un peu peur qu'il se vitrifie ; l'amène en cours et laisses ses bouteilles sous les radiateurs pour le chauffer, donc. Elle le sort ensuite et le fait couler entre ses mains en essayant de ne pas en perdre un grain. Parfois elle met du sable dans sa bouche pour tenter de se souvenir du soleil sur la plage, et elle boit de l'eau salé pour retrouver la mer, mais il lui manque toujours le vent et le cris des mouettes pour être vraiment proche de la mer, alors c'est une éternelle frustrée.
+ en Hiver elle verse du sable chaud sur la neige dans des trous et met des châtaignes à l'intérieur.
+ elle donne un peu de sable dans des flacons aux gens qui comptent pour elle.
+ elle se caresse le corps avec du sable chaud en pensant à Sandy.

Sandy- Ennemie de Sally. Elles se détestent, bien que Sally soit fascinée par elle. Elle prend des photos d'elle, secrètement, et verse du sable sur ses photos, qu'elle imprime ; Sally aime sentir l'encre chaude.
Sandy est égocentrique, populaire, blondasse et bien fringuée, elle s'habille de. RIEN. Sandy joue de la guitare dans la cour de l'école, et a un clavier portatif. En réalité, elle a des manies étranges, comme respirer les gens dans leur dos et chercher les poils de leur nuque.
Sandy enferme sa tête dans un frigo le soir car elle n'approuve pas son comportement la journée. Elle s'écrie des mots de haine sur des post-its, qu'elle disperse dans sa chambre pour les retrouver. Elle se fait vomir.
( = quand elle était jeune, son père lui urinait dessus lorsqu'elle rentrait le soir. Il l'humiliait verbalement et la battait. Il lui faisait subir toutes sortes d'humiliations et l'enfermait parfois dehors la nuit, pour la punir, ou la maintenait enfermée dans des placards avec des pressions psychologiques. Pour compenser, elle composait tout un panel de sensations liés aux ombres, à l'obscurité, et à la lumière légère qui filtrait. Elle tentait de lui imaginer un goût, une voix, une texture. )
( = c'est pour cela qu'elle a besoin de se faire aimer, pour avoir l'impression d'être estimée, d'exister véritablement, et de ne pas être une réalité diluée ; elle cherche à être inexorable ; mais dans un même temps, elle se déteste de devenir une personne exécrable qu'elle même n'approuve pas. ELLE S'EN VEUT. D'où le paradoxe de sa personnalité ambivalente. )
( = elle admire Sally en silence, car elle vit dans un autre monde et crée sa propre réalité et recherche son propre univers. En réalité, elle l'aime et en secret, elle vole certaines de ses bouteilles de sable, pour s'en verser sur le corps, dans sa chambre. Relation sensuelle par sable interposé. )

Contexte : une ville reculée, pays évolué, contexte chaotique, enfumée, le monde tourne, il est flou, les personnages s'y perdent, ils ne savent pas où aller. Ils ont une rivière qui traverse la ville. Elle conduit vers la mer ; ils n'y vont pas.
+ peut-être qu'à la fin, elles se retrouvent en décidant toutes deux d'aller se noyer dans la rivière, et de suivre son cours, une fois mortes. Elles se regardent, sourient, et versent toutes deux leurs bouteilles de sable dans l'eau. On ne sait pas ce qu'elles deviennent.
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Selivan- "J'aime la couleur de ton visage le soir, quand les étoiles ont l'air de pulser dans leur écrin de nuit brumeux, qui tourbillonne autour de la lune étincelante."
+ c'est un magicien de pacotille, qui fait des tours avec des colombes en papier, qu'il colorie. ( Fait des origamis sur lesquels il colle des paillettes. )
+ il fait des tours avec des sucres de différentes couleurs qu'il jette en l'air. Sauf que ça ne rend bien que dans sa tête.

Coraline- Elle joue du glockenspiel et du triangle. Elle a des clochettes dans ses poches, porte de boucles d'oreille qui tintent. Elle fait chanter les gens. ( Son premier instrument était un xylophone qu'elle transporte dans son sac mais ne sort que quand elle est seule. Elle s'enferme parfois dans les salles où il n'y a personne pour jouer des musiques à la poussière. )
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Pour FV-

Balvis Ozolinš- D'origine Lettone ( http://www.latvia.lv/fr/library/les-lettons )
Clochard vindicatif, qui subvient à ses besoins grâce à des petits boulots. C'est un Égaré farouche et bouillonnant qui veut faire payer à la ville la perte de son Essence ; tout le monde le prend pour un illuminé car il peste sur les autres mondes et hurle contre certains guides la nuit. Il aidait les Innocents à échapper aux Guides au départ, en leur faisant peur ou en les prévenant, mais il a finit par abandonner après s'être fait tabassé/emprisonné pour troubles à l'ordre public ou carrément agressé par Absinthe et Chartreuse, à coup d'objets lancés. Il voyage peu entre les mondes, mais quand c'est le cas, Balvis se rend à Neverland pour y oublier un peu sa vie déprimante. Il aurait bien voulu être pirate au fond, mais il n'en a pas le cran.
+ Rongé par son passé. Il ne voulait pas abandonner son Essence, c'est une victime inconsciente.
+ Il se rendait à l'hôpital en voiture pour y voir sa mère en fin de vie, mais sa voiture est tombée en panne en plein milieu de la route. Il a voulu utilisé son portable, mais il était déchargé. En bon boulet, Balvis a pesté, mais résigné à être un abrutit peu prévoyant de première qualité, il a simplement décidé d'abandonner sa voiture sans se soucier de ce qui pourrait arriver. C'était sans compter sur la Roulotte, qui l'a étrangement attirée. L'Ephemère lui a donné un ticket en arguant "une vie meilleure", et Balvis n'est pas entré dans une ruelle de suite. Il a été jusqu'à l'hôpital à pied, et de là, prévenu sa femme de l'incident. Puis il a été voir sa mère.
Elle s'était déjà éteinte.
Il a attendu l'arrivée de sa femme, ils se sont enlacés, il a pleuré. Elle a proposé de le raccompagner, mais il avait besoin d'être seul, et il s'est proposé d'attendre les démarcheurs pour la voiture, en lieu et place. Sa femme l'a quitté... Il se souvient de sa chevelure flavescente ondulant dans la lumière jaunâtre, cette or fluide souillé par l'éclairage immonde de l'hôpital.
Il est sortit, pour rejoindre sa voiture. Puis, sur le chemin, il a découverte une de ces curieuses ruelles... Et sans trop savoir pourquoi, il a sortit le ticket de sa poche, la tête vide. Alors, il s'est simplement approché, il est entré, et on lui a proposé un voyage. Sans trop savoir pourquoi, mais pensant à "la vie meilleure" qu'on lui avait vendu, il a saisit une main.
Alors, Balvis a tout perdu.
+ Il avait des jumelles.

LE PEINTRE- Baptise des gens avec de la peinture. Chacun à sa/ses peinture(s). Ils deviennent "ses enfants des couleurs". Il caresse les gens du bout de son pinceau, et danse avec de seaux de peintures ou des rouleaux gorgés de couleur, sa chambre est une fresque abstraite de couleurs éclatées, il se dessine sur les joues et le front, ses ongles sont de toutes les couleurs, il a des bocaux et des bols remplis de peinture séchée, de la poussière qu'il goûte parfois ou jette sur les gens pour les bénir. Il se fait passer pour un dieu et on l'appelle "Empereur", ses Prisonniers sont des esclaves endoctrinés qui travaillent dans des usines.
+ les Égarés sont chassés et tués, car ils apportent illégalement des couleurs.
[ Remaniement hors FV = pas question d'Architecte, d'Egaré, de Prisonniers... Garder potentiellement l'idée de gens venus d'autres mondes, possesseurs illégales de couleurs ? ]
+ monde industrialisé, qui ressemble à un ville de roman noir bordée d'un désert gris où on trouve des oasis acides, des créatures immondes. Couleurs peu présentes, sauf pour l'Architecte qui organise des orgies de couleurs où la haute bourgeoisie se baigne dans de la peinture et boit de l'encre ou de l'eau colorée. La monnaie = des tickets gris.
+ ses serviteurs ont la peau colorée voir complètement bariolée. C'est lui qui les choisit, et n'importe qui peut devenir un serviteur du Peintre à n'importe quel moment de sa vie, pour le restant de ses jours. C'est une existence courte et exaltante qui s'offre alors à lui, car les produits chimiques qui colorent sa peau détruisent son organisme, mais il sert son "dieu" et vit dans l'opulence, au milieu des couleurs.
+ mêle à la fois l'idée d'une dynastie asiatique, le lucre occidentale et l'Egypte pharaonique, mais dans un univers industriel enfumé et malsain où règnent la misère, la ternissure. C'est un monde dément, mais pas à la manière de Démentia, car une véritable parodie de logique et un ordre social régentent ce monde.
+ les étoiles sont taboues car on dit que l'Empereur en vient. Tous les soirs, on tend donc une improbable toile au dessus de la ville, qui recouvre tout. Il n'y a plus alors que la lumière blanche des réverbères sur les trottoirs gris pour éclairer la cité.
+ en réalité, le désert n'est pas si vaste. Ce monde est une île, et l'océan qui l'entoure est placide, mais hanté par des créatures gracieuses, tournoyantes, et gigantesques, qui s'enlacent sous une eau couleur de perle. Elles entrent dans une folie furieuse si on les dérange et jettent alors leurs tentacules sur la terre pour retourner le désert de fond en comble ou font sinuer ceux-ci jusque dans la ville. ( Présence d'un port ? Il sert alors à la confection des encres ou bien c'est un lieu témoignant d'une gloire passée ensevelie sous la crasse = avant il y avait des voyages. )
+ mystification des étoiles et des couleurs, l'Art est interdit sauf pour les serviteurs de l'Empereur. On ne peut porter des couleurs qu'à l'occasion des fêtes religieuses à l'occasion desquelles on accroche des lampions dans la rue, on fait brûler des bougies colorées et on jette des guirlandes électriques ou pas absolument partout.
+ des bosquets d'arbres colorés qui poussent dans le désert en l'espace d'une nuit. Ce sont eux qui produisent toute la couleur du monde. Parfois ce ne sont que des fleurs ou de l'herbe, voir même des mousses... A la longue, le désert pourrait devenir une forêt, mais la végétation est toujours rasée extrêmement vite, les couleurs échussent à l'Empereur qui les distribue ensuite à la noblesse et à la haute bourgeoisie lors de rituels malsains où les chairs côtoient les lames. "Il faut souffrir pour la beauté ; la seule beauté est celle de la couleur." Les aristocrates sont couverts de cicatrices.
+ Le Peintre a tué son père quand il a été en âge de prendre le pouvoir lors d'un rituel glauque et occulte, au milieu d'une chambre remplie de coussins colorés, de draps et d'offrandes sublimes. Ensuite, on a extrait son sang, et on l'a versé dans un toboggan d'acier qui s'ouvre comme une gueule argentée dans un mur du palais. Le sang de tous les rois y est versé depuis des lustres, on ne sait pas où il conduit.
Il est né d'une femme sortit des profondeurs de la mer, en un temps où le monde était moins absurde, mais déjà fou. Le passé est complètement brouillé, alors on sait simplement qu'il n'est pas totalement humain, mais sans pourtant connaître les répercussions de sa nature d'hybride sur son être.
Sa femme sera nécessairement une vierge qu'il devra engrosser lors de son premier rapport. Si ce n'est pas le cas, elle est répudiée et perd son droit d'enfantement, car elle n'a pas été digne de la semence divine ; et aucun homme n'a plus le droit de la toucher. Elles finissent leurs jours dans un établissement semblable à un asile, mais vivent dans le luxe. La plupart finissent obèses et meurent vieilles, trop âgées pour le bien de leur psyché déjà mise à mal. ( Créer une confrérie des Bâtards, enfants illégitimes des amantes d'une nuit de l'Empereur nés d'attouchements sordides des gardiens ou autres. Elle n'a pas de but véritable sauf reconnaissance des Bâtards entre eux, et leurs actions sont absurdes. Sa cohésion tient à ce que, dans ce monde, les gens remettent rarement une autorité en cause et ne se posent pas naturellement des questions. On ne leur a pas appris, pire, on a inhibé la curiosité et la faculté de questionnements chez eux. La plupart des gens ont un fort blocage psychologique dû à une hypnose rituelle pratiquée depuis des générations. )
On ne peut s'enrichir qu'avec un geste de l'Empereur. Il peut aussi destituer qui bon lui semble de son titre ou proclamer l'inexistence de quelqu'un ; dés lors, la personne en question est ignorée jusqu'à sa mort, on laisse même pourrir son corps et personne ne touche à ses os.
Les concubines qui tombent enceintes sont tuées après l'accouchement. Leur sang est drainée et versée dans un toboggan différent de celui des rois. Leur famille est touchée par la Grâce pendant cinq générations, elle ne peut être destituée de son rang et vit dans l'opulence la plus totale. ( Cf Un Empereur vit plus longtemps que des humains normaux, il ne meurt qu'à plus de huit cent ans et n'atteint sa majorité sexuelle qu'à trois cent ans. )
[ IDÉE- Le sang sert à nourrir les véritables dieux végétatifs de ce monde qui sont des créatures rampantes et mal-formées, des sortes d'embryons blafards et globuleux, immondes, qui sont au nombre de deux : une femelle et un mâle. Ils sont nourris à partir du sang qu'on leur donne, les légendes qui parlent d'eux les décrivent comme des dieux avides qui ont instauré l'instinct guerrier chez les humains pour qu'ils abreuvent la terre de sang ; ainsi il dégoûtait jusqu'aux racines du monde, et les dieux tétaient goulûment en attendant leur heure.
Humains = originellement la nourriture des dieux. ]
L'enfant est forcément un garçon.
+ Des végétaux sous-terrains parcourent le sol sous les rues de la ville, tout le monde a oublié leur existence sauf un clochard qui survit de manière absolument folle et cherche quelqu'un à qui se confier ( il ne trouve jamais le bon ) = les végétaux ont une fonction vitale pour le monde, le soir des fleurs spectrales s'ouvrent dans la ville, mais personne ne peut les voir ( sauf un personnage spéciale, un enfant ) et elles se nourrissent de la lumière de la Lune. Or, cette dernière est atténuée par la bâche qui empêche de voir les étoiles et tout le reste, et les racines séculaires meurent lentement. Entre autres choses, à cause de cela, les couleurs se tarissent. L'Empereur est une aberration. Une fausse solution pour lutter contre les Dieux.
+ Le fer est issu de grosses larves qui en sécrètent des filaments que l'on fond dans de grandes forges ciselées par le feu. Comme les flammes sont intensément colorées, seuls les aveugles peuvent travailler dans les forges, mais leurs sens sont décuplés par une drogue extraite des larves qui produisent le fer. Cécité = extrême grâce divine. Les parents aveuglent parfois leur enfant pour attirer la notoriété sur leur famille. Il est de bon aloi d'avoir au moins un enfant aveugle, mais quand la cécité est déterminée comme forcée, l'enfant en question ne sera pas accepté aux forges car "votre ignoble rejeton parodie la Grâce divine." Dans ces cas là, ils sont envoyés dans les Usines des Confins où les criminels purgent leur peine en se brûlant la peau avec les produits toxiques qui servent à nourrir les larves citées plus haut.
+ Produits toxiques extraient d'élevages de chiens faméliques et glabres qui vivent dans des grottes aux abords de la ville, creusées à flanc de falaise. [ Parodie de société humaine, Reine sustentatrice qui fournit le lait à tous les nourrissons, une créature longue, efflanquée, au corps boursouflée de mamelles globuleuses. ( Ressemblance avec un dragon, mais have, squelettique, sans écailles, sorte de monstre albinos affaissé entre ses pattes rachitiques. ) Ils organisent des bals déments, ressemblance avec de hyènes rongées. ]
Produits toxiques = leurs excréments. Ils se nourrissent d'une faune marine souterraine qui vit dans les entrailles de leurs grottes, des sortes de petites pieuvres luminescentes.
+ On dépigmente les enfants très jeunes.


Personnages-

-Un enfant qui voit les fleurs spectrales.
-Un clochard qui connait l'existence des racines et s'arrange pour survivre, grâce à sa ruse. Il jauge les gens en faisant le tour des bars et autres, en fait il se fait passer pour un ivrogne, mais c'est pour rester discret et pouvoir chuchoter la vérité aux gens sans se faire trop remarquer.
+ il vit derrière un panneau publicitaire accolé à sa "maison", en fait il gagne de minces revenus comme ça.
-Un psychotique quelconque capable de tirer des couleurs du gris à partir de synesthésies. Il fait partie des Bâtards. Crédule et gentil, grand maigrelet qui peint en secret. Il sait qu'il n'a pas le droit ( d'en parler ) car sa mère éreintée l'a traumatisé pour qu'il n'en parle jamais, mais il ne peut pas s'en empêcher. ( CF en parler comme de la masturbation, plaisir coupable = il réagit comme un enfant qui cache ses bêtises. )
-Un envoyé des dieux qui a corrompu le système depuis plusieurs siècles.
-Un personnage paumé entre les mondes, qui erre entre les univers comme dans un brume poisseuse. ( Dorian ? Privé de ses pouvoirs ? Si KF, placer ça dans la chronologie de son histoire. )
-Un adolescent enfermé dans une cave depuis son enfance pour échapper à la dépigmentation = grossesse imprévue, mère morte en couche, déclarée disparue par son mari.
Son père n'a pas pu se résoudre à le tuer en voyant ses cheveux d'un roux éclatant, une couleur intense, vive, bondissante. ( = décrire via le père la vision de cet enfant aux joues rouges, aux yeux bleus, aux cheveux roux, lèvres roses, un arc-en-ciel sublime. )
Son père sombre dans la folie, la vision de cette couleur prohibée l'a rendu fou > "J'ai touché les étoiles, si beau, si bariolé, divin et magnifique." ( + Attouchements dans la jeunesse du personnage, mais un dégoût progressif de son père plus un rejet = "Tu étais si beau, si éclatant, et maintenant te voilà pâle, SI PÂLE. A quoi bon ? Tu t'es flétris, tu as fané, tu ternis comme nous tous." )
[ Son père devient alcoolique et meurt d'un coma éthylique face à lui ? Il s'échappe. ]
-Un serviteur artiste victime de crises mystiques face à ses toiles.
-Un jeune aveugle qui travaille aux forges = quelque chose change sa vie. ( Le personnage qui voyage entre les mondes ? )


Précisions-
Couleurs : Sorte de drogue qui exalte les sens et plonge les gens dans des transes extatiques = voyage intérieur ou extérieur selon les personnalités, révèle un don enfouis lié à l'essence de la personne. ( CF âmes différentes liées à la Terre ou aux astres. )
Dieux : -Soit des êtres catatoniques qui attendent un éveil. Le monde est pour eux un garde-manger voir une sorte de matrice, et il est destiné à être consumé par eux = en réalité le monde est né d'une Déesse mère des deux dieux catatoniques, et il n'a pour raison d'être que de les nourrir. Ou bien variante = monde infecté par des créatures qui se nourrissent des planètes, elles le corrompent avec leurs fluides pour rendre tous les êtres vivants, végétaux et animaux, dépendants d'eux. Tous les êtres vivants sont sous l'emprise d'une sorte de drogue sécrétée par les Dieux, elle s'est inscrit en eux ou bien dépendance psychologique inconsciente, les Dieux émettent des ondes cérébrales dont tous sont devenus dépendants.
-Soit d'autres Dieux qui sont juste des êtres plus puissants que la moyenne, créatures fantoches intoxiquées par les drogues qui deviennent des sortes d'hybrides condamnés à la folie = transmission génétique hasardeuse ou bien contact avec une source de fluide particulière qui les change ? ( CF peut être des "remontées de fluides" à l'issue d'une phase de semi-inconscience des Dieux. )
Conflit : -Les fleurs sont des parasites et les couleurs une aberration ? Fleurs = alien, ou autres Dieux ?
Autres mondes : Une milice secrète pour intercepter les Rejets ? ( Rejets = naufragés des mondes. )


Lieux : -Palais :
-Portes du palais :
-Port :
-Forges :
-District des Forges :
-Retraites de concubines :
-Sous-terrain des bâtards :
-Habitation du perso' séquestré par son père ( plus particulièrement la cave puis le grenier ) :
-Un espace publique important :
-Frontières de la ville :
-Grottes :
-Salle de bal des Chiens :
-Lac sous-terrain :
-Méandres du palais :
-Prisons des Confins :
-Chemins brouillés des Confins :
-Chambre du personnage artiste :
-Salle d'expo :
-Salle du trône :
-Salle des toboggans :
-Salle souterraine primordiale :
[A compléter]


Affinage/rabotage/modifications-
-Revoir l'origine du Peintre.

----- BRISURE -----

VARIANTE DU PEINTRE POUR CONVENIR A FV- Son monde est feutré, moins complexe, tous les prisonniers sont sa descendance directe. Ils sont innocents mais ignorants, comme des enfants, se sont des gens très doux qui font très attention à leur corps et aux sensations. ( Image captée : des êtres androgynes, indolents, qui posent leurs joues satinées l'une contre l'autre paupières mis-closes. ) ( Idée : population androgyne et délicate, ils sont fragiles et à l'écoute de leur monde ? Ils manquent de vivacité + trop candides, mais ils sont d'une beauté étrange et aucune laideur ne semble pouvoir exister là-bas. Le monde du Peintre rend tous les êtres beaux, quel que soit leur physique : leur nature est révélée là-bas, et même si elle est mauvaise, elle s'en trouvera sublimée ( beauté terrible ou violence/mal adoucis voire gommé ? ) comme si l'Architecte des lieux était capable de sublimer toute vie..... De quelques coups de pinceau. )
POUVOIR DE L'ARCHITECTE : Révélation et sublimation d'aura. Possibilité de la matérialiser sous la forme d'un esprit totem.
Le monde du peintre est en suspension dans le vide, il est composé d'îles feutrées en plastique, coussins, couches moelleuses, choses douces + végétation hasardeuse et étrange ? Faune ridicule animée par le Peintre, bouées d'animaux ou jouets en bois. Créatures artificielles quoi qu'il en soit.


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Pour Sorean.

-Arcaniste inutile sujet à l'auto-dérision, il est ébéniste et constructeurs de jouets. Il vit près de la Tour des mages et verse presque tout son argent à l'Ordre, donc on tolère son étrange manie d'animer des pantins, bien que cela provoque un fort malaise. Mène une vie tranquille et routinière, mais il lui arrive de s'absenter plusieurs mois pour voyager.
+ enfant unique.
+ son arrière grand père était mage, sa famille est donc déjà connu dans l'Ordre. Situation rare.

-Terrien random passionné de mythologie, toujours à écouter de la musique. Adolescent paumé dans sa vie- un peu, beaucoup, mais déjà très calé en Histoire, il lit beaucoup aussi. C'est une sorte de rêveur tourbeux et collant mais discret, qui traîne dans les pattes de vos ombres sans vous déranger. Il ne fait concrètement pas grand chose, mais c'est un puits de science, il connait beaucoup de choses sur de nombreux sujets. Il s'investit toujours dans les activités inutiles pour animer l'Arche et visiter les alentours, organiser des fêtes, prendre sa place dans les orchestres, etc... C'est un musicien versatile, prodige du piano ( toujours un clavier portatif autour du cou ) mais qui dit préférer les percussions et les triangles. ( Il en a toujours un dans la poche. )
+ a rencontré une Sorean pendant les fêtes de Noël, il est tombé sous son charme.
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Pour la Mélodie des rêves.

Enfant random ( Siméon ? )- Entourloupé par le conteur qui lui a fait croire que ses parents l'exploitaient en lui demandant de ranger sa chambre et d'aider aux tâches ménagères = il lui dit qu'il est atteint d'une maladie qui n'existe pas en réalité ( cf truc latin signifiant approximativement "rien du tout" ou quelque chose comme ça ) et le rend hypocondriaque en lui faisait croire que es petites douleurs quotidiennes/les dérangements minimes sont des symptômes.
+ sa mère est malade et dépressive, elle lui dit parfois des choses atroces = "tu as gâché ma vie", "tu es mauvais", "tu ne devrais pas exister", "tu me déçois ; tout entier tu me déçois".
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???- J'ai bu la nuit, je l'ai palpé. Ses formes sont rondes et froides, c'est pour mieux nous tromper ; la nuit n'est pas moelleuse, elle est taillée dans le roc, la nuit est anguleuse ; je suis la nuit, la nuit courre dans mes veines, j'ai la nuit sur mes cernes, j'ai peins mes joues de nuit, mes doigts brillent d'éclats de nuit, mes cils en sont poisseux. J'ai ciselé mon visage dans la nuit, c'est une perle dans un écrin de moire, et cette vêture coulante s'aventure sur mes yeux, dansent sur mes joues, elle forme des sillons noirs incrustée dans ma peau- peau fanée sur une pâleur de crypte, une pâleur noire et goudronnée comme celle qui hante les cimetières, une pâleur de nuit blanche, une nuit décomposée dont les étoiles sont des vers immobiles, désillusionnés de leurs danses et renfrognés dans les chairs corrompues du ciel.
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Projet bizarre avec les mages esclaves.

Iridescia- Blonde, mage esclave rebelle qui a réussit à s'enfuir, elle possède sa propre aiguille de tatouage et a vendu son âme à un Dieu oublié pour rendre ses tatouages invisibles. Elle veut faire tomber le gouvernement pour venger son peuple réduit en esclavage. ( Ils vénéraient un dieu de pluies, de brumes, de nuages. Un dieu d'arc-en-ciels et d'étoiles, un dieu d'eau changeante qui courre, suinte, poisse ; coule, fluide, et argente le monde, ondoie, drape la verdure, goutte mélodieusement . )
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Pour Cerf d'Argent.

Iessenia Kubiak

-->• Nom complet: Iessenia Sineoka Ermance Kubiak. Iessenia, "automne" en un obscur dialecte ; Kubiack, un nom de poussière et de pioches qui tombent.
• Surnom : La polack, sale rousse, sorcière, "l'autre", "celle qui parle toute seule", Salem. Tout un tas qui tintent comme les perles de verre, acérées, d'un collier de gloire fané et terne. Un collier de carnaval par temps de bruine, une chanson pour les fous dans des montagnes qui tremblent.
• Sexe : Féminin.
• Nationalité : Française, Polonaise, Louisianaise.
• Date de naissance : Dix sept octobre 2004.
• Classe : CM1
• Votre personnage en 3 adjectifs :
Évanescente/b] ~ Lunaire ~ Solitaire</div></td>


Physique-
Le regard terne et mousseux d'un marais, iris d'algues stagnantes flottant sur l'eau marron. Ils trouent son visage d'ange crevé comme deux cratères vaseux ; cernés de myosotis fleuris en cernes brodées, délicates, sur le napperon tâché de sa peau. Entre hâle et pâleur, Iessiena ressemble à un champ de marguerites écloses dans la boue : une fleur sauvage, un peu fanée, qui se dresse encore par orgueil incendiaire... Toison rousse aux reflets de coquelicots flétris, aux couleurs des feuilles qui s'allument en  Automne- s'éteignent bientôt. Les nuances d'une saison venteuse, des tâches de rousseurs gravées sur sa peau d'albâtre miroitant, de grès effrité, de sable au crépuscule. Dorée et spectrale.
Un visage encore rond, mais cacheté par la main gantée d'odeurs suaves du Mystère. Son silence semble sceller un secret, ses longs cils couvrent un regard profond, coulures caramélisées aux danses semblables à celles des biches- un regard trop sage, presque mature. Ses lèvres sont une serrure fermée. Son corps frêle, sa grande taille, son air efflanqué et ses longs doigts de pianiste lui donnent l'air d'un bouleau rougeoyant.</div></td><!--

Passion-
Iessenia aime l'automne, Iessenia aime l'hiver. Elle aime les feuilles qui flambent, qui craquent, qui dansent, les vents qui tirent et soufflent, architectes de l'insignifiance, mains invisibles effrangées de givre blond ; la neige ou la poudreuse, les cristaux de glace qui font briller les trottoirs, ô goudron étincelant, la lumière tamisée des lampadaires, le verglas qui fait valser les gens, les carnavals aux grands chars bariolés...
Iessenia aime l'été, Iessenia aime le printemps. Elle aime le bitume chaud, la pierre qui vibre, les fruits mûres, le ciel bleu, les glaces à l'italienne ; les brises chargées de pollen, les corolles lourdes embaumées, les ondées rieuses, les arbres qui s'ébrouent, retrouvent leurs habits verts...
La gamine a pour passion le temps qui passe, les saisons qui dansent, la nature enchantée. Elle s'intéresse plus au monde des astres et des eaux qui glougloutent qu'aux gens qui l'entourent. Elle vit dans un univers où l'imagination et la sensation se mêlent, et se suffit à elle même ; petit royaume de rousseur éolienne, en auto-suffisance malgré cette ère de connexions sociales. Elle aime rouler dans la poussière, sentir la terre, s'imprégner des effluves trop musquées qui front froncer les nez. Les marais de Louisiane lui manque. Son pays de cajuns lui manque.</div></td></tr></table><!--

Caractère-

Histoire-

-Vivait en Louisiane, petit village cajun marécageux. Ils allaient à la Nouvelle-Orléan voir le carnaval, certaines fêtes. ( Famille quelconque là-bas. )

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Pour En quarantaine/peut être utilisé un jour dans un projet quelconque.

Eevi - Capable de se transformer en lumière, elle voyage parmi les astres et vit des sortes de transes extatiques. Un peu cinglé, rêveuse perdue dans ses souvenirs fugitifs et brouillés, elle s'enfièvre dés qu'elle évoque son pouvoir et se laisse porter par des sensations à demi fantomatiques, rémanentes, des choses indescriptibles sur lesquelles elle tente tant bien que mal de mettre des mots = à ces moments là, Eevi semble en plein trip, elle erre dans des brumes versicolores et prend un ton à la fois ardent et vibrant, elle en est presque à littéralement jouir sur place.
+ Utilisée en tant qu'espionne du fait que quand elle se transforme en lumière, elle voit et entend des milliers de choses.

????? - Personnage capable de capter les souvenirs des gens. Il cherche ceux rémanents d'Eevi, pour y trouver des informations importantes. Ils entrent tous les deux en transes partagées et vivent une éternité condensée à la recherche de choses essentielles. Ils partagent les sensations d'Eevi, frôlent des milliards d'existences, regardent chaque élément avec attention à la recherche d'une information importante.

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Amis imaginaires de Dov.

-Le fantôme d'un pirate. ( Aventures extravagantes. )
-Dimitri.
-Cracheur de feu maudit. ( Il se transforme en cendres les soirs de pleine lune. ) ( A mis le feu au berceau de son enfant alors qu'il s’exerçait à cracher du feu dans son jardin, un soir de pleine lune. Le jet a fusé jusque par la fenêtre. Sa femme était sorcière et l'a maudit. )
-Un vampire pâtissier. ( Glauque, mielleux, il est très maniéré et porte une redingote. )
-Dorian. ( Il n'y a pas d'amour heureux. )
-Un funambule qui danse sur son fil tendu entre deux bombardiers. Prisonnier des Nazis. ( "Je dormais, au cirque, tout près des cages aux fauves, et ma grand mère avait deux têtes. Je ne sais pas si elle était vraiment de ma famille, mais elle chantait mieux que quiconque et ses yeux avaient le rose de l'aube." )
-Soldat sous-doué conteur. ( CF Poitou de l'histoire sans nom d'EC. )
-Suceur de cauchemars. ( Baku ? ) ( + figure ambiguë car il évite les cauchemars mais sabote parfois le travail du Chien noir. ) ( + Sourd, raconte les rêves des gens d'une voix douce et froide. Imperturbable. )
-La mère des lucioles. ( Collier de vers luisants, elle berce des nuées de lucioles au sein de ses voiles, et jette les reflets des étoiles sur l'eau. )
-La sœur de tous les arbres. ( Ses yeux ressemblent à des fleurs, ils changent avec les saisons, elle est grande, sèche, cheveux bouclés, indolente et tranquille. Elle connait le nom de tous les arbres et peut dormir à l'intérieur de leur tronc. Son sang ressemble à de la sève, elle sent la forêt, sa peau est fraîche ou froide, jamais chaude. Elle plante des arbres. )
-L'amoureuse éplorée. ( Toujours une corde autour du cou, parle de suicide à Dov. Air have, regard hanté, cernes, style victorien mais cheveux décoiffés, robes froissées. )
-Un Grand Chat tourmenté et dément aux rires minéraux/d'acier. ( Pandémon déliré, créature grinçante et maniaque qui joue avec ses griffes. )
-Chien noir fantôme en manque affectif. Mange les criminels et les recrache sous forme de cauchemars durant le sommeil des enfants pour les dissuader de faire le mal.
-Le dépeceur de violons. Il arrache les cordes des violons pour faire des attrapes-rêves musicaux avec. Il emprisonne la musique. Il veut emprisonner le bruit de vent dans ses attrapes rêves. + parfois il remplace les cordes vocales des enfants par des cordes de violon, ou utilise les cordes vocales des enfants pour les violons. Il peut ainsi jouer avec leurs voix. + capte les mélodies inconsistantes des rêves. ( Glauque et sympathique. Psycho violent mais gentil avec Dov. )

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ANDORE

Méthode de forge des épées = faire des recherches.
Retenir : minerais mêlé de charbon de bois ou d'os calciné = carbone qui se mêle à la lame et la solidifie. On utilise les os d'animaux disparus ou d'anciens membres de l'ordre parfois. Force transmise + espoir/force de la Terre physiquement lié à l'épée.

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Léandre - "Guide moi dans les ténèbres. J'ai peur du vide."

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Tuija Susi-Karhu -( Finlande ) ( Tuija : cèdre - Susi : loup - Karhu : ours )
Vingt cinq ans.
Thème : fragmentation, démembrement, dispersion.
Sa mère est née en Suède et y a passé une partie de sa vie. ( Grands parents immigrés pendant la seconde guerre mondiale, à l'occasion de l'invasion Russe. ) Tuija parle donc ces deux langues particulièrement bien, en plus de l'anglais et de l'allemand.
Elle chante. Joue de la flûte traversière, elle aime les instruments à vent.
Particulièrement documentée sur la flore. Elle mange surtout des fruits et des légumes, mais elle ne résiste pas à de bons graavilohi. ( Elle boit du vin chaud et épicé. ) ( Elle aime le poisson. ) ( + lepuska, http://fr.wikipedia.org/wiki/Lutefisk , http://fi.wikipedia.org/wiki/L%C3%B6rtsy , http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A4mmi )
Peint sur de l'écorce du bouleau.
Adore la menthe et le citron.
Utilise beaucoup de fusain.
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Jim- A Jim ses yeux font peur. On dirait qu'il veut vous dévorer. En vous regardant. Dur le Jim. Il est maigre pourtant, une face blafarde, un museau osseux et un air de coyote. Toujours sur les dents Jim, si ce n'est pas sur les dents, ce sera sur les lames. Jim aime bien les couteaux..... Bon dieu, Jim adore caresser le vieux bois. Et s'il pouvait, Jim adorerait, d'une même manière, caresser les enfants, les vieillards, les putains, et tout ce qui gigote de populace entre ce beau monde là. Jim fait peur. Son regard mange le monde. Sa pupille remâche l'image des gens et des paysages. Ses yeux sont un carnage, ses rictus un champ de bataille. On dirait qu'il est toujours guerre. Jim ne sait pas qu'on peut vivre sans chercher quelque part le danger. Jim mange de l'écorce et cueille des champignons. Lui il aime bien la forêt, il dit que c'est une foutue amant. Et il passe son temps à lui fouiller les tripes. Jim est sauvage, Jim est un connard.
Jim fait peur.
+ végétarien opportuniste.


Jim fait peur. Il a cet air de coyote, ce corps rongé, ces longs bras osseux qui se tendent, ces mains qui griffent, ce regard embrasé qui remâche des scènes horribles, pupilles voraces d'un enfer halluciné cent fois. Jim est un gars atroce, il a ce long museau effilé et coupant, ces lèvres acérées qui tranchent l'air d'un sourire monstrueux. Ses yeux sont un carnage répété à l'infini, son visage escarpé et ses épaules aux angles granitiques lui donnent l'air d'un bout penché de falaise, crevassé jusqu'aux ongles brisés, fêlé à tous les sens du terme. Il sonne les cloches de la folie d'un revers de main sec, il fait glisser ses cottes contre le bois mousseux, emmêle ses cheveux dans le gravier des allées. Imprègne sa carcasse des parfums boisés qui le font puer à cent lieux à la ronde.
On peut glisser ses doigts entre les os de Jim ; mais il faudrait déjà pouvoir les approcher de sa peau odorante et salie : n'y comptez pas. Jim a toujours un couteau pour vous couper les chairs. On voit à son regard qu'il rêve de vous transformer en mortadelle, de se tailler un beau morceau de vos muscles juteux. Il ferait des lacets avec vos nerfs, des colliers avec vos vertèbres, il aimerait à mâchouiller vos tendons arrachés. On vous l'a déjà dis : Jim fait peur. Il a ces airs de cannibale et ces rictus angoissants. Il a ces sourires qui mordent, ces yeux qui crissent.
Il a aussi cette sagesse étrange et absurde de ceux qui ont oublié ce qu'est la civilisation. Jim vit dans la forêt, il mange des champignons et de l'écorce, parfois il chasse des bêtes qu'il mange crues ou presque ; Jim doit être infesté de maladies, il n'a pas l'air en bonne santé, et pourtant c'est une bestiole terrible comme il n'en existe que la nuit quand les enfants ont peur. Une créature sortie d'un conte pittoresque et vibrant. La chose qui remue dans le placard la nuit, limant ses dents sur l'acier de son cœur. Terrifiant, Jim est terrifiant. Édifiant de sauvagerie et désaxé jusqu'au plus profond de son être scabreux. Il a des danses brutales inscrite au couteau dans la moelle des os, il a les lèvres fines et retroussées des prédateurs. C'est une éclosion horrifique dans ce monde ignoble, et quand on le voit traîner dans la ville, quand on le voit apparaître soudain à la bordure de la réalité, on aimerait juste pouvoir s'évaporer, perdre un peu de substance pour être plus discret. Mais Jim voit tout. Il est nerveux et son regard est vif, c'est une cage à oiseaux, et les oiseaux, se sont ses sens qui font n'importe quoi. Jim a des crises mystiques, Jim parle à la forêt, Jim respire les bois et les recrache sur vous. Il mange trop d'ail, il sent la sueur et les feuilles pourries ; il en a dans les poches, qu'il frotte parfois entre ses doigts, quand il est dans un bar. Jim boit, renifle ses verres d'alcool, et les avale en plissant ses yeux inquisiteurs. Jim mange avec nervosité, il a tout le temps un pied qui bouge, et pourtant, c'est un monstre furtif. Les joues creuses et le front tailladé de mèches brunes, les mains tendineuses et fortes, son corps ingrat mais pratique replié pour mieux bondir ensuite. Jim est un cauchemar en mouvement. Voilà pourquoi ses cheveux emmêlés, ses dents trop blanches, ses yeux bruns où s'avivent des promesses douloureuses. Voilà pourquoi sa gueule de renard au régime et ses sourires assassins.
Croyez le bien : Jim veut vous faire la peau.

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Déborah- Déborah on dirait du vomis. Une fleur de gerbe, style compote de sucs gastriques et de nourriture rongée, à moitié liquéfiée. Et ça, c'est que son nom.
Déborah sent le patchouli, or, le mot patchouli semble gras, cireux et même plutôt mauvais de goût. Déborah est blonde. Elle se teint aux couleurs de la saison de sa naissance. ( Été ) Déb' met ses doigts au fond de sa gorge. Du coup, elle garde les ongles courts. Au cas où. Deb' a peur de son corps, elle ne sait pas quoi en faire. Et lui il danse dans un roulement osseux. Déborah n'aime pas danser. Mais elle veut des mains entre ses côtes, des lèvres sur ses seins froids. Alors elle s'offre aux hordes épileptiques, tressaute au rythme des musiques douloureuses à entendre. Elle sait qu'elle est le dernier choix, le mieux que rien, le reste des boîtes de nuit. La fille facile. Elle s'en fout. Ça ne lui fait même plus mal.

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Robin- Robin ne parle pas, jamais. Il se tait et regarde ses pieds, ils sont beaux ses pieds, ils sont grands, il pourrait marcher loin avec eux. Peut-être.
C'est le gamin du coin de l’œil, celui au bout du regard. Il aime les rouleaux de printemps, il trouve que ça sonne bien, et la pensée d'une herbe grasse semée de fleurs humides lui donne étrangement faim. Robin aime le gazon, surtout après la pluie.
Il est est anonyme. La bouche cousue par les doigts trop habiles du silence. Poupée sans vie de chiffon dénuée de sutures, poupée qui a oublié comment ça faisait de parler dehors. Et s'il doit le faire, c'est au creux d'une oreille.
Robin veut être un cheval. Avec des ailes. Quand il joue, c'est les yeux fermés pour faire le moins de bruit possible. Il fait bien attention à ne pas être vu. Toujours le plus discret possible.
Parfois, il croit vouloir être aimé et briller comme les plus populaires; Alors il imagine tous ces regards posés sur lui ; et il sait bien qu'en vérité, il ne veut pas vraiment. Il aime la foule et se sait invisible, perdu parmi les gens. Mais les foules de loin sont encore mieux. Quant il est seul, il chante. Même là sa voix tremble. Il a besoin de bruit pour chanter vraiment bien, vraiment fort.

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Falaise- Il s'appelait Falaise. C'était son choix, il avait décidé : je m'appellerai Falaise, Falaise, les nuages sautent des falaises, le ciel dégringole des falaises. On voit les étoiles le bout des falaises. On regarde la mer. On tombe des falaises. Une falaise, c'est dangereux, c'est beau, ça sonne comme la fin du monde et le début d'un voyage. Une prison et un prémonitoire.
On lui prenait la main, et il devait tout ça. Alors on l'a appelé aussi : Falaise. Et le monde entier était d'accord.

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Vladimir- Vladimir les yeux ouverts, les lèvres boudeuses et les mains agitées. Serrées, balancées sur vos joues. Il aime toucher la peau des gens qu'il rencontre pour la première fois, il aime coller son nez pointu sur leur visage pour mieux sentir leur odeur. Pétrir leur chair si douce, glisser ses paumes d'albâtre sur leurs membres soyeux. Vladimir aime vous garder pour lui, goûter vos cheveux, fureter sur le sol pour lécher vos peaux mortes. Il cherche vos rognures d'ongles et les met en bocal, tresse des colliers filandreux avec vos poils pubiens. Vladimir est répugnant, et Vladimir vous aime.
Il a cette obsession pour les corps qui s'étiolent, pour les membres qui lâchent, les os qui craquent et brûlent dans les feux de minuit, quand il vaut mieux abandonner aux flammes une dépouille chérie... Il dessine amoureusement avec vos os brûlés, tracés noirs sur l'écorce de bouleau qu'il arrache de ses mains douces et meurtrières ; couvre les parois de son antre de fresques sordides, noircissant son visage du charbon d'un tibias, habillant son corps de cendres froides, mâchant dans la nuit des chiffons imprégnés de sang séché qu'il liquéfie à nouveau dans la pluie des orages, sanctifiant les restes épars de ses victimes aux tréfonds de ses bois, éperdu d'amour pour leur corps déchiré.

Vladimir a des mains élégantes et de longs cils de biche. Ses lèvres pâles n'ont jamais fleuries et son teint est d'albâtre ; lilial dés le premier regard, quand s'offrent ses yeux clairs et ses longs cheveux blonds, son corps éthique aux formes inviolées, dont le satin caresse même la vue. Ses courbes osseuses évoquent une népenthès. Vladimir est de ces anges qui dansent dans la poussière, plein de lumière et beau. Au premier abord tout du moins, si l'on ne porte qu'un seul œil sur lui.

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Lioshbald- Explosion couleur opulence richesse de voix et de regard, luxuriant, vert et doré, bleu et noir, plein de terreau odorant tourbe vaseux beau dans le concept et grand de cœur. Porte des attrapes-rêves autour du cou et teint ses cheveux au Énée. "Vois les rêves emprisonnés qui pulsent sur ma gorge."
Peut emprisonner ses rêves et les faire partager. Deux possibilités : simplement emprisonnés dans l'attrape-rêve et il fait toucher ce dernier, ou bien il a la capacité de faire passer ses rêves dans diverses objets, dont de la nourriture.
Autres variantes : ceux qui partagent le rêve s'endorment ou bien, ils sont envoyés dans une autre réalité qui est celle du rêve.

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Léonce- Psycho féru de géométrie. Il géométrise le monde et veut découper des gens pour cette raison. Il voit le monde essentiellement par groupes et par formes. Il assemble les choses pour créer de nouveaux groupes. Obsédé par l'idée de constituer des groupes. Il veut recréer la géométrie du monde = devenir dieu. Bouffées délirantes.

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Orest- Grec. Village en Arcadie. Il aime les Cyprès et vogue entre les tombes du cimetière de son village. Il dort sous des cyprès en ricanant de la symbolique. ( "Dormir sous un cyprès = être mort ) Isolé mais tranquille, on ne lui porte pas d'intérêt. Il rend les gens nerveux car il est calme, imperturbable et assuré, mais aussi porté sur le sarcasme. Il aime embobiner ses interlocuteurs, toujours en gardant un grand sérieux. Les gens le pensent hautain ; il accepte volontiers de le paraître et ne les démentit pas. En réalité, il veut simplement qu'on lui foute la paix et s'arrange pour être le moins entouré possible, tout en évitant de s'attirer une animosité réellement justifiée. Il rechigne à accepter la compagnie de ses semblables et ne les tolère que quand on ne lui porte pas une attention exclusive ( dans des foules ou à l'écart ) ou à l'occasion de fêtes musicales. Il joue de la flûte traversière, de la flûte de Pan, de la flûte à bec, de la flûte traversière, du flageolet et de la harpe. Ses doigts ne sont pas encore accoutumés, alors ils saignent encore. Il a souvent des bandages au bout des doigts.
Il veut travailler dans les pompes funèbres et mener une vie simple. Il plante des marrons et prépare des plats douteux avec des orties et les légumes d'un petit potager. Il aime beaucoup les plantes aromatiques mais pas le parfum artificiel.
Il se complaît dans l'observation passive, ce qui le fait se considérer comme coupable de tout ce qui peut advenir de mal, puisqu'il n'agit en rien de quelque façon que ce soit pour une cause ou une autre. Il estime qu'il aura autant d'incidence sur le monde qu'un grain de poussière. Cela lui convient très bien. Il supporte les reproches qu'on lui fait sur sa passivité avec un air bovin. Il refuse de prendre parti pour quoi que ce soit. Il se considère aussi dénué de volonté que le vent, et agit selon son envie du moment. ( Quand bien même il est impossible de garder sa dignité et son humanité sans volonté ; il se laisse porter au possible, ne daignant prendre sa vie en main que quand elle devient vraiment intenable. ) "Je suis un principe libre enchaîné à l'ignorance." > Sa manière de dire qu'il est en retrait de la société et qu'il sait pertinemment que son désintérêt pour l'information et son refus de vie sociale le plongent dans l'ignorance du monde ; c'est un fausse liberté qu'il consent à subir.

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Jivotok Lebedian- Somnambule agressif, trauma non résolu. Mère Finlandaise et père Russe, scientifiques qui habitaient dans une communauté en Antarctique pour mener leurs recherches. Il passait parfois des mois loin d'eux, sois en Finlande soit sur le bateau d'un de ses oncles, qui voyageait constamment avec sa femme et ses deux filles.
> Ses parents sont morts, règlement de compte par un autre scientifique de la base. Il a tué six personnes dont les parents de Jiv'. Il était majeur à ce moment là, il a choisit de rester en Antarctique avec son amant, mais quelques mois plus tard, son oncle est mort : son bateau pris dans une tempête, seule une de ses cousines survit. Elle est envoyé en France ( mineur ), dans la famille de sa mère ; Jiv' veut déménager pour la rejoindre, la femme de son oncle lui apprenait le Français. ( Il parle anglais, français, finlandais et russe. ) Il veut la soutenir, mais son amant ne veut pas quitter l'Antarctique ( autochtone ), alors il voyage seul. Une fois là-bas, en voyant son état, il décide de s'établir en France, rompant avec son amant. Mais sa cousine est dépressive, et lui même se met à boire sans trop savoir pourquoi. Il dort mal. Après une tentative de suicide de sa cousine, il décide de prendre les choses en main, et il demande à sa famille d'accueille ( lui vit dans une chambre d'hôtel ) de la laisser sous sa responsabilité le temps des vacances d'été : il veut l'emmener avec lui en voyage pour qu'elle retrouve goût à la vie. Ils y consentent, et tous deux embarquent pour l'Amérique, vers où se dirigeait le bateau de son oncle quand il a fait naufrage.
> Voyages.
> Problèmes quelconques à un moment, il continue de boire, sa cousine ne semble pas aller bien. Alors qu'ils sont sur la route 66, il est tabassé et sa cousine est violée. Elle entre en état catatonique. Lui devient ivre de vengeance et il l'abandonne à un hôpital pour poursuivre les violeurs.

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?- Enfant avec une ardoise magique qu'il emporte partout.

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Sigrid- "A la mer un baisé, aux nuages un regard, et pour les Hommes un cri. Vous tremblerez mes braves."
Salsa- "Aux foules ineptes, je souris. Les ignares comprennent mieux les risettes et les froncements de sourcils, comme de grands et misérables enfants."

Hermel- "N'oublions pas la gloire suscitée par l'indifférence." Misérable stoïcien." "Tes mots vont se briser sur un rempart infaillible ; si je n'entend, ce ne sera que pour nier." "Retourne donc à ton silence et puisses-tu y mourir."
Therkel- "Certains pèsent et soupèsent, s'articulent autour de la pensée. Ils plongent en de noirs abîmes, espérant en revenir une perle entre les mains. Ils font beaucoup d'esbroufe pour sembler occupés. Moi, j'ai le crâne froid et les mains chaudes."
Meredith- "La mer chante bien mieux que n'importe quel humain, et sa gorge est le vent." - "J'aime dénouer proprement des tripes mises à nues et étalées au sol." - "Le bonheur ? Tu veux parler de cet instant où après avoir tué, on prend conscience d'exister à contrario des autres ? Si doux..."
Henriette- "Approche, veux-tu ? J'ai cette épée qui a soif de ta vie, et je ne veux pas faire attendre l'acier."

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NEVER-NERVERLAND

-Une mère ayant grandis après qu'un de ses enfants l'ait fait lui même, jusqu'à être bannis par Peter. Il est mort.

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Désiré - "Désiré tu-" Tais toi un peu. Laisse moi imaginer tes mots."

Bernward -


Beryl - A des yeux de cormoran. ( Cf son nom vient d'une pierre verte. )
Ducan -


Damaris - "Je suis seulement à toi. A toi. A toi. Et personne d'autre."


Dodon - "JE CONNAIS L'OMBRE." "Tu connais l'ombre." "J'en décéderai." "Tu seras trop loin de la terre."
En communication avec les ombres de sa cave, il parle aux créatures recluses dans les ténèbres.


-Belial - Pyromane synesthète qui fait correspondre le feu à des notes de musique. Chaque matière a son propre chant ; les couleurs aussi ont une mélodie particulière. Il se retrouve en prison pour avoir brûlé quelqu'un vivant, un sourd-muet duquel il était amoureux = "Je peux te donner une voix, je. Je peux te faire chanter." Son meurtre part d'une bonne intention en réalité. Il était convaincu de transcender son amour en l'immolant.
+ manque affectif dû à une mère toxicomane qui le confiait à sa grand mère, mais "cet enfant est un attardé et un BÂTARD." = elle ne le garde que parce-qu'il doit transmettre le nom de la famille et qu'elle est attachée aux valeurs anciennes + son mari est mort, mais elle passe son temps à lui parler.
+ son père les a tout simplement laissé, il était fils de fermier.
+ latino.


Baïan - Conteur, comme son nom l'indique. Lui refiler mon fantasme du conteur et tout ce que ça implique.

Borodaï ( barbu ) - Trop évocateur pour ne pas être utiliser un jour. ( Cf mon problème avec les personnages barbus et les personnages enfants. )

Drevan ( descendants d'un arbre sacré ) - EPIC.

Iveren ( éclat d'un arbre ) -

Jivotok ( source de l'eau vive ) -

Jivodan ( don à la vie ) -

Koudlaï ( hirsute ) -

Kourilo ( né par le vent fort ) -

Lebedian ( fils de cygne ) -

Lesko ( né en forêt ) -

Krista ( d'acier ) -

Loutchezar ( raie de lumière d'une étoile ) -

Messiats ( consacré à la Lune ) -

Nemir ( pas sociable, sauvage ) -

Radojar ( joie ardente ) -

Rodovest ( qui fait naître la lumière ) -

Roussan/Roussin ( cheveux châtains ) -

Snovid ( vu dans les rêves ) -

Oulyba ( sourire ) -


Un personnage pantagonien.

Personnages images-
http://ototoi.deviantart.com/art/Mara-422989699
http://ototoi.deviantart.com/art/flymen-part-1-145988253
http://ototoi.deviantart.com/art/Autumn-333317167
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24-06-2014 à 16:20:29
Boris- Gardien de prison maladif et dégueulasse. Gris, décharné, morne et exténué. Dénué d'énergie comme de passions. Il porte un œil désabusé sur le monde et refuse toute forme d'optimisme ; il ne mange presque rien, ne boit presque pas, prend des pilules pour dormir, des compléments alimentaires et vit dans un appartement remplis de plantes séchées. Il met la poussière en bocal simplement car l'idée est absurde et qu'il veut voir à quelle point cette habitude va devenir machinale. Il n' aucune foi en l'avenir ni en la société, c'est une personne amère et triste à la voix douce et aux yeux morts, dissimulant pourtant une sorte de rage diluée et une véhémence paradoxalement calme. Il peut user des mots les plus violents d'un ton morne et ne semble pas touché par ce que ressentent les autres. Il est froid et d'une curiosité étrange, dérangeante : quand il s'intéresse à quelque chose, c'est avec une sorte de détachement analytique effrayant. Il s'auto-mutile sans passion, simplement pour s'essayer aux sensations, et renifle longuement les cotons imbibés d'alcool qu'il presse contre ses plaies. Il lui arrive de se brûler les bras ou de s'affamer pendant plusieurs jours. Il n'a pas de compassion mais agit selon ce qu'il pense être le mieux, sans s'investir émotionnellement.


Sigrid- ( nièce de Boris ) Elle travaille dans la même prison, n'a pas de contact avec son oncle, ou presque pas. Femme célibataire, elle a eu un enfant par fécondation in vitro, ne veut pas d'homme dans sa vie. ( CF très mauvaise expérience traumatisante dans sa jeunesse. )
Son enfant est mort. Elle l'a incinéré. Elle garde ses cendres à côté de son lit et lui raconte des histoires avant d'aller se coucher.
+ a un enfant d'un quasi-inconnu qui développe une obsession pour elle. Perturbe l'équilibre morbide entre elle et Télémaque.

Télémaque- (fils de Sigrid ) Spectre, il hante sa mère en se nourrissant de ses rêves, de ses espoirs, de son énergie en général. L'empêche de dévier de la vie qu'elle aurait eu s'il était en vie = d'où ce rituel étrange qui consiste à parler aux cendres de son fils. Il existera tant qu'elle n'aura pas fait son deuil, mais il l'en empêche.
+ fréquente d'autres spectres dans la prison.
+ doit choisir de laisser ou pas la place à son futur petit frère.
+ en réalité sa mère secrète une énergie particulière à son contact, c'est une sorte de portail. Il ne le sait pas, mais à terme, c'est en réalité sa mère qui va l'aspirer, et quand il choisira de partir pour de bon, il sera définitivement happé par Sigrid pour renaître dans le corps de son frère.

Irénée- Tombe amoureux de Sigrid, ils ont une seule aventure, cette dernière tombe enceinte et décide de garder l'enfant. Il est obsédé par Sigrid = en réalité, il est sensible à l'énergie qui l'entoure, celle de la mort. Il ne le sait pas, mais il aspire à être transcendé dans l'énergie de Sigrid pour devenir un ange de la mort.
+ l'enfant est un tribut. Pacte inconnu des deux partis, inconscient. Il doit conquérir Sigrid et se baigner en elle, dans son énergie = avoir une relation sexuelle avec elle alors qu'elle saigne. Il deviendra alors un ange de la mort, une créature perdue entre l'état solide et spectrale, chargée de rejoindre les rangs des dévoreurs de monde = ceux qui détruiront le monde une fois la fin des temps venue.

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Chat blanc aux yeux bleus = sourd
Char siamois = affectueux, lien fort

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Neverneverland

-Un Indien poisseux à l'essence animale foireuse. J'avais pensé à lui donner l'essence d'un bouc ; il aurait eu du poil aux jambes, et un bêlement intempestif..... Et c'est tout. La loose, oui, dans un tribu guerrière. L'autre alternative, c'était de lui refiler l'essence d'un animal féroce, mais sans les avantages, du genre, essence du tigre/lion/grand félin > ronronnement. Et boules de poils. ( Ça, c'était une bonne idée de Smee, le coup du félin. :D ) Si j'avais pas eu Azaria, j'aurais aussi pu opté pour l'essence d'une bête à plumes, un oiseau, qui lui aurait permis de chanter joliment, ce qui semble bien inutile quand on est Piccaninny.

-Une ancienne Mère, qui a grandis car un de ses petits garçons l'a fait lui même, en tombant amoureux d'elle. Ainsi, il l'a entraîné avec elle dans sa chute ; avec une intervalle, car il aura grandis plus vite, le tout en se montrant de moins en moins candide, allant un jour jusqu'à l'embrasser, avant de se faire jeter par Peter. Elle, elle aurait eu quelques temps encore, en sursit, pour croupir avec les Enfants perdus, avant de devenir une femme et d'être bannie à son tour. Je pensais commencer à la rp alors qu'elle était encore en train d'errer, ce qui ne lui donnait aucun statut particulier, aucun groupe. Et ça aurait été marrant. /out

-Un enfant perdu à ma sauce, c'est à dire un truc terriblement useless tout juste à bon à faire écrire des pavés chiants. En vrac, je reprends mes notes.
Joshua : enfant aux ballons rêvant d’aéronefs. Veut voler avec les dragons, tente de devenir une fée. Il garde des ballons éclatés avec lui et les enfile comme des gants ou les mâche. ( Aime le goût du caoutchouc, le trouve réconfortant. ) ( CF histoire avec ses parents ? A creuser. Peut-être truc super chelou, parents malsains qui le touchaient avec des gants car ils le considéraient comme sale > secte quelconque ? Hypocondriaques ? Ou juste histoire plus banale, moins sombre, anniversaires ancrés dans ses souvenirs ou quelque chose comme ça. Ou juste trip chelou. ) ( Oui, il faut être moi pour comprendre quelque chose à la manière dont je voulais justifier ça. /out Remarquez ensuite que j'ai abandonné l'idée des parents malsains, mais bon. C’ÉTAIT DRÔLE )
Odorat sensible, sa mère lui faisait sentir des épices, le beurre fondu et autres = elle était aveugle. Il suit les parfums qui l'intéressent et renifle les écorces, cherche des sèves sucrées, du miel aussi. Frotte la pulpe des arbres contre sa peau. Sent toujours bon. Suçote les mousses humides et mange une partie de ses récoltes. ( Récolteur, il a un bon nez, un bon touché, il est doué pour trouver de la nourriture. )
Il collectionne des échantillons de terre et réduit des pierres/caillots de terre en poussière, puis les transforme en peintures. Tente aussi avec les fleurs. ( CF peut servir pour la rencontre entre son père et sa mère, background = père peintre qui a séduit sa mère aveugle en lui parlant des couleurs, en lui faisant sentir, goûter et autres. )
Aime tresser les cheveux des mères avec des feuilles, des cailloux, des coquillages. Il leur fait des parfums.
Il essaie de devenir une fée en priant les arbres ou les sources, cours d'eaux, rivières. Veut jouer avec les esprits. Trouve que les insectes fluorescents ressemblent à des friandises. Jalouse Peter. Il veut lui voler la poussière de fée pour voler avec les dragons et devenir une fée. ( Au moins fantoche, il n'est pas trop bête non plus. )
Pinceau = une brindille avec ses cheveux attachés dessus ( il les a arraché ), le tout avec un lacet autour. ( Lacet de chaussure = une de ses chaussures lui échappe tout le temps ? )
Peint des oiseaux et des machines volantes. ( Probablement gamin des années 1990/2000 )
Ecailles de bois qu'il colle avec de la résine sur tout ce qui l'intéresse. Aime l'argile, passionné d'arômes, d'épices. A des ballons qu'il a trouvé dans la forêt = en réalité se sont des Monstres en stase. Ils sont chauds et flottent seuls, paisiblement. ( A creuser. Fin possible = il finit mangé par ses ballons un jour. ) ( Sérieusement, j'avais pensé à sa mort avant même d'avoir terminé de le créer..... Mon dieuuu. )
Fleurs fanées importantes.
Baies et fruits amoureusement pressés, il fait des jus et passe son temps à savourer des mûres ou autres, ses petites mains sont couvertes d'écorchures.
Il aime le bois souple et s'enroule près des pierres chaudes. Le jour, il lui arrive de somnoler dans la lagune et d'immoler le jour sous ses paupières. Regarde les sirènes de loin et s'éloigne dés que l'une d'elle approche. ( Il leur laisse parfois des cadeaux ? )
Aime barbouiller les choses de boue et fouille dans les lianes. Il mange peu de viande.
Fait sécher ses confections en argile un peu partout.
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AMBROSIA

Personnage avec chien tout foutu en l'air.
Un vieux voyageur, le mec qui a tout vu. Habits de cuir et de fourrure, pas engageant, il se trimbale avec des pistolets, un arc et des poignards. Maigre à faire peur, cerné, grand et profondément flippant. Il peut tuer des gens pour leur voler leur demeure, surtout en hiver. Il n'a plus d'identité, pas de nom. Il se lave peu, parle peu, mange peu- il observe surtout, toujours aux aguets, il a de longues mains sales et un regard inquisiteur.
+ roux sans âge, cheveux longs crasseux en catogan foireux. Barbe blonde en friche irrégulière, moustaches tressées.
+ yeux noirs, légèrement rouges au soleil.
+ quarantaine déglinguée, quand il tend les bras et qu'il siffle, des oiseaux se posent tout le long de son bras. Parfois, il leur brise le cou et les mange.
Bouffe cru, dépouille les gens, il cherche une boîte à musique. Il n'aime pas le froid.
Storyline = il était fils de prince, dynastie démente vivant dans un château en ruine. Sa famille entretenait une illusion de grandeur, en réalité sa mère se prostituait, ses sœurs se prostituaient, son père se prostituait- on prostituait même les animaux de la famille. Ils n'avaient plus aucune terre ni aucun pouvoir depuis plusieurs générations, mais ils sont tous tarés et consanguins, ils prennent le thé sur un balcon décrépis et organisent des bals avec des statues. Le voyageur est le seul enfant né d'un étranger depuis six générations, son père était juste un chasseur ayant mise sa mère enceinte ; elle a gardé l'enfant, convaincue d'entendre les arbres lui murmurer qu'elle ne devait pas s'en défaire. Pas morte en couche, mais elle a perdu beaucoup de sang et attrapé un virus qui lui a paralysé un bras.
Ils sont tous blonds ou châtains clairs aux yeux cuivrés. Le voyageur était différent, on l'a un peu tenu à l'écart, mais pas totalement rejeté. Il a grandis entourés de fous, et sans le devenir, il a vu ses capacités intellectuelles en être grandement affectées ; pas forcément en mal, puisqu'il était au contraire extrêmement créatif, et dans la moyenne intellectuelle de son époque. Il en a gardé un sens morale douteux, une logique biaisée et des pensées bordéliques.
Sa mère le forçait à dormir dans des arbres en hululant qu'il était l'enfant de la forêt. Un jour il a attrapé une pneumonie et a faillis mourir. ( Sept ans ) Dans ses délires, un esprit prisonnier lui a parlé en le sommant de venir le délivrer ; il était enfermé dans une pièce secrète des ruines, qu'on ne peut atteindre en plongeant au milieu des ronces. Il a foutu le feu aux ronces et attendu. Sa famille a cru à un signe divin, châtiment quelconque. Quelqu'un a lancé le délire, les autres ont suivis = forte empathie entre les membres de la famille. Ils s'entraînent mutuellement, sauf Pluie qui est complètement autiste. Ils se sont enfuis dans la forêt et jetés dans le lac le plus proche. Le plus jeune de la fratrie s'est noyé.
Le voyageur a attendu que l'incendie se calme, puis il est entré dans la pièce qui était en réalité un météore creusé au-dessus duquel on a construit le château. A l'intérieur il y avait un cercueil au couvercle de verre dans lequel se trouvait enfermé un nuage.

Migraine = la mère du voyageur.

Floriane = tante. Obsédée par la fécondité de la terre, elle danse les jours des pluies et baigne ses enfants dans la boue. ( Imprégnés des bienfaits de la terre = Gadoue est un enfant spéciale, il a hérité des anciens dons de la famille = il développe une addiction à la boue et commence à devenir une sorte de terreau vivant ambulant. ) Elle prend soin du jardin du château, avec ses enfants, et celui-ci est de ce fait impeccable, ce qui ne manque pas de sembler étrange au milieu des ruines et du désordre ambiant. Elle sème et plante partout, s'absente parfois de longs jours dans la forêt pour "prendre soin des bois". Elle ne supporte pas le bruit et est sujette à des crises de violence pendant lesquelles toute la frustration accumulée au cours de sa vie lui revient en une énorme vague. ( Frustration face à son pouvoir de fécondité limitée, elle a perdu deux enfants en couche, frustration liée à la déchéance de sa lignée ( dans des moments de lucidité ), somme de frustrations stupides accumulées au fil des ans, ce qu'elle voulait et qu'elle n'a pas pu posséder. )
Fredonne souvent, regard fixe, ses yeux sont d'un orange terne, ses cheveux lui arrivent aux omoplates, crasseux, originellement blond cendré mais toujours trop sales.
Elle se griffe les paumes, tire ses cheveux quand elle est angoissée. Ses lèvres tremblent quand elle ne sait pas quoi dire.

Reynaldo = oncle, mort avant la naissance du voyageur. Il a eu cinq enfants avec Floriane, dont deux morts en couche.

Grimace = cousin.

Gadoue = cousin.

Samuel = cousin, le plus jeune, mort noyé.

Maxime = tante masculine.
Mireille = tante borgne.
Pluie = cousine. ( Muette. Construit des cerfs-volants. Elle est convaincue de les avoir inventés. ) Autiste, elle ne comprend pas ce que lui disent les autres la plupart du temps. Elle ne veut pas qu'on la touche, elle n'aime pas le bruit, mais elle se roule souvent en boule contre des arbres. Elle a des problèmes de perception et comprend les choses de manière différentes. Pas d'intuition, elle doit tout calculer, veux tout comprendre et tout prévoir. Elle ne supporte pas les imprévus et se met à trépigner si on ne lui explique pas une journée, et si l'explication ne correspond pas à ce qui se passera lors de la dite journée. Cela arrive très souvent. Capacité de concentration très forte, elle voyage dans sa tête. Elle est elle même une sorte de cerf-volant humain.
Châtain foncé/auburn aux yeux couleur de rouille, bronzée des bras et des jambes. Le reste de son corps est pâle comme le lait. Elle a des tâches de rousseur sur les épaules et tout autour de yeux.
Elle dort entourée de cerfs-volants et déteste l'orage. Elle ne sort pas quand il pleut, elle se roule en boule et souffle entre ses cheveux, ou joue avec la poussière et les gravats. Elle sait coudre. Elle aime se mettre dans des angles, des coins, des choses carrées. Sont lit est dans un angle, à l'ombre, loin des lumières. Les couleurs des cerfs-volants ont l'air douces et fanées, elle imagine être dans un tombe remplies de fleurs au doux parfum. Elle aime la sensation de la léthargie. Elle trouve la terre chaude intime et rassurante. La boue chaude fait son bonheur. Elle veut voler.
Gadoue peut la comprendre, c'est lui qui donne les indications quant à la manière de se comporter avec Pluie.
Féxilie = cousine.
Odette = cousine.
Daël = oncle.
Ulric = oncle.
Téoxane = sœur du voyageur. Née d'un autre inconnu.





Le chien : magicien ayant foiré une métamorphose en dragon. Il a des écailles au museau et sur les coussinets. Labrador aveugle d'un œil avec un croc cassé, pelé de l'arrière train, il crache des fumerolles et sa bave devient parfois bleue. Sourd d'une oreille, il transforme les odeurs en couleurs = trip constant. Regard vide et aboiement dénué de conviction. Il boîte et le voyageur l'abandonne parfois derrière, mais le chien finit toujours par le retrouver.
Il veut la boîte à musique pour inverser sa transformation, mais il l'a oublié.
Boîte à musique : fée prisonnière devant résoudre cent vingt malédictions avant de retrouver sa liberté. Sa boîte à musique change toujours d'emplacements après qu'on ait exaucé un vœux. Il lui reste seize vœux à accomplir. Elle est acide, furibonde, amère, grincheuse et perpétuellement défoncée. "Les étoiiiiiles, les étoiiiiiles me manquent PUTAIN, est-ce que tu as déjà mangé de la poussière d'étoiles, non hein, NON PAS VRAI ? Misérable merde humaine, ahah, AHAHAH EST-CE QUE J'AI L'AIR VRAIMENT AMUSÉE PUTAIN ?! PARCE-QUE EN VÉRITÉ, JE CHIALE INTÉRIEUREMENT. OHOHOH."

Maestro - C'est un nuage enchanté par un vieux magicien qui voulait aider des paysans à avoir de bonnes récoltes. Mais un jour une tempête l'a dispersé aux quatre vents, et il s'est reconstitué bien des années après, amnésique. Il errait en pleurant à travers toute la région quand il a été enfermé par un ancien dirigeant de la famille pour servir leur dynastie, mais on l'a oublié au fil des siècles. Avant on venait le voir et lui parler, mais ils sont devenus sourds à ses appels à force de "rejeter le monde" = ne se reproduire qu'entre eux.
Il peut parler par la pensée et faire tomber la pluie. Il ne s'est pas aigris au fil des millénaires, mais a développé une passion pour la musique et passe son temps à rameuter l'orage partout. Il s'est appelé Maestro car il dirige l'orage comme un orchestre. Il compose des musiques au-dessus des villes et des villages, forçant les gens à écouter ses compositions. Parfois il foudroie des gens qui l'énervent en ne comprenant pas la beauté de son oeuvre.

DIATEL - ( pivert ) Un enfant qui parle aux os des animaux = enfuis de chez lui et s'automutile avec des ronces pour parvenir à une transe extatique. Sa mère l'enfermait dans un placard et congelait des bébés. "Regarde tes frères et sœurs ! PETIT CHANCEUX."
Il vit dans un terrier caché à l'abris de massifs de plantes épineuses, au bord d'une route forestière. Il cherche des animaux morts à l'aube, afin de ramener leurs os dans sa tanière ; il leur parle, ce sont ses amis. Il les taille pour en faire des armes ou des instruments de musique. Quand il leur parle, les os vibrent légèrement, une vibration s'élève de leur moelle. Ils chantent. S'il les colle contre sa gorge, il peut parler avec leur voix. Il a de longues mains fines et des ongles crasseux, des paumes écorchées, des bras raturés de cicatrices, jusqu'aux poignets et sur le dos des mains. Lors de ses crises mystiques il entend la Terre qui chante et qui hurle, et murmure, et soupire. Elle lui raconte qu'il est un faune et qu'il doit grandir et devenir assez fort pour enlever des jeunes filles dans les villages et perpétuer sa race. ( Ou les villes. Brouillard, redingote quand il sera adulte. Attire ses proies avec des cigarettes qui répandent des odeurs de forêt. Les substances hallucinogènes n'ont pas d'effet sur lui. Sourire langoureux, il sème des enfants sauvages derrière lui, des petits de faune qui quittent leurs parents pour aller vivre dans les bois, quand ils survivent à l'accouchement et à la ville. )
A la pleine lune, il voit des bébés morts-nés qui pendent des arbres. Il est sensible à la lumière de la Lune. Elle lui fait perdre la raison, il devient pures sensations, accrues, sublimes. Le monde est d'une netteté absolu, mais il est incapable de s'exprimer. A l'adolescence, il commencera à rôder dans les bois, accroupis. Il peut engager des courses fluides, sans jamais se prendre les pieds ou se faire griffer par les branches ; en symbiose total avec la forêt.

Diatel ( pivert) - Kalina/Kalinka ( obier ) - Potok ( né près d'un torrent ) - Sivoïar ( soleil blanc ) -Starodoum ( qui chante des chansons anciennes )


Galata- Un homme qui vit dans une poubelle. ( Surnom : Gal', comme Gale. Brebis galeuse. ) Élevé des souris, des rats, des insectes. Dresseur de mouches. Il sait danser, une danse lente et hypnotique. Il pue. Il pue comme un cimetière et comme une décharge. Il a un collier d'ampoules autour du cou, son pantalon est cousu de déchets. Il a de longs cheveux châtains emmêlés qui lui descendent jusqu'aux fesses. Il les a natté, ils sont crasseux et blondissent vers leurs extrémités, en boucles sèches. Un long visage glabre aux yeux gris cernés, des cendres pourpres et vertes. C'est un visage propre et pâle, luminescent , emprunt d'une luminosité bleue. Sa barbe est blonde, quand il ne se rase pas tous les jours, elle fait un duvet pâle et lumineux sur ses joues. Ses mains sont très sales, contrairement à son visage. Elles sont épaisses, veineuses, avec des doigts forts, des phalanges poilues. Elles rougissent vite.


Un nécrophile qui ne peut pas regarder les gens dans les yeux, il ne peut détailler que les morts. Extrêmement timide.
Un enfant qui peut se transformer en oiseau. ( Typé indien. )

Kenta - Petit asiatique doux comme un chaton, évanescent comme une brise d'automne. Léger comme un parfum, mince comme une branche de saule- souple et pâle, fébrile et cacochyme. Un gamin aux aguets, plutôt inquiet, plutôt animal. Il a de grands yeux noirs, de longs cheveux lisses qui ébouriffent et qu'il démêle tout le temps. Il sourit souvent, joue avec son ombre et tisse des fleurs, des brindilles, des feuilles. Il réduit les pétales séchés en poudre parfumée, puis les enferme dans des petits sachets. Il aime le regarder et renifler le parfum de cette poussière de fleur, quand il est triste. Il pleure sans faire de bruit et rit doucement. Il comprend tout, donc il a peur de grandir. Ses mains tremblent, il n'a pas le touché sûr et une vue mauvaise. C'est un prématuré. Il a l'oreille absolue, une grande attention pour les bruits, les chants, la musique. Il joue d'une petite flûte en bois et s'extasie sur les sons qu'il trouve beau. Il aime le bruit de la neige et de l'écume, le chant de certains oiseaux et le bruit du vent quand il caresse les choses. L'orage le rend euphorique, la pluie l'excite, le vent trop fort le rend nerveux. Quand la foudre claque, il éclate de rire et se met à danser. Les soirs de pleine lune, il est blême et silencieux, ses mains ressemblent à des cadavres d'oiseaux. S'il y a trop de bruits, il se sent agressé et peut péter un câble, se mettre à trembler et devenir incohérent, dans une sorte d'extase semi-démente. Dans les foules, il se met à hoqueter ou chatonne. Il a l'air défoncé. Trop de voix. Ses oreilles frémissent.
Sa mère est morte en couche pendant qu'elle accouchait de sa jumelle. Son père l'a élevé dans les montagnes ( il était bûcheron ) mais un jour il a amené son fils dans la forêt et l'a abandonné pour se remarier. Il l'a laissé dériver sur un tronc qui descendait la rivière pour faire une offrande à l'esprit des eaux. Ce dernier l'a conduit en lieu sûr parce-que l'enfant a su le charmer en chantant; Kenta a été élevé par des statues qui habitaient une ville de pierre cachée derrière une cascade. Elles ne bougeaient pas mais pouvaient lui parler. Elles étaient raffinées et belles, mais un jour, il est partit pour trouver un remède afin de les délivrer de leur malédiction. ( Avant c'était une ville d'elfes, mais l'esprit de la rivière les a transformé en statues pour les punir, car leur prince a enlevé sa fille ( il l'aimait, ou croyait l'aimer ) qui a choisis de se transformer en coquillages pour lui échapper. Le prince en a fait un collier pour porter son aimée contre son cœur, mais il a été volé par des aventuriers une fois la ville transformée en pierre, et ce trésor laissé autour du cou d'une statue sans défense. Kenta doit le ramener et le jeter à la source de la rivière pour délivrer la ville de la malédiction. ) ( + collier aux vertus magiques, fertilité, charme accrue et voix pouvant charmer les eaux. )
Abandonné à quatre ans.
Il part à dix ans.
Voyage deux ans.

Petit maigrelet à longs cheveux châtains ondulés, yeux gris, courte barbe châtain/blonde/rousse. Voix grave et profonde malgré sa petite stature, il chante dans un groupe, compose des textes. Il est aussi batteur.
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Un enfant pouvant matérialiser ses parents morts. Caressé par leurs bras froids, bercé = ils n'ont pas de personnalité et se contentent de lui apporter des choses primaires, ce sont des parents sur mesure, des pantins, qui répondent à ses besoins basiques. Frustration, il ne peuvent pas agir au-delà de ces besoins là, il manquera toujours de quelque chose. Compense en se mettant en danger pour être certain de les voir intervenir.
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Personnages d'un rêve du 20/10/2014

Brièvement : Dans un vide étoilée, sorte d'océan cosmique plein d'astres flottants qui dérivent. Courants fluctuants de couleurs, nébuleuses qui se délitent. Des terres éparses parfois.


Alexia- Fillette ayant assassiné sa mère qui enchaînait les grossesses avec des hommes différents. Elle faisait taire sa fille en lui collant une cuillère dans la bouche, et cette manie lui est restée. ( Cuillère de miel ou de confiture. ) Elle choisissait de manière plus ou moins aléatoires ceux qu'elle gardait, et envoyait les autres au "Palais de l'enfance", une sorte de prison où on enferme les enfants dont on ne veut plus. Ils n'ont plus le droit de sortir.
Alexia est la plus vieille, douze ans. Elle a tué sa mère en la droguant, puis elle l'a pendu au dessus du vide, au rebord de la terre où elle vit. Ensuite, elle a coupé la corde et regardé son corps disparaître au gré des courants obscurs mêlés de lumières liquides.

Triplés ahuris- Bruns blafards aux yeux noirs, cheveux courts ébouriffés. Impossibles à identifier. Ils ne parlent qu'entre eux et passent leur temps à attacher des choses entre elles pour former des colliers qu'ils créent tous les trois de concert. Puis ils les enterrent ou les cachent.

Régis- Le plus jeune. Il a un pouvoir de projection astrale, qu'il utilise pour se promener en dehors du Palais. Blond aux yeux noirs, souriant, espiègle. Mauvais également. Personne ne sait où est caché de véritable Régis, il n'apparaît que via des projections astrales.

Princesse- Elle doit se marier à un beau jeune homme. Mais ce dernier est poursuivis par la mort qui est une vieille amie de la Princesse, il espérait justement lui échapper en l'épousant.
Elle pourchasse des illusions qui lui sont envoyées par quelqu'un d'inconnu et aboutit au Palais de l'enfance. Outrée, elle adopte les triplés et enlève Régis, qui est leur frère. ( Ou plutôt sa projection astrale. ) C'est Alexia qui lui suggère le tout, puis qui réclame l'aide la Princesse pour assassiner sa mère. ( Se procurer la drogue. ) Ensuite, ils partent tous ensemble, la Princesse veut les ramener chez son futur mari- ils se perdent.
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Personnage utilisant un bouc comme instrument de musique. ( Tend des cordes entre ses cornes = forme de lyre. ) Ce dernier bêle parfois pendant la musique, étrange harmonie.

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28-07-2014 à 20:43:32
CODE BARRE : P567802022015

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ohio
> Voudrait visiter Amsterdam.
> A faillit réussir en séduisant une Hollandaise, mais il n'a pas supporté l'attachement grandissant qu'elle avait pour lui. Il l'a quitté juste avant le départ, changeant d'état dans la journée pour finir dans un squat où il a détroussé des junkies.
> Il a posé pour des étudiants en Art. Parfois légalement, parfois non. ( CF Clyde Tommy "Malachite" )
> A déjà tourné dans certains... Films, et autres vidéos douteuses.
> Il s'est déjà prostitué, et a même vogué sur les services de webcam payants d'internet.
> Nageur. A déjà fait de la boxe. Et de la course à pied. Et du vélo. Et dieu sait quoi encore.
> A travaillé dans un bar, dans une boîte de nuit, vendu des dessins/peintures, roulé des gens, voler et revendu des choses... Nombreux petits boulots légaux ou pas.
> A déjà bu son urine pour survivre. "C'est stérile et bon pour la santé. Ouais."
> Quelques jours avant son arrestation, Bartel était allé se recueillir sur la tombe de Brocéliandre. Il a trouvé deux noms gravés sur la stèle : celui de Brocéliandre... Et de son enfant, mort avant d'être né. Un enfant du nom de (nom de forêt). ( Le jour où il a découvert le cadavre de Brocéliandre, sa grand mère gâteuse balbutiait "un mot, un mot pour toi", mais il s'est enfuit fou de douleur, et n'est jamais revenu pour avoir ce mot. Il n'a pas été à l'enterrement de Brocéliandre. Il a fugué, et utilisé une fausse carte d'identité qu'il avait depuis un certain temps pour changer d'état en toute discrétion. Il s'est même coupé les cheveux et barbouillé le visage d'un maquillage gothique, pour disparaître aux yeux de la police.
> A vendu des ventilateurs. Et des cuisines. Il a été masseur au rabais pendant un temps. ( On se demande qui a accepté de l'embaucher ; probablement des gens peu scrupuleux et peu regardants. ) Étrangement, il était doué.
> Il a été le modèle de quelques photographes... On peut trouver des photos de lui dans quelques revues douteuses. Toutes orientations sexuelles confondues.
> Il a travaillé pendant très peu de temps dans la restauration sur le bord des autoroutes... Ça n'a pas très bien terminé. Surtout pour ses employeurs. ( Vandalisme et vol de l'argent de la caisse quand il était viré, parfois. )
> Il a déjà vendu ses déjections à des laboratoires pour gagner de l'argent. Sa flore bactérienne est d'une improbable vigueur, extrêmement saine ; on a transfusé sa merde de qualité dans d'innombrables veines.
> A bien évidemment déjà fais les poubelles pour se nourrir. Toutes les poubelles qui lui tombaient sous la main. Ou bien enfourner furtivement les restes de nourriture dans les cinémas et les fast-food. Il n'a pas hésité manger ce qu'il trouvait par terre.
> S'est régulièrement introduit dans des maisons pour trouver à manger... Maître de l'effraction. Il lui arrivait aussi de faire un brin de toilette.
> "Les hérissons sont des animaux qui craignent le froid, du coup pour se réchauffer, il se rapprochent les un des autres, mais plus il se rapprochent, plus ils prennent le risque de se blesser indubitablement." > SNOOOOOW

>Parler de la Louisiane avec Snow.
> Lien avec Loren.
> Lien avec Vivian.

>Dessine dans le jardin, ou dans le cimetière.

> Il a déjà boxé pour gagner de l'argent, ou simplement participé à des combats illégaux. Il continue de s'entraîner à Alcatraz, dans le vide... La plupart du temps.
> Il courrait et nageait régulièrement avant d'aller en prison.
> Sportif de manière général. Ce qui l'aide à canaliser son immense énergie.
> Bartel a des frénésies de lecture durant lesquelles il peut engouffrer plusieurs œuvres à la suite ; mais il ne lit pas avec constance.
> Le orange le met presque en valeur. Presque.

> Quelque peu habitué de l'Isolement.
> Saez, Anéantis.


Sa cellule n'était pas bien grande, son absence de couleur aurait fait suffoqué un arc-en-ciel et son odeur laissait à désirer, mais Bartel laissa la vérité le pénétrer, l'emplir, aussi glacée et douloureuse qu'un couteau glissé dans la blessure : c'était là sa demeure pour les années à venir. L'idée lui semblait saugrenue, vaguement incompréhensible et plutôt révulsante- mais lointaine également. Cela faisait bien longtemps qu'il n'était pas resté plus d'un mois ou deux dans une même place. Qu'on puisse le contraindre à la sédentarisation et à la cohabitation perpétuelle avec un nombre important d'êtres humains n'arrivait pas encore à l'inquiéter ni a le mettre en colère. Doté d'un certain sang froid et d'un pragmatisme mesuré, Bartel appréhendait cette fois-ci sa situation avec la calme incompréhension d'un mouton, passif et intrigué à la manière d'un animal observant posément l'agitation humaine. Il refoulait sans trop de mal tous les sentiments qui auraient dû intervenir pour le faire exploser, se contentant de regarder en face, dans le blanc des yeux, sa vie avec air septique et vaguement intéressé, comme si il étudiait l'existence d'un autre homme. Une sorte de drame non dénué d'une ironie suspecte, ce qui en faisait un spectacle assez divertissant.
Son esprit mettrait probablement plusieurs jours avant de parvenir à lui faire réaliser vraiment ce qu'il était en train d'advenir de sa liberté tant chérie et clamée, cette liberté dépravée dont il faisait désormais les frais pour en avoir user une fois de trop. Pour le moment, le Faune ne se sentait guère concerné par la prison dans laquelle on l'avait d'ors et déjà parqué, par les années de réclusion qui s'annonçaient à lui, ni même par l'odeur étrange des lieux, enivrant mélange de parfums qui évoquaient tous à la fois la foule et l'enfermement. Deux notions qui n'avaient sans aucun doute pas à cohabiter, moins encore dans l'esprit d'un vagabond aux airs d'aventurier du septentrion... Mais tout cela lui passait pour le moment bien pardessus la tête. Le Faune se contentait d'observer ce qui lui tombait sous le nez depuis son procès, sans réussir à s'investir émotionnellement dans ses propres affaires, plongé dans une bienheureuse et insolente sérénité. Les jurés avaient même eu un certain mal à croire que l'homme tranquille et visiblement sélénite qui leur faisait face pouvait avoir commis tous les délits qu'on lui imputait, qui plus est en l'espace de seulement vingt quatre heures ; et mordu un agent de l'ordre jusqu'au sang avec une fureur animal lors de interpellation, en prime de tous les autres motifs d’incarcération qui avaient lancés la police à ses trousses. Ce qui ne les avait pas empêcher de le déclarer coupable. Ce à quoi le principal concerné avait répondu avec un haussement d'épaules et un sourire affable, comme on eut accueilli avec partialité une juste punition. Une sagesse impressionnante de la part d'un vagabond à la civilité douteuse, accusé de tant de charges... C'était ce qu'avait pensé le tribunal tout entier, sidéré et même impressionné par l'incroyable sang froid de Bartel. Personne ne se doutait alors que le Satyre tournait à vide, et que son corps avait simplement enclenché le pilote automatique. Pendant ce temps, son esprit errait probablement quelque part, loin, très loin de cette carcasse qui lui coûtait tant de plaisirs et tant de peines... Les derniers jours avaient précipité sa chute, et il n'était pas encore près à faire face de lui même. Cette démonstration de force qui lui valut tant de respect silencieux n'était en fin de compte rien d'autre que totalement étrangère à son comportement réel. S'il avait été lui même, Bartel n'aurait jamais montré autant de dignité ; son insolence toute naturelle n'aurait pas semblé emprunte de candeur, et sa témérité à sourire et à courber l'échine comme si de rien n'était aurait été mieux employée -de son propre avis- à hurler en jurant copieusement, le tout avec la volonté de faire le plus de bruits et de dégâts possibles. Avec la force de l'habitude, il se serait enfermé dans la spirale infernale de le rhétorique insultante et vaseuse d'un faune fripon, rôle qui lui convenait ô combien à merveille. Il aurait fait son possible pour uriner dans le tribunal, se rendant coupable à la fois d'exhibition et de manque de respect à une institution de l'état, se serait fait vomir sur l'avocat de la défense et aurait déchiré les documents de sa propre défense avant d'en mâcher bruyamment les lambeaux- quelque chose d'approchant, en tout cas. Le tout en soutenant l'assemblée d'un regard méprisant, affublé d'un sourire narquois, et sans jamais cesser de tambouriner des mains. Cela ou tout autre action de provocation gratuite, dans une furie adolescente qui aurait exorbité les bonnes gens à travers tout le pays... Que de bien savoureuses perspectives qui auraient tissées l'étendard de sa dernière bravade. Il aurait dû réaliser tous ces grands actes et briller par sa puérilité faunesque, fier au fond de lui même de s'être éloigné de la sympathie publique, rengorgé à l'idée de déplaire.
Au lieu de quoi, étranger à lui même, Bartel avait fais preuve d'une attitude absolument exemplaire.
Il avait souhaité une bonne journée à l'assemblée d'une voix calme et grondante, rattrapé courtoisement une vieille dame qui s'était probablement déplacée pour occuper ses longues et fades journées en assistant à des procès -activité des plus stimulantes et intéressantes, sans nul doute-, et dont les mouvements hagards l'avaient conduite à trébucher, puis, le plus naturellement du monde, discuté plaisamment avec les hommes qui s'apprêtaient alors à le conduire vers la prison. Ils avaient ris ensemble avant qu'il n'atteigne Alcatraz, ce cailloux bétonné. Jusqu'au dernier moment, il avait été le prisonnier parfait, humble, docile, presque repentant. Aimable. Courtois. Avec un doux regard de bovin, un air gentiment défoncé qui avait plu à tous.
Le personnel d'Alcatraz aurait mille et une occasions de constater à quel point Bartel n'était rien de tout cela, une fois ses esprits retrouvés. Mais pour le moment, le Faune continuait de briller pas son absence de personnalité, comme si on l'avait mis sous prozac avant de lui présenter sa nouvelle niche. Attendait t'on maintenant de lui qu'il se mette à remuer la queue... ?
Après avoir jaugé sa cellule d'un œil vide, le vagabond -ferré- sourit vaguement comme pour contenter des spectateurs invisibles, insistant bien sur la largeur et la durée de cette expression factice. Peut-être chercha t'il un instant à se convaincre lui même. Puis se laissa tomber contre un mur, ferma les yeux, et tenta de mettre la main sur toutes les émotions qu'il avait rejeté depuis son arrestation. Maintenant qu'il était seul, que quelques jours avaient passés, son âme gelée devait pouvoir refaire surface, s'approprier cet automate qui lui servait de corps. Quel dommage, vivre ainsi aurait été diablement plus pratique... Mais son écœurant jeu d'acteur, qui consistait à s'adapter sans conditions à un publique donné pour survivre, avait assez duré. Une partie de lui continuait de geindre, refusant de s'avouer vaincu, refusant de s'abandonner au désespoir qui l'avait fait craqué un deux semaines auparavant. Il était temps... De retrouver ce chaos d'émotions, de pensées et de pulsions dont l'épanouissement subite avait provoqué la deuxième dislocation majeure de son existence. Et malheureusement, cela n'eut rien d'ardu. Tout lui revint en bloc. Son cœur manqua au moins deux battements, tout son corps dû se figer sous le déferlement soudain de sentiments qui entamèrent de nouveau sa conscience. Comme des coups de hache portés à une forêt primaire. C'était à lui. Ce chaos lui appartenait, tout entier, dans sa complète horreur, dans son immense excès, dans sa violence immuable. Voilà donc quel était son dû : l'éclosion douloureuse d'un milliard de cris dans sa gorge, d'un milliard de tremblements contenus dans chaque nerfs. Souvenirs.
Il lui fut infiniment désagréable de se rappeler que l'imprudence excessive dont il avait fait preuve cette fois-ci ne devait rien à une conséquence naturelle de son imbuvable caractère. Ô combien désagréable de se rappeler que son état actuel devait finalement assez peu à son interpellation, à sa conduite en ces lieux où il perdrait probablement la raison une fois pour toute.
Non, en effet, il ne devait son entrée à Alcatraz qu'à un seul, unique et déterminant facteur, un catalyseur maudit qui endossait toute la responsabilité de son existence présente, même après sa disparition physique du monde impitoyable. Même après dix sept ans d'absence dans cette vie qu'il s'était construite en errant sur les routes. Il tenait en un mot, pas même un véritable mot d'ailleurs ; trois syllabes altérées pour en tuer la musique.
Brocéliandre.

Brocéliandre, c'est le nom d'une forêt qu'on a mal retranscris. Il y a un r en trop, ça fait sonner mauvais. Et c'est bien le but. Ajouter une lettre, comme un grain de sable dans les rouages, une couleur vive pour trancher sur le noir. Histoire de perturber l'oreille, d'agacer un peu la langue. Parce-que Brocéliandre, ça coule moins bien, ce n'est plus tellement mélodieux. Ça râpe un peu, c'est plutôt laid à lire. Et quand on s'y connait un peu en légendes arthuriennes, on fait généralement une petite grimace : oui, ce nom cloche. Et on l'a fait ainsi en toute conscience de cause. Ainsi naît le malaise, dés les premiers échanges.
Le premier échange, d'ailleurs, entre Bartel et Brocéliandre, fut d'un type assez particulier. C'était en juin, sur le bord de la route. Un été bleu plein de broussailles et de bruits agaçants. Surtout de bruits, traçant des paraboles douloureuses dans l'air épaissis par la chaleur. Le plus horrible d'entre eux n'appartenait cependant pas à la faune locale -grillons, oiseaux, adolescents jacassants, voitures vrombissantes-, et pour cause : c'était là une espèce nouvellement importée. Un animal de haute taille au corps mince et pâle, aux cheveux noirs dégoulinant comme de l'encre de chine. Une fille ; un cadavre de fille, apprêté de manière tout à fait bizarre. Elle portait du noir, un acte de bravoure ou de stupidité sous ce soleil ardent ; mais en assez petite quantité -cuir déchiré, martyrisé de clous, collier de feutre enserrant une gorge blafarde, jupette fleurie de froufrous rouge sang retombant sur des jambes osseuses dévoilées par d'inégaux collants en résille aux motifs épineux-, en assez élégante insuffisance, pour dévoiler les textures de sa peau avec une forme toute particulière de lascivité morbide. Là où les veines sinuent à fleur de chair, dans le creux bleu du coude. Un genoux exhibé, une large bande de peau au-dessus du nombril, comme une langue de sable blanc. Un corps étrangement découpé, dévoilé en zébrures dentelées, en éclairs de cuir, gainé de tissus noirs cousus et déchirés à l'envolée. Dans le détail, elle exaltait sa chair.... Puis tendait le cœur de cette floraison qu'évoquait son corps mince, festonné de peau noire luisantes et d'épines argentés ; son visage, qui dominait ce merveilleux carnage.
La fille avait un port altier alourdis de cuir lesté, qui dégageait une incroyable force. Sa semi-nudité cadavérique et provocante asséchait la gorge aussi bien que l'été, mais c'était son profil qui produisait la plus forte impression ; si acéré qu'il aurait pu blesser quelqu'un, qu'on aurait pu l'utiliser pour tuer : c'était une arme blanche absolument exquise. Un de ces poignards d'apparat au manche magnifiquement sculpté. Mais son fil était tranchant et pur.
Bartel l'approcha pour mieux la détailler, sans se demander un instant ce qu'il pourrait lui dire. Fasciné, il se contenta d'une lente progression bovine, traversant la route craquelée d'un pas traînant. Elle ne lui accorda pas un regard, pas un geste, pas la moindre attention. Des écouteurs dans les oreilles, les mains occupées à déchirer consciencieusement des mouchoirs à la menthe, la créature garda ses lourdes paupières fardées baissées, grimaçant légèrement un sourire amer qui dévoilait à peine une canine opaline. Ses lèvres étaient fines et maquillées de noir. Elles semblaient aussi douces que du velours, aussi minces que les extrémités d'une plaie en train de cicatriser. Parfois, elles faisaient mine de se mouvoir, très légèrement, pour esquisser des paroles silencieuses. Mais son visage entier semblait se raviser, et seul un frémissement atteignait le bout de ses lèvres, qui donnait l'impression d'un soupir discret. Sur ses traits tranchants et délicats, aussi aériens qu'inexplicablement angoissants, la moindre expression de cet acabit avait l'air de résulter d'un long processus de réflexion, comme si sa matérialité était une oeuvre d'art en perpétuel mouvement, soigneusement orchestrée. De ses interminables cils aux aquarelles pourpres, dorées et noirâtres qui entouraient ses yeux et pailletaient ses paupières, de ses ongles vernis à ses cheveux hirsutes, artistiquement décoiffés de ses doigts longilignes, et au sein desquelles flottaient deux boucles d'oreilles d'un rouge pétant semblables à des lunes sanglantes en suspension dans une nuit de cauchemars ; du moindre détail de son anatomie jusqu'à la collision explosive de l'ensemble, tout semblait donner lieu à une improbable beauté née d'un long cheminement face à un miroir crasseux. Tâtonnement, pincement douloureux des lèvres, soupirs impatients. Travailler son apparence à grand traits d'eye-liner, dans un nuage de poudres blêmes, de teintures chimiques et de vêtements déchirés, recousus, massacrés puis finalement sublimés par quelque invraisemblance du goût.
Les mains du chaos avaient conjugué leurs danses pour donner naissance à l'entière étrangeté de cette fille. Elles avaient bien accomplis leur travail, perfectionnant les appâts de ce joli brin de pâleur gothique... Jusqu'à le rendre irrésistible.
Quand Bartel s'immobilisa aux côtés de cet animal fabuleux échappé d'un cauchemar, il ne fit pas le moindre effort pour se soustraire à son charme. Il attendit son bon vouloir en silence, s'émerveillant du dessin de ses veines, de sa pâleur translucide, des extravagances artistiques du maquillage qui laissait des sillages brouillés sur sa peau, évoluait en arabesques pâles avant de s'éteindre dans la carnation laiteuse d'une pommette aiguë ; ces petites détails qui font un monde, ces insignifiants éléments qui constituent une beauté fatale. En tendant l'oreille, il pouvait capter des bribes de voix, la pulsation de la musique, qui s'épanouissaient autour des écouteurs comme les vrombissements légers d'une nuée d'insectes... Et le monde se taisait presque, se faisant son complice. Un complice bien mal attentionné, que l'adolescent remercia en silence. Partager un instant de sa vie, entendre les harmonies qui la faisaient vibrer... Vivre tout proche, au moins une seconde. Avec fébrilité. Sentir avec un train d'avance : il eut l'intuition du terme de l'attente une seconde avant que la fille ne libère son regard. Deux paupières effrangées qui gardaient prisonnières un piège des plus sophistiqué. Farandole azuré sous tentures de peau alourdies de khôl. Alors son cœur trébucha- pour mieux prendre un essor nouveau, l'instant d'après.
La fille tourna vers lui son visage émacié, délicatement modelé par la faim, ombres satinées dans le creux des joues, dégoulinant le long du nez. Elle avait un menton pointu, sobre. Des sourcils aussi bien tracés qu'une autoroute. Et des yeux incroyables, d'un bleu limpide et glacé, presque blanc autour de la pupille, d'un gris plus foncé pour tracer superbement les limites de l'iris. Là encore, c'étaient des yeux nourris par le détail, pleins d'épingles de couleurs, de croisées de nuances. Ils flamboyaient comme deux étincelles en bourgeons issues d'une branche de foudre bleu ; et l'instant d'après, ses dents brillaient d'un autre éclat. Dans un sourire cannibale, elle tira ses écouteurs, esquissant un délicat mouvement des impeccables sourcils noirs qu'elle avait retracé dans une lutte à mort face à son lavabo granuleux. Ses doigts glissèrent le long du fil comme des fûts de cristal ou les pattes d'un insecte, le bout de ses ongles pressa un bouton sur le corps compact du baladeur qui reposait dans sa paume gauche. Les tombèrent de ses oreilles, sans un bruit. Puis ses paupières s’abaissèrent à demi, languides, son sourire cessa de dévoiler ses dents de carnivore, blanches, intimidantes. Il devint d'une finesse mutine, tandis qu'une main arachnéenne semblable à un oiseau se levait pour ébouriffer les mèches noires qui suintaient sur son front. Elle ne le lâcha pas un seul instant des yeux.
D'une voix rauque et ferme, elle termina de conjurer son mauvais sort, scella l'horreur de sa malédiction. Un mot, trois syllabes, et ses yeux de cristal.

- Brocéliandre.
Il abdiqua sans jamais avoir vraiment montré de résistance.

***

N'importe qui aurait pu faire de même : se tromper, et s'offrir à un monstre. Mais n'importe qui n'aurait pas été si simple à posséder, si facile à détacher du cocon familial, que l'était Bartel à ce moment de sa vie. Il fallait avoir son âge et son étrange foyer pour être aussi enclin à se perdre dans les ténèbres langoureuses qu'offrait Brocéliandre, délicieuse obscurité qui sous les froufrous gothiques, les rideaux de cuir clouté et l'apparente ingénuité adolescente, cachait de plus sombres secrets, d'horribles intentions cannibales. A treize ans, un faune en devenir commence à sentir son sang qui bouillonne, les spectres élusifs de ses désirs secrets, il rêve déjà depuis quelques années de liberté, de grandes routes, et de vent, du vent dans les cheveux, du vent sous les aisselles pour le soulever, beaucoup de vent, toujours. On écrit des poèmes, on s'enferme dans le noir pour écouter des chansons, on cherche à s'échapper, à tous prix, mais sans rien oser faire. On romance le monde, la mort, l'amour, on romance les poignets entaillés avec fébrilité, on romance tout, jusqu'à s'en faire vomir, jusqu'à s'en crever le cœur. A treize ans on est con, plein d'espoir et de lassitude, on est brimé dans ses élans, on attend, on attend son heure, son heure de gloire, son heure de chute. Rencontrer Brocéliandre à treize ans, c'était trouver la guide idéale vers cette heure... Mais trop tôt. Rien ne l'a retenu, tout le poussait à saisir cette main osseuse pour se laisser conduire au plus profond de la déchéance humaine. La décadence lui semblait douce, car son foyer le poussait à vouloir se perdre au-delà des frontières.
Le foyer question tenait en trois mots, trois personnalités, trois boulets à ses chevilles. D'abord Liséa, la mère. Une femme éloquente, autoritaire, forte, indépendante et égoïste. Toujours engagée quelque part, toujours un combat à mener ; une guerrière, mais également une femme n'omettant pas de se réserver du temps en solitaire, pour occuper sa vie de quelques loisirs créatifs. Cultivée, passionnée, sublime et volcanique. Mais absente. Martelant pourtant des principes, inculquant avec rage des règles au cerveau tortueux de sa progéniture, redressant les lignes de conduite qui se tordaient parfois, hurlant à tout va pour faire plier l'échine d'un enfant trop rebelle. Peut-être manqua t'elle de tendresse maternelle... Pas assez de temps pour sa marmaille, trop de choses à connaître, à saisir, à donner- mais au reste du monde. Elle était là, alors, autorité flottante- fantoche pour un adolescent, car venir pousser des cris de temps en temps dans une oreille sélective ne suffit pas à empêcher un jeune garçon de se mettre dans le pétrin. Liséa n'était certes pas la mère dont on rêve tous enfant. Elle aima Bartel, sincèrement, mais souvent de trop loin. Elle le rendit curieux, ouvert, fut toujours prête à l'éveiller au monde, mais elle le laissa se diriger seul dans cette immensité. Ou presque.
Aux côté de la mère, inébranlable, quasi-omniscient, il y a le père. Braam, Hollandais, gueule austère, mise impeccable. Un homme bien sous tous rapports. Un homme dont le regard froid et les manières exquises invitaient au respect et à la crainte. Vraiment, un exemple à suivre... ? Braam, rigide dans ses principes, organisés à outrance, strict à s'en péter les dents sur des phalanges dressées, aussi sec qu'un cailloux. L'autre parent, beaucoup moins expansif, présent mais souffrant d'importants problème de démonstration affective ; peut-être même plus agacé que tendre, réellement embarrassé par un manque d'affection envers ses deux marmots. Car un enfant doit filer droit, un enfant doit écouter ses parents, se garder d'entacher le nom de la famille. Surtout, garder bien propre la façade de leur jolie maison, ne pas attirer l'ombre d'une critique, de qui que ce soit, professeur, voisin, la caissière du supermarché, les gens au cinéma. Personne. Or, il est rare que les enfants soient de parfaites poupées ; alors très vite, Braam en vient à ressentir de la gêne, de la honte. Puis de la déception. Et tout ça se lit dans son regard, dans le plis amer de ses lèvres pincées. Pour ne rien arranger, Braam est un bel homme. Tout en lui est chimiquement parfait, pas un millimètre de ses expressions ne saurait échapper même à l’œil le moins observateur. Il distille un parfum de propreté aseptisé, son sang charrie de l'eau de javel. Sa seule présence semble annihiler tout ce qui ne tient pas de la logique et du bon goût. C'est un homme digne, humble, aux silences intenses, à la désapprobation glaçante. Braam a sans nul doute des choses à cacher. Père a construit sa jolie vie toute propre de ses larges mains immaculées ; père nourrit le foyer, père est grand, père est fort et noble. Père a fuit son pays. Père est un menteur. Il s'accroche à sa petite existence médiocre, car son passé est sombre, tumultueux, purulent de noirceur... Mais jamais il n'en parle. La certitude flotte ente lui et sa progéniture, et cependant tout le monde se tait. Il ne fait pas bon de remuer ses choses là. Un éclat révélateur de vérité pourrait venir entacher sa façade de respectabilité. Ce serait intolérable.
Puis, pour arranger le tableau bancale, une touche de blondeur. Orcynie, la sœur. C'était elle le noyau de la famille. Une gentille gamine aux grands yeux gris, au visage fermé, aux regards fuyants. Orcynie parlait peu. Evidemment : asperger, autiste, complètement à côté de la plaque. Très loin au-dessus des préoccupations mineures. La créature céleste, l'ange névrosé qu'on protège à tous prix. Allez donc coller la responsabilité d'une sœur autiste à un petit garçon. C'est là un monumentale erreur. Braam et Liséa osèrent la commettre. Ils déchargèrent une partie de leur fardeau sur les épaules de leur aîné, un gamin vif et rêveur. Bartel dût très tôt apprendre à faire des concessions. Plus de théâtre ou de dessin pour lui : Orcynie apprenait le piano, le violon, Orcynie chantait, peignait à ses heures perdues, petite prodige aux boucles compulsives, à la vie bien réglée, bien remplie, toute propre et géométriquement tracée. Elle n'avait que ça pour elle, la pauvrette, le monde lui étant étranger. Alors, son éducation extra-scolaire passa avant celle de son indulgent grand frère. Il pourrait se débrouiller. Il avait moins besoin de loisirs, car après tout, il avait d'autres choses auxquels se raccrocher ; tandis que l'univers de sa sœur était restreint, c'était un huit-clôt où très peu de choses avaient leur place. Oui. Tout était pardonné. Il aurait dû lui en vouloir, mais il appris à la chérir, à la protéger, à pénétrer dans les méandres de son monde étrange. Il comprenait, pour son plus grand malheur, ce que sa sœur était, ce qui en découlait. Il conçut très tôt bien trop d'obligations à son égard. Personne ne le retint : c'était charmant, de voir cet enfant s'agiter pour le bonheur de sa sœur, n'est-ce pas ? Tout à fait charmant.
Famille atroce. Oppressante, restrictive, morne, cannibale. Trop de règles, trop de responsabilités, trop de raison, jamais assez de folies, pas le moindre salvateur écart permis. Parfois, cela suffit à vous briser une âme. Parfois, cela vous donne un enfant bien sage, timoré, obéissant. Un bon travailleur, un brave type plein de principes. Et puis parfois, on a pour résultat un homme tel que Bartel. Car il y aura toujours ce germe qui bourgeonne à l'adolescence, qu'on peut tuer, certes, mais qui ne demande qu'à s'épanouir en tortueuses méandres d'épines et de fleurs. Ces orties qu'on écrase du talon, ces mauvaises herbes qu'on arrose d'acide, qu'on vaporise avec indifférence. Tout destinait Bartel à flétrir doucement, auréolé de la grâce monochrome de la respectabilité... Mais Brocéliandre apparut et s'empara de lui.
Car il était si simple de le posséder. Une parole suffisait, un geste le fascinait, un rien émerveillait son esprit avide, cet esprit violent, sauvage et intelligent. Un être si farouche, si brutale, si passionné, si beau derrière l'inhibition. Mais également si malléable... Il ne demandait qu'à être libéré de sa famille- pour mieux s'enchaîner à une autre influence, pour mieux être guidé sur un nouveau chemin vers lequel il avait toujours tourné un regard plein d'espoir. Sans oser croire y parvenir un jour... Ou n'osant que dans le noir, les dents serrées, avant de s'endormir, quand le courage peut visiter les cœurs adolescents. Le lui offrir, ce chemin, lui faire toucher du bout des doigts cette liberté vers laquelle il se tendait de toutes ses forces, c'était s'assurer de lui appartenir.
Or, Brocéliandre parcourait déjà ces sombres sentiers, cheminait le long des routes tortueuses, faisant sa vie sans se soucier de rien d'autre que de se satisfaire. Arrivant toujours à ses fins. Ne lui manquait qu'une chose : un compagnon de route. Un animal de compagnie. Un amant. Une... Créature à façonner.
Au fond, Bartel s'offrit à elle en une renaissance symbolique, devenant son enfant. Faisant d'elle sa mère monstrueuse, son ignominieuse matrone. Et qu'elle le brise, qu'elle le modèle à sa guise ! Il avait soif de changement, soif de ce que Brocéliandre pouvait lui apporter, soif de qu'elle buvait, ce poison. Il voulait fuir. Fuir son existence ignoble de médiocrité, fuir l'infernale horreur qu'on lui avait promis avec de grands sourires confiants, cette vie raisonnable, industrieuse, où l'on brimait sans cesse le cœur au profit du porte monnaie. Du pain et des jeux. La société hypocrite et cynique. De bien jolis cadeaux, n'est-ce pas ? Des cadeaux puants qu'il avait déchiré et brûlé dés qu'on lui avait tendue la possibilité d'une orange sous le sapin, la promesse d'une existence frugale mais passionnante. Ardue d'une manière différente, bien plus tolérable à ses yeux.
Brocéliandre, divinité incarnée d'un monde en lequel il avait à peine cru pouvoir appartenir, n'eut qu'à lui délivrer un unique sourire sarcastique et carnivore pour le damner aux yeux de sa famille, aux yeux du monde entier peut-être. D'une torsion de ses lèvres ciselées, d'un battement de paupière, d'un geste de la main, elle s'empara de lui.

***

Brocléiandre n'était pas moins que lui une enfant issue d'une lignée douteuse. Sa mère, bretonne, immigrée dans la communauté francophone du Nouveau-Brunswick, accoucha d'elle sans lui offrir de père, un illustre inconnu qui ne pointerait jamais le bout de son maudit nez pour la tirer d'affaire. Cassandre eut à peine le temps d'élever sa fille durant quelques années avant de mourir d'une improbable alchimie d'alcool, de drogues et d'antidépresseurs, non sans avoir d'abord exposé son innocente progéniture à bon nombre d'hommes attirés par sa chair juvénile- sans trop de conscience, au moins faut-il lui reconnaître une cécité seulement à demi-consentit. Aveugle à tout si ce n'était son malheur, Cassandre n'eut pas la décence d'élever assez mal son enfant pour qu'il lui soit retiré, ce qui laissa l'occasion à ses compagnons successifs d'abuser d'elle en toute quiétude, avant de voguer vers de nouveaux horizons, sereins. Brocéliandre ne manqua pas d'amour : seulement de protection, et d'une réelle conviction maternelle. Sa génitrice étant cruellement détachée de la réalité, perpétuellement flottant dans son malheur, elle n'eut à lui offrir en tout que pour tout que de tendres étreintes empruntes de mollesse, des sourires lointains et des regards désolés, de ses beaux yeux bleus larmoyants et stupides. Parfois quelques sanglots, des excuses murmurées au milieu de la nuit, et de poignantes confessions sur la triste vérité de ce qu'était le monde, la vie- l'univers entier, expliqué à une enfant par une dépressive retranchée de l'existence publique, isolée de tout ce qui n'avait pas trait à son existence tout à fait immédiate, pour peu que le présent eut quelque consistance aux yeux de cette femme à la volonté d'huître.




[01:33:01] Omatao Onrdi: COMMENT DIRE
[01:33:09] Omatao Onrdi: Déjà, elle a pas de père.
[01:33:10] Omatao Onrdi: ENFIN
[01:33:14] Omatao Onrdi: Il s'est barré.
[01:33:21] Omatao Onrdi: Elle a été violée dans son enfance.
[01:33:25] Omatao Onrdi: Par un petit ami à sa mère.
[01:33:31] Omatao Onrdi: Qui est morte. ._.
[01:33:39] Omatao Onrdi: Et a été élevée par sa grand mère.
[01:33:46] Omatao Onrdi: Qui a viré en démence sénile.
[01:33:57] Omatao Onrdi: Comme elle est surdouée, elle a géré ça.
[01:34:13] Omatao Onrdi: Et elle a rencontré son premier petit copain, plus vieux qu'elle de je sais plus combien d'années.
[01:34:25] Omatao Onrdi: Qui s'est fait passé pour amoureux de sa grand mère.
[01:34:44] Omatao Onrdi: Brocé' l'a aidé à embobiner celle-ci, qui, complètement cinglée, a simplement marchée.
[01:34:56] Omatao Onrdi: Et il a vécu chez eux pendant un temps.
[01:35:14] Omatao Onrdi: Ils projetaient de tuer la grand mère de Brocé pour rafler l'héritage et se barrer.
[01:35:19] Omatao Onrdi: MAIS
[01:35:22] Omatao Onrdi: DRAMAAAA
[01:35:29] Omatao Onrdi: Brocé a découvert qu'il la trompait.
[01:35:41] Omatao Onrdi: Et elle l'a jeté, en tournant sa grand mère contre lui.
[01:35:52] Omatao Onrdi: Il a tenté de foutre le feu à leur maison avant de se barrer.
[01:36:03] Omatao Onrdi: Elle l'en a empêché et envoyé en prison.
[01:36:08] Omatao Onrdi: IL S'EST ENFUIT
[01:36:12] Omatao Onrdi: Elle a repris contact avec lui.
[01:36:32] Omatao Onrdi: Et ils n'ont plus jamais été amants, mais elle a commencé à vouloir le dominer à distance.
[01:36:55] Omatao Onrdi: Et bref, la suite tu la connais, de fil en aiguilles elle lui a mis Bartel entre les pattes à certains occasions.

EN FAIT
[20:51:13] Omatao Onrdi: Elle voulait transformer Bartel, avec un certain déséspoir.
[20:51:19] Omatao Onrdi: Elle l'aimait VRAIMENT
[20:51:26] Omatao Onrdi: Et elle voulait que quelqu'un la comprenne.
[20:51:35] Omatao Onrdi: D'où toute la merde qu'elle lui a fait subir.
[20:51:50] Omatao Onrdi: Sauf qu'il l'a "trahis" en refusant d'ouvrir les yeux.
[20:52:02] Omatao Onrdi: DONC ELLE S'EST VENGEE
[20:52:09] Omatao Onrdi: Parce-que c'est quand même une sale pute.
[...]
NON. PERSONNE.
[20:54http://www.explorateursenherbe.com/:11] Omatao Onrdi: ELLE A ETE MALHEUREUSE TOUTE SA VIE.
[20:54:31] Omatao Onrdi: Parce-qu'elle a toujours connu la vérité. ( C'ETAIT UN GENIE. Un génie diabolique, mais quand même. )
[20:55:16] Omatao Onrdi: Elle voulait juste quelqu'un pour partager sa vérité. N'IMPORTE QUI. Elle a aimé Bartel parce-qu'il était là, point, ça pu être n'importe qui d'autre.


Il se souvint de son sourire, de sa voix rauque et tranchante épanouie en mots blessants sur le pourtour satiné de ses lèvres noircies. Elle lui avait susurré sa promesse alors qu'il dérivait dans des draps de fumée, les yeux mis-clos sur le plafond crevé d'étoiles luisantes, sillonné d'attrapes-rêves tordus et déchirés, de posters profanés et de guirlandes gothiques. Tendue au-dessus de son corps défoncé, elle avait glissée une main froide sur ses joues duveteuses, laissant poindre l'éclat de ses dents acérées, et d'un autre caresse, repoussé les mèches entortillées qui sinuaient sur son front. Brocéliandre avait proféré sa tendre mise-en-garde en le touchant comme un enfant qu'on tenterait d'endormir, avec une délicatesse trompeuse, laissant glisser ses doigts osseux et ses phalanges pointues contre sa douce peau de jeune homme. Il lui avait semblé qu'on le bordait, qu'un bienveillant cadavre caressait son visage pour le préparer aux délices humides du tombeau, à l'intimité glissante des vers. L'image plairait à sa Succube, sans nul doute. Papillonnant des yeux, il lui avait sourit, quêtant mollement son approbation, sans savoir qu'il n'avait pas ouvert la bouche, que son délire silencieux n'atteignait pas Brocéliandre. Une autre sorte de folie habitait la jeune femme, plus insidieuse, plus dangereuse, et mille fois plus tenace.
Ses lèvres à elle aussi s'étaient étirées, plus largement, délicatement, comme sur le point de fleurir, de déployer leurs pétales noirs dans une étrange grimace. Il avait soupiré, baissant ses paupières comme deux rideaux de velours sur ses yeux fatigués, rougis par les fumées dont il avait gorgé sa tendre chair adolescente. Pour mieux peindre la Nymphe sur cette ombre accueillante, intime, reposante. Et c'est alors qu'elle lui avait parlé, chuchotant dans les ténèbres brumeuses de la chambre. Sa voix peupla l'air de corbeaux et de grêle, de couteaux, d'éclairs, de givre et d'esquilles voltigeantes. Ils se mirent à tourner dans le brouillard, à crisser sur les murs, délicatement éclatés sur ses tympans, amoureusement incrustés dans sa moelle. Sa voix joua sur ses nerfs comme une main secrète, vrillant son corps mince avec l'ampleur et la délicatesse d'un millier d'ailes battantes échappées du silence et du soir.

-Ton anniversaire approche mon beau... J'ai pour toi une surprise très particulière, un présent magnifique. Intime. Je vais te donner le meilleur de moi même, ce que j'ai de plus beau à t'offrir. Toute ta vie, tu te souviendras de ma miséricorde, de ce geste de bonté fatale... Tu verras Barty, ce sera un grand jour.
Trop défoncé pour poser de questions, s'inquiéter ou se montrer impatient, il répondit tout simplement d'une voix lointaine et enfiévrée :

-Je t'aime.
Sans se douter un seul instant qu'elle évoquait sa mort.



Brocéliandre s'est tuée car elle savait. Elle savait qu'une vie humaine n'a aucune importante, qu'un Homme sur cette Terre n'est qu'un chuintement sur les lèvres de l'univers, une étincelle dans la fournaise infinie soleil. Et sa mort devait me servir de leçon, m'ouvrir les yeux sur cette vérité qu'elle avait tenté de m'inculquer, mais que j'avais refusé, nié de tout mon être avec obstination, alors même que je l'appliquais en partie dans l'éloignement progressif que j'imposais à ma famille. Déçue, Brocéliandre a choisis de me la faire apprendre une bonne fois pour toute avec sa propre vie. Car elle savait n'avoir aucune importance, être une femme parmi d'autres, une girlfriend comme il y en avait tant, un monstre exceptionnel, mais sans doute pas unique, ni même irremplaçable. Le monde avait déjà connu des créatures semblables, il en viendrait encore. De la même façon, quand une mère de famille décède, ce n'est qu'une seule mère de famille sur des milliards d'autres mères, et ce drame est infime. Quand un enfant succombe à la faim ou à la maladie, l'avenir de l'espèce n'est pas mis en danger : alors sa disparition n'a pas la moindre once d'intérêt réel. Tout au plus faut-il le savoir pour tenir des comptes, établir des statistiques.
Il en allait de même pour Brocéliandre, pour moi, pour tout mon entourage. Nous étions sans importance, si vains. Mesquine petite existence humaine. Brocélianre l'avait compris, trop jeune, avec tant de force qu'elle n'a pas pu fermer les yeux. Alors elle avait fait le mal, puisque tout cela n'avait absolument, fondamentalement pas l'ombre d'une infime importance, que les gens qu'elles blessaient n'étaient rien. Elle a vécu avec cette vérité, et a choisis de devenir un Monstre. Mais elle s'était ainsi condamnée à la solitude... Jusqu'à me trouver, moi, qui n'attendait qu'une occasion pour gagner de plus sombres rivages, fuir l'oppressant cocon familial, cette crypte où j'étouffais aussi sûrement qu'un enterré vivant. J'aurais dû l'accompagner, cheminer avec elle, devenir Monstre à ses côtés afin de combler le vide de son cœur, l'affranchir de son existence solitaire en acceptant de lui sacrifier mes dernières bribes d'innocence. Je n'en ai pas été capable. Ma punition fut des plus exemplaires.
Certains savent, comme elle a su, mais s'évertuent à créer un monde meilleur. Ils entendent cette petite voix qui leur susurre des mots horribles, exposant leur conscience à la froideur méthodique, au pragmatisme cruel, ils l'écoutent et la gardent au fond d'eux, car ils ne sont pas capables de la faire taire comme la plupart des gens, par l'indifférence, la surdité ou l'hystérie ; ils la portent, oui, ils l'entendent, cent fois, mille fois, mais jamais ils ne cèdent. Car ils ont fait leur choix. Certes, ils savent, mais ils ont pourtant la volonté de vivre avec des valeurs, des principes, ils essaient de faire du mieux qu'ils peuvent, et peut-être même condamneront-ils ces gens si proches d'eux, qui ont simplement fais le choix d'agir selon la vérité, ces gens dont ils sont plus intimes que leur propre famille, car ils partagent un même secret, un terrible secret à la portée de tous, un secret qu'il faut garder et maudire, car si chacun acceptait l'ignominie du Vrai, il n'y aurait pas de société, pas de famille, rien, rien d'autre que soit même, et son propre intérêt.
Moi, j'avais été assez noble pour rester mauvais élève. Alors Brocéliandre m'a punis, afin que je comprenne une bonne fois pour toute, comme on savate un chien récalcitrant. Elle est partie sans crainte, en ne laissant que souffrance et vacuité derrière le passage infernal de son infâme existence. Et elle a réussit, tout compte fait : il m'a fallut du temps, mais j'ai compris.
Seulement, je n'ai pas choisis mon camp. Je n'ai été ni un Monstre, ni un Brave. Un peu des deux, selon les occasions, à la fois valeureux et cruel, généreux et solitaire, bon et violent. Impétueux, sauvage, mauvais comme un animal, et pourtant sympathique, accommodant, doux, tendre parfois. Je ne pense pas faire mon choix un jour, devenir un homme de principes, de valeurs, tentant d'ériger son petit tas pour construire un monde meilleur ; tuer ma conscience et m'offrir aux affres glacées de la monstruosité, acceptant l'infini futilité d'autrui, la bête mesquinerie de l'individu. Jamais je ne me condamnerais à être l'un ou l'autre. Tant pis. Tant mieux.
Je resterai Satyre, et grand bien m'en fasse, à moi, à mes amants, et au reste du monde.


THÈME DE LA FICHE : la fuite.
> Fuit sa vie monotone et son ennuie, sa famille oppressante > Brocéliandre.
> Fuit son deuil et essaie d'échapper à sa douleur à la mort de Brocéliandre. Fuit aussi sa famille, vers laquelle il ne veut pas retourner. Cumul.
> Se retrouve confrontée à une vérité de plus au sujet de Brocéliandre. Fuit dans l'alcool, la violence et l'oublie total > Termine à Alcatraz.
> Fuit la captivité : -Violence pour oublier.
-Cheminement vers la folie.
- Tentative d'évasion, garde une attitude rebelle, sans chercher à s'adapter à son nouveau milieu. ( Les animaux qui ne s'adaptent pas sont destinés à mourir. )
-Mort comme possible échappatoire.
29-10-2014 à 00:53:24
Rimmel Satin- ( Nom le plus pourris du monde, d'où peut-il donc venir ? ) Cape. Il décore des abats-jours. Couture. Amour des chats. Appartement. Jeune ? Habite une capitale. Mange beaucoup de poisson. Essaie d'avoir une gestuelle féline. Maladroit. Il trébuche dans les escaliers. Regarde par la fenêtre, il observe le monde, beaucoup, avec des grands yeux de chat. Travaille à mis-temps. Il passe beaucoup de temps dans un parc. Distribue des chocolats aux clochards.

Lutin sans nom- Chargé de travailler sur les nervures des feuilles. Contrastes, texture, reliefs. Attaché aux détails. Névrose = il ne supporte pas le béton et le gravier. Se sent obligé de compter tous les petits cailloux et de se pencher sur le grain du trottoir. Il est piégé dans le parc à cause de ça. Concentration surhumaine.
Ressemble vaguement à un enfant, avec des yeux d'animaux = éclat liquide. Sale. Canin. Il change de sexe selon la température.( Scène de floraisons multiples dans une sorte d'extase charnelle printanière et malsaine au gré des variations de température dans une pièce close de l'appartement de Rimmel ? CRIS DE JOUISSANCE. )

????? - Un personnage qui passe son temps à présenter tout ce qu'il vit sous le jour d'une mauvaise blague. De telle sorte qu'on ne sait jamais quand il se confie vraiment, car il mêle la vérité à l'invention et se dévoile dans un jeu de dissimulation où s'enchevêtrent des sortes de délires plus ou moins contrôlés. Passe son temps à raconter des histoires plus ou moins métaphoriques. Une voix très douce, une sorte de volupté se dégage de ses gestes. Il sourit aux attaques et aux insultes et ne s'énerve jamais. Sa colère est froide, glaciale, il dégage une sorte de langueur bourdonnante qui lui donne l'air d'une bombe.
Probablement mythomane à tendances cleptomanes. Il sait se faire oublier. Il ne se fait jamais remarquer dans les groupes. On prend toute sa mesure seulement quand on le voit individuellement. Alors, il est presque impossible d'échapper aux filets que forment ses mots, comme s'il parlait avec un rythme particulier, passait son temps à composer une chanson secrète, en silence, qu'il révèle seulement quand il commence à parler.

Clyde (BARTEL)- Etudiant en art, châtain aux yeux verts, catogan, visage émacié, sourcils fins, en diagonales plongeantes. Il les teint en noir. Des lèvres de chérubin et une allure altière, quoiqu'il soit un peu voûté. Il s'habile de couleurs vives ou de tons gris et porte un attrape rêve autour du cou. ( Acheté à un magicien errant. ) Extrêmement frileux. Ne tient pas l'alcool. Fume essentiellement du tabac parfumé. Admirateur de Lucian Freud et de Francis Bacon, il peint lui aussi, photographie des gens dans la rue, de beaux jeunes hommes dans les boîtes et les bars, et tous les hommes qui l'attirent en général. C'est son excuse pour les aborder.
>Yoga.
> A publié deux nouvelles. Lecteur assidu de multiples écrivains d'horreur.
> Rencontre avec Bartel : dans la rue. Magnétisé par son regard, son sourire, il a demandé à le photographier. Puis l'a invité chez lui. "Tu vis seul ?" "Non, mais je m'en fous. Appelle moi Malachite." ( CF ses yeux ) Ils ont parlé de tout et de rien durant le chemin, puis à peine la porte franchis, il se sont mis à faire l'amour. Bartel est partis juste après, en lui disant qu'il reviendrait dans quelques jours. Étonnamment, il est repassé le lendemain. Ils ont commencés à se voir régulièrement, sous le nez de son compagnon de chambre.
Il lisait les textes de Clyde en étant d'une franchise glaçante, salvatrice, et l'aidait à réfléchir sur ses cours en général. Clyde lui achetait parfois des livres sur des sujets diverses, et il lui a fait lire de nombreux romans horrifiques. Il a finit par faire poser Bartel auprès des gens de sa classe, gagnant ainsi un peu d'argent par son biais, puisqu'il prenait des parts à Bartel qui n'y voyait aucun problème. Ce dernier a compte à lui opérer des rapprochements avec certains élèves... C'est ainsi que Clyde s'est rendu compte qu'il était amoureux.
Après avoir tenté de l'éloigner des autres et de le garder pour lui, essuyant ainsi sa colère, puis le voyant devenir distant pour échapper à une emprise malvenue, il lui a finalement avoué son amour, en larmes. Bartel l'a serré dans ses bras sans rien dire. Il a refusé de faire l'amour avec lui ce soir là. Au matin, il était partis et n'est jamais revenu. Il n'a laissé aucun mot, seulement un dessin au fusain de Clyde auréolé de lumière et flottant au milieu d'attrapes-rêves dans un ciel aux nuages cousus de poèmes de Baudelaire. Un auteur qu'il aime particulièrement.
Clyde l'a rangé dans un tiroir et ne le regarde que les soirs où il se sent trop seul. Parfois, il a envie de le déchirer ou de le brûler. D'ailleurs, un coin de la feuille est cramé, et un petite déchirure marque un autre côté.
>

Dorian ( VERSION ALCA, MAGICIEN ERRANT )-

Cannelle- Dessine sur les vitres des voitures, parapluie toujours sur elle. Il appartenait à son frère décédé. Elle l'ouvre et le coince contre son matelas, la nuit, pour dormir dans son ombre. ( Son frère la protégeait du reste du monde. ) Elle passe Noël avec des personnes âgées dans les hôpitaux. Elle a toujours des bonbons à la menthe sur elle. Son prénom lui vient de sa mère disparue une semaine après son accouchement. Son père est inconnu. Elle a été élevée par son oncle et sa tante, qui ont finis par se séparer. Plutôt que de choisir un des deux, elle a fugué à seize ans. Et bien sûr, a été retrouvé. Elle est restée quelques temps dans un foyer, puis on l'a placé chez sa tante qui s'est remariée un an et demi après avoir s'être séparée, plus pour entretenir une nouvelle routine que par véritable amour. Cannelle a alors vu un "demi-frère" entrer dans son existence, âgé de vingt deux ans. Elle a subit des sévices sexuelles de sa part pendant près d'un un an, et n'a pas partir qu'une fois majeure, traumatisée et gardant le silence, alors sujette à des crises de boulimie mais pourtant excellente en tous points au niveau scolaire.
Elle a alors cherché des informations sur ses parents, sujet tabous. De fil en aiguille, elle a découvert l'existence d'un frère qu'elle s'est empressée de rejoindre, désœuvrée et vivant dans la rue malgré ses excellents résultats aux examens. Il l'a recueillit et s'est occupé d'elle. ( De six ans son aîné. ) Elle vivait à ses crochets sans s'en rendre compte, réduite à l'état de loque. Sentant enfin qu'elle pouvait se laisser aller et pleurer, souffrir, laisser retomber tout ce qu'elle avait accumulé. Elle a sombré dans l'anorexie et s'auto-mutilait, il lui donnait tout son temps et s'est laissé vampiriser. Une partie de Cannelle aspirait à ce qu'il l'aime à s'en damner, et c'est ce qu'il a fait. L'entretenant, l'encourageant, l'envoyant chez un psychiatre, il a finit par craquer et l'a frappé puis mise à la porte. Il s'est ensuite suicidé.
Cannelle a récupéré ses biens, elle vit dans son appartement dont elle ne pourra bientôt plus régler le loyer. Elle ne veut pas revoir le reste de sa famille. Elle vit seule.

Bianca- Vampire qui se nourrit de jus de fruits, de légumes et d'arbres. Elle vit dans une discothèque abandonnée. Sa mère un chiwawa des enfers paradoxaux. Elle se couvre le corps d'arabesques tracées avec des rouges à lèvres de différentes couleurs, pourpre, or, elle tresse ses cheveux et les trempe dans de l'eau parfumée. Voleuse, tueuse. Ses soupes sont aromatisées au sang. Elle boit tous les fluides de ses victimes. Tous. Émaciée et souple. Elle dessine sur les murs et le sol de son habitation, sur le plafond aussi. Yeux magnétiques. Elle sort la nuit et vole dans les supermarchés, pénètre des maisons par effraction ou séduit les lycéens à la sortie des cours. Elle mange aussi des enfants, dont elle coupe les cheveux et les ongles pour les garder sous son lit, dans des bocaux. Elle transforme leur cadavre en objets random ( paillettes, pétales de fleurs, bulles, pâte à modeler ) en sacrifiant des pigeons à Satan.
Elle aime tout ce qui vient des enfants, car ils sont doux et sucrés. Les adolescents sont trop amers, voire acides. C'est moins bon. Elle caresse les cheveux mélangés de ses victimes et bourre ses oreillers avec. Parfois elle garde leurs petits os pour faire de la musique très douce. Des flûtes, de la batterie, des choses qui marchent avec le vent. Elle récupère des tessons de bouteille pour faire des mosaïques. ( Traîne dans la rue le soir ou dans les bars, partout où on trouve des tessons de bouteilles et des éclats de verre. )

Elise- Porte toujours des vêtements blancs. Elle a de la volonté, mais la volonté d'endurer, une volonté inerte. Elle encaisse bien, elle avance peu. Elle aime les chevaux. Elle a un oiseau chez elle. Pas de rapports réels avec ses parents. Son objet totem est un galet gravé d'initiales inconnues qu'elle a trouvé une plage en vacance. Elle a tissé tout son imaginaire et tous ses jeux autour de ce galet. Elle l'a toujours dans sa poche. ( Thème du personnage : le noyau. Elle garde les noyaux des pèches/abricots/fruits en général, dans un carton au fond de son armoire. )
Paresseuse.

Noodles- Elle livre des nouilles qu'elle vole à des véritables livreurs. Puis elle tue les clients. Petite rousse.

Erwan- Mince, blafard, courts cheveux noirs bouclés, yeux noirs. Petite taille. Habillé tout en noir, porte des gants de satin rogue hérités de sa grand mère, qui l'a élevé. ( Ses parents se sont suicidés en se pendant au-dessus de son berceau car ils avaient un don de prescience, et que leurs visions montraient un avenir sombre. Ils ont utilisé leur mort pour ouvrir un passage vers un autre univers afin qu'une créature magique se lie à leur enfant pour le protéger et le sauver de l'apocalypse prochaine. Sorte de larve polymorphe ténébreuse, visible à ses seuls yeux. Poisseuse, visqueuse. Elle se matérialise au contact de son sang. La créature dépend de lui, donc elle le garde en vie. ) Sa grand mère était sorcière, plutôt orientée vers tout ce qui touchait aux forces de la nature. Ses gants lui permettaient d'emprisonner les esprits de la nature. ( Il sont satinés, doux. Une sorte de fourrure à ras, soyeuse. Taillés dans la peau d'un animal fabuleux disparu, dont personne ne connait le nom. ) ( "Si triste... Le monde a oublié cette créature, pas de mémoire dédiée, aucun souvenir pour elle. Juste ces gants, sa peau, glissée sur la mienne. Je suis tout ce qu'elle a, tout ce qui reste à ce lambeau de corps subsistant. Le dernier qui sache même qu'elle a existé un jour, cette bête inconnue. Elle doit me haïr. Ces gants me détestent probablement." )
Il a les mêmes mains délicates que sa grand mère. Des mains de poupée, fines et lisses comme de la porcelaine.
Il habite seul, mais chaque fois qu'il rentre chez lui, il déclare d'une voix morne : "Bonsoir, je suis rentré."

-Un personnage dont le nom est le bruit de la neige qui craque quand on marche dessus.

-Personnage qui empaille les animaux de compagnie de ses voisins après les avoir tuer avec tendresse. Il les range ensuite dans sa chambre ( type princesse, même dans l'éventualité où c'est un mec ), sous son lit et dans tous les endroits sombres pour "repousser les monstres" avec son "cortège de l'affection et du bonheur". Froufrous, s'est taillé une baguette "magique" dans du bois rare... Du pied d'une table. Porte tout un tas "d'artefacts", des choses qu'il trouve dans la rue et dans la forêt. Plein de colliers, de bijoux, timide, toujours bien coiffé.

-Un personnage qui s'occupe de peindre les maisons des gens, ou un déménageur. Type chelou mais sympathique.

-Personnage vivant dans un hôtel/un manoir/château/une maison abandonnée et délabrée. Chaque pièce est une mise en scène constituée par ses soins avec un luxe de détails, représentant diverses scènes étranges. ( Buffet d'enterrement avec aliments en cire, chambre d'enfant savament désordonnée, salle de bain juste légèrement usagée, etc. ) Il vit dans un pièce du sous-sol/cave remplie de peluches, de coussins et de couvertures. Il dort sous un amoncellement moelleux, une radio diffuse en permanence de la musique. De nombreuses portes ont été posées contre les murs, toutes gravées par ses soins au cutter. Il taille des statues et des jouets dans le bois, qu'il peint ensuite et range dans un grand coffre en bois vernis, peint à la main, sur lequel figure de splendides dessins d'un ciel étoilé.
Il crée des statues grandeur nature dans de l'argile et les abandonne pour la plupart dans le hall/l'entrée de sa demeure, entassées dans des coins, soudées au mur comme si elles s'y mêlaient, en sortaient ou fondaient contre lui, ou bien brisées, ou étalées les une sur les autres. Elles ont pour la plupart une expression choquée, un air digne et triste ou un visage effrayé. Des têtes en argile reposent sur des tables en plastiques, posées aléatoirement dans la pièce, au milieu de colliers de perles en plastique et en bois. On trouve des statues à d'autres endroits, dans des armoires, des lits ( modelées à même les matelas encrassés par l'argile ), des couloirs, cachés dans des coins de pièce, derrière des rideaux. On trouve aussi fréquemment des amoncellements de membres en argile, mains, pieds, oreilles, bras et jambes, torses. Dans une des pièces de l'étage, on a enfermé des statues d'enfant qui se couvre le visage, dans le noir. Ils sont couverts de bas féminins qui semblent avoir été jettés sans but.

-Sammuel qui a toujours l'impression d'être épié. Les gens attendent le moment où ses murailles tomberont, ils attendent une faiblesse chez lui pour lui sauter dessus et le dévorer. Il est blême, petit, cheveux courts, lunettes discrètes, ses mains sont longues, fines et tremblent toujours un peu. Il essaie de faire le moins bruit de possible.


Prénoms Norvégiens : -åvald
-åsul
-Augen
-Alfon
-Ulvar
-Ursin
-Waldemar
-Soren
-Sylfest
-Signor
-Sedolf
-Sigfast



JE TE LA FAIS RAPIDEMENT
[21:39:06] PanTouffe: Un mec qui rencontre une bestiole androgyne qui le séduit, mais genre, c'est elle qui le ventouse et tout.
[21:39:09] PanTouffe: ELLE COUCHE AVEC LUI
[21:39:13] PanTouffe: Et disparaît le lendemain.
[21:39:21] PanTouffe: Des années plus tard, un gamin bizarre lui tombe dessus.
[21:39:29] PanTouffe: Et il dit être son enfant.
[21:39:31] PanTouffe: ET EN FAIT
[21:39:42] PanTouffe: LA BESTIOLE ANDROGYNE A UN AUTRE UNIVERS
[21:39:52] PanTouffe: Qu'ELLE PEUPLE D'ENFANTS FAIT AVEC DES GENS RANDOMS
[21:40:08] Voodoo Child: .... Ce moment où une histoire à priori normale
[21:40:11] Voodoo Child: DEVIENT RANDOM
[21:40:21] PanTouffe: N'EST CE PAS
[21:40:32] PanTouffe: ET DU COUP L'ENFANT VEUT SE BARRER DE CET UNIVERS
[21:40:38] PanTouffe: MAIS LA. MERE ? REFUSE.
[21:40:45] PanTouffe: Et elle veut tuer le mec.
[21:40:54] PanTouffe: Mais de fil en aiguille c'est lui qui la bute.
[21:41:00] PanTouffe: Du coup son univers trépasse.
[21:41:06] PanTouffe: AVEC TOUS LES GAMINS A L'INTERIEUR.
[21:41:07] PanTouffe: LULZ.
07-02-2015 à 03:30:20
LIENS ENTRE LES PERSONNAGES


DOV-

-Le rire de Dov engendre Mûre.
-Les amis imaginaires de Dov. ( Dimitri l'ange déchu qui a mangé le cœur d'un condamné à mort puis tué et dévoré un enfant, le pirate, le cracheur de feu, le vampire pâtissier, Dorian, le Funambule, Poitou, Suceur de cauchemars, Mère des lucioles, Sœurs de tous les arbres, l'Amoureuse éplorée, la Grand Chat/Pandémon, le Chien noir, Le dépeceur de violon. )

Possibilité : Dov est le lien entre tous mes personnages, car il relie la plupart de mes univers entre eux : Kairec avec Dorian, ( donc aussi H.A.H.D ) les personnages créer pendant des monologues, type Dimitri, le Funambule, du projet du Désert ( et donc lié à tous les personnages de Kairec et du projet ), histoires indépendantes type le Dépeceur de violon avec Brunhilda la chanteuse de Jazz qui se suicide ou encore Poitou le soldat conteur. ( Et par là tout ce qui se réfère à la Legend Wing ou à Twino. ) Avec Mûre, Neverland. ( On peut comprendre Azaria qui était lié à Mûre d'une manière ou d'une autre, et qui est assez semblable à Dov sur certains points. ) ( Exil, famille décimée, etc. )
Possibilité d'ajouter encore d'autres amis imaginaires à Dov pour comprendre un plus grand nombre d'univers dans le réseau de liens qu'il crée. ( Et possibilité de jouer là-dessus pour créer une histoire particulière avec ça, une intrigue avec collision d'univers ou shipping improbables voir expliquer le Dorian du contexte Alcatraz. Dov est une sorte de Ab maîtrisé. )
Principaux nivers à ajouter : -La Taverne et Paradis infernal.
-Fée Verte et Alcatraz.
-Honolya.
-Ambrosia.
-Andore.
24-02-2017 à 22:46:24
NOTES DIVERSES

> Sa coutume exige la confection d'une mixture préparée à base sang, de boue et de sperme, qu'il doit en parter avaler, en partie enfouir dans le sol. Néanmoins, la mixture en question est la seule donnée qui ne varie pas : sa coutume est changeante, et il doit rester à l'écoute de son instinct et de la Brume pour savoir exactement ce que cette dernière attend de lui. Il doit la pratiquer une fois par semaine.

> On lui a proposé plusieurs fois d'apprendre à d'autres Doté = école de la main gauche

> Il consommait de la Dissèque et de l'Opave pour combattre la douleur dûe aux changements de son anatomie. Il a mis du temps à s'acoutumer à ses nouvelles sensations, et la transformation de ses jambes a été très douloureuse ; il a dû disparaître de la circulation pendant un temps, il a coupé les ponts avec sa famille pendant des mois. Ennard, Brocéliandre, Dov, Azaria et son meilleur ami s'occupaient de lui, il était reclu quelque part. Officiellement, on a dit de lui qu'il a été Embrumé ; mais c'est faux. Cet Embrumage avait déjà eu lieu avant.
Il a fallut le sevrer de la drogue ensuite. Pour cette raison, il n'en a plus jamais consommé depuis.
> Il possédait déjà son Don et apprenait à l'utiliser, donc son corps avait commencé à changer, mais l'Anomalie a exacerbé ces changements, les deux se sont opérés de paire.
> Gauche-marcheur : Sur Niwl lorsque la Brume plane, lorsque les perceptions et l'orientation sont faussées et lorsque s'égarer équivaut à signer son arrêt de mort (ou en tout cas à disparaître), savoir retrouver son chemin est un atout absolument vital. Ceux qui « marchent à gauche » sont incapables de se perdre. Ils sont la route. Ils lui appartiennent. Même au fin fond de la plus hostile des campagnes, les gauche-marcheurs savent d'instinct quel sentier emprunter jusqu'à retrouver un abri sûr. Plus que des vagabonds, ce sont des guides : ils connaissent le chemin, ils ouvrent la voie.
Dons liés : pieds cornés voire véritable sabots d'os durci, muscles des jambes hypertrophiés, orientation instinctive, endurance renforcée...

> Est parfois employé fugacement par les cents visages ou dans des salons. Il y a sa petite renommée. L'un des spectacles qu'il a accomplis : modeler une femme-glaise devant les spectateurs, avec un érotisme captivant frôlant la pornographie éhontée, son odeur électrisant les sens de tous les clients, qui se retrouvent à bander, à mouiller, à se pelotter.
> D'abord apparaît une femme en surpoid toute nue, qui reste immobile dans la lumière. Ensuite Bartel entre à son tour, se poste dans le dos la femme. Immobile, ferme les yeux et la sent, penche lègerement la tête. Puis ses mains glissent de son à son ventre, en passant en dessous des côttes, et sous la caresse, la chair est modelée. A la fin, c'est une femme grâcieuse et étrange aux arabesques de chair, que Bartel peint avec les mains.

> Ironiquement, c'est Brocéliandre qui lui a appris à se libérer des autres en l'arrachant à sa famille, et du fait de sa personnalité abusive et malsaine, l'a ancré dans cette fuite.

> D'abord il se donne tout entier à sa sœur, ensuite à Brocéliandre. Un jour il décide de vivre pour lui.
« - Tu dois choisir entre elle et moi Bartel. Tu savais dans quoi t'engageais. Appartiens moi, ou continue de courir après elle. Tu ne peux pas nous avoir toutes les deux.

- Je me choisis moi. »

Bartel est un impondérable.

Charognard en maraude aux rapts d'araignée ; délicates appropriations ne laissant qu'un témoignage flottant, toile d'odeurs en suspens, entremêlement d'effluves.

> Bartel adore les trucs salés = c'est une chèvre putain. Truc particulier avec Estead du coup, il a des contacts parmi les marins, bien entendu.
C'est un ami qui le conduit dans la cave où il rencontre Brocéliandre, un de ceux qu'il gardera pendant de nombreuses années avant de finir par le tuer dans un accès de démence faunesque.
> Il enjoint Quenotte à fréquenter les caves où jouent des groupes clandestins, l'y envoie même pour sa première fois. Il regrette de ne pas pouvoir l'accompagner ; Quenotte lui ramène une cassette. La première qu'elle vole. « Tiens. On pourra l'écouter un jour. » C'est une des rares possessions qu'il garde avec lui. Ils ne l'ont jamais écouté jusqu'à maintenant. Il la récupère par miracle après que Poppy soit venu le sauver ; elle traîne dans une salle de repos de ses gardiens.
> Il lui présente les entrailles de la ville, l'invite à s'y enfouir, à s'y tortiller, à y trouver tout ce qu'elle veut. A y être indécelable, impossible à coincer. A pouvoir se cacher à chaque coin de rue, à grimper sur les toits, à s'immiscer dans l'interstice de chaque pavé.
> Il ne veut pas que Quenotte soit Embrumée, alors il fait plus d'offrandes à la Brume quand il doit marcher à travers Elle avec la Fée. Il veut la protéger du délitement tant qu'elle n'est pas suffisamment mature et consistante pour accepter le cadeau de la Brume ; et il craint trop de la perdre pour parier sur un retour prochain. Il craint que la Brume la lui prenne pour toujours, car il la sait cruelle, malgré sa dévotion.

> Bartel réussit à faire parler Poppy car ils ont une relation amicale particulière, faîte de silence, d'humour instillé, d'acceptation de l'autre. Ils ont tous les deux du vocabulaire qu'ils aiment utiliser.

> Bartel bêle beaucoup au début de sa transformation.

> Il rend visite à Orcynie régulièrement. Un jour il l'emporte avec lui dans la Brume pour la conduire à la Berrance car son anomalie est trop avancée (truc en rapport avec la musique,son violon, devient un instrument vivant, bras d'archet, ossature évidée peut-être, comme un instrument à vent). Il le fait par peur que ses parents ne l'abandonnent.

> à ce moment là la société Niwole est encore en pleine effervescence, les souvenirs de l'avant affleurent encore, tout est moins figé qu'à l'époque actuelle, certaines identités culturelles qui ont été oubliées depuis rendent leur dernier souffle. ( Ex : Azaria et Brocé )

> Idée de narration pour la fiche : l'histoire est vécue en flashback. Alternance avec le présent, quand il sort de l'état comateux. Les longues mains fines du Doté se posent alors de nouveau sur ses tempes ; elles sont peintes d'arabesques et autres.


CHANSONS D'AZARIA

Une colombe s'est froissée dans mon cœur,
Nids de fièvre et d'amour
Elle y loge et l'encombre
Y habite

Elle s'y plisse et s'y terre
Bien qu'elle n'en ait pas l'air
Elle n'est pas carnassière.
C'est un oiseau fragile
Modelé dans l'argile
Que j'ai posé moi même
Dans le feu de mes tripes.

Elle y prend carapace
Réfugiée des bourrasques
Et mes sutures s'enchaînent
Pour la garder au chaud
Dans ma poitrine ouverte
Pour elle
Pour elle
Et refermée sur elle
Refermée sur sa peur

L'oiseau tremble et chancelle au bord de ses chansons
L'âme aux lèvres fébriles, l’œil tout vibrant de mots.
Le monde en a après sa gorge de velours
Niwl a faim des colombes et joue avec leurs os
Un sombre mikado en s'affûtant les crocs.

Mais je suis la forêt
Où s'est terré la blanche
Et j'ai besoin de chants
C'est la voix de l'oiseau qui remonte en ma bouche
Ses ailes qui la portent
Son cœur qui la fait battre
En niche palpitante
Tout au bout de ma langue

Imprimant son solfège de colombe amoureuse
A l'orée de mes lèvres elle reprend son envol
Et je chante ses plumes et ses yeux et son bec
Ses pattes qui cliquettent
En claquant sur mes dents.

Dans une expiration je déploie sa chanson
Qui est aussi la mienne à force des échos
Et les vives colombes qui s'échouent à mon cœur
Ne sont plus en détresse quand je les articule
Pour donner une forme à l'amour emplumé
Qui s'est un jour échoué au fond de mon étreinte
Qui ne la quitte plus et porte tous mes pas.


SCENES-

- Brocé révèle à Bartel qu'Azaria et Dov sont en couple, puis mets le doigt sur l'attirance trouble qu'il éprouve pour eux. Ce qui est doublement indélicat et enfreint volontairement le tabou entourant l'homo/bisexualité et la sexualité en général sur Niwl.
- Scène avec Brocé > L'ami de Bartel l'emmène à un concert clandestin organisé dans une cave de Ceaster. Il voit Brocé au milieu de la foule ; de suite captivé. Il la retrouve plus tard dans une pièce de la cave où les gens consomment du Pav et autres narcotiques, alors que lui même plane (grâce aux bons soins d'Ennard ). Il a le sensation qu'elle flotte au-dessus du sol et peut modeler le monde, qu'elle est en contrôle absolue et qu'elle est la seule chose nette autour de lui. Sa voix, ses mains et ses traits sont coupants. ( La fille au corps de couteau. )
- Scène avec Brocé qui lui fait manger une pomme de contrebande. Déferlante de saveur ( croquant/acide/sucré) qui le transporte, première fois de sa vie qu'il mange autre chose que la Manne.
- Scène de repas chez Bartel, avec sa famille. Chacun a sa Manne étalée dans une assiette délicatement peinte et rien à se dire ; malaise, contraste entre la pâtée informe et l'artisanat employé pour les couverts et mobilier de table.
- Scène où Bartel recueille ses fluides, tour à tour dans un sauna, dans une chambre, ect... Il donne ensuite le résultat de cette collecte à ses collaborateurs.
- Scène dans un petit salon où Bartel se trouve pour affaire ; plusieurs anecdotes sur son travail, chez les bourgeois et dans les caves. Atmosphères froides et délétères malgré les salons douillets ( les gens qui font appel à lui sont souvent nécessiteux, malsains ou complètement désœuvrés face à la maladie/la vieillesse/la mort ) ; il prend plaisir à souiller ces pièces coquettes, tâchant les draps, égratignant les murs et meubles de ses cornes. Vieilles aristocrates se tartinant de sa merde, se trempant les cheveux dans son urine. D'autres lèchent sa sueur.
- Scène avec Bartel quand il amène Orcynie à la Berrance, qu'Azaria et Dov ont finis par rejoindre ; ils chantent en ville dans des caves ou dans le Quartier Rouge, quand ils sont de passages, costumés pour cacher leurs stigmates. Azaria lui conseille de faire attention à ne pas se laisse submerger par son anomalie car Dov est lui même en train de perdre pied.
- Scène avec Brocéliandre qui éteint la lumière pour de bon. Bartel fait un passage dans l'obscurité, il ressort de la chambre couvert d'écorchures, de coupures, de plaies ; impression que Brocé devient un nids d'angles coupants dés le moment où la lumière s'éteint, qu'il bascule soudain dans un tirtoir remplis de couteaux tirés, que les couteaux de ses membres émergent de la gaine de chair, que l'obscuité fait fondre sa peau et l'affûte, mettant à nu son corps blessant, ses entrailles crissantes. Elle s'ouvre comme un nuage de lames, un abîme d'armes blanches.
- Lors de la soirée où Bartel rencontre Brocéliandre pour la première fois, et où il est ammené à discuter avec Dov et Azaria, ce dernier lui propose d'assister à la projection d'un film amateur réalisé par Dov, dans un petit cinéma clandestin ( également tenu par Dorian ). Dov réalise parfois des films, dont les acteurs sont en général ses amis proches ; Bartel participera à quelques uns d'entre eux, de même que son amis, que Brocéliandre... Le gaçron qui réalise les décors est la version Niwole de Tobias.
> image : des adolescents et des adultes qui viennent se réunir en silence dans la salle, pâles, blessés, pour observer la poésie d'oeuvres étranges, experimentales, parfois médiocres, parfois de véritables joyaux. Ils se pressent dans la petite salle, se connaissent et n'hésitent pas à s'effondrer les uns sur les autres, à comunier en silence face aux films. En général, une partie de l'équipe l'ayant réalisé ( toujours très succinte ) est présente pour parler avec les spectateurs.


PERSONNAGES-

-Azaria et Dov membres d'un groupe underground > Dov joue de la flûte, Azaria chante. Deux autres membres à définir, un cousin de Bartel, Ennard, et une fille.
-Dorian gère un réseau souterrain proposant des caves et autres lieux discrets pour les groupes clandestins, les collectifs d'artistes, ect... En apparence, c'est un immigré qui s'est bien intégré à la société niwole car il était électricien/ingénieur quand il est arrivé. Du moins, intégré économiquement, car il est mis au ban de la société lampa, et ne cherche d'ailleurs pas à y remédier ; cette place marginale ne lui attire par d'ennuis car il est très discret, bien que son caractère désagréable soit connu de tous.
Il est arrivé veuf, avec sa fille Silitcha ( Sili' ) qui, à l'époque de Bartel, est déjà une jeune femme mère d'une petite fille, Elaura. Elle est mariée à un homme gay du fait d'un arrangement : Elaura est une enfant conçu avec un Anormal dont Sili était amoureuse. Ce dernier ayant disparu, elle s'est assurée un avenir douillet en concluant un marché avec l'aide de son père. Son mariage de façade se déroule dans une bonne entente absolue. Son mari Bartholomeï entretient une liaison avec un « domestique » tandis qu'elle même n'éprouve pas le besoin de refaire sa vie. Elle est proche de son mari et de l'amant de ce dernier avec qui la cohabitation est tout à fait heureuse, son père est très présent dans sa vie et elle entretient une relation privilégiée avec sa fille. Sili n'est pas exempte d'amants de temps à autre.
Dorian ne parle jamais de ce qu'il s'est passé sur le continent, mais il est à l'évidence très marqué par ces événements. Il ne s'est jamais remarié, la mère de Sili semblant avoir été l'amour de sa vie.Son Anomalie a trait à la mélancolie qui l'habite, et tend à le rendre littéralement poussiéreux (il attire la poussière sur lui), usé, fané (couleurs plus ternes), à lui donner un ton particulier, presque musicale (blues) et accentue la couleur bleue sur lui = yeux, veines.

Azaria > un garçon androgyne au port altier, avec les épaules comme la cambrure d'un arc. Long cheveux auburn et teint halé, yeux gris-vert, corps fin et souple, duveteux. En couple avec Dov. Chanteur du groupe à la voix de velours, vibrante et chaude, qu'il n'utilise que pour mieux la briser en sonorités rauques et plaintives, en sons gutturaux qu'on ne pourrait imaginer sortir de sa sa gorge soyeuse, si on le voyait pas faire.
Il est d'une douceur implacable, inflexible derrière sa grande délicatesse

Dov > Petit rouquin mince et vif à la peau bronzée, aux cheveux courts et au visage tâché de sons. Yeux noisettes à l'éclat liquide, mains fines. En apparence taiseux, il révèle toute son ardeur une fois au corps à corps avec un instrument ou en racontant des histoires. Très observateur, faussement serein. Il est à la fois très contemplatif et très agité.
-Son anomalie lui donne un charisme étrange, une aura mystique. Ses pupilles sont toujours dilatées et il a une voix chantante ; il semble sans âge. Anomalie du Conteur : Dov vit pour ses histoires et les personnages qu'il crée. Il s'exprime toujours comme s'il racontait des histoires et a du mal à dissocier la réalité de ses récits. Lentement submergé, son visage semble toujours changer légèrement, seuls ses yeux restent les même, immenses.
- Don du chaman : Dov prépare des décoctions aux effets étranges et peut communiquer avec les animaux, les plantes et les objets, quand sa Coutume a été adéquatement menée..

Tobias > Un garçon frêle d'une pâleur incroyable, qui ne fait pas du tout son âge tant il est délicat. Yeux bleus-gris vaporeux, lèvres fines, longues mains fines, cheveux bouclés mis-longs qui forment un nuage autour de son visage glabre.

Ennard > Grand jeune homme longiligne aux cheveux châtains bouclés mis-long et aux yeux d'un brun chaud, avec un début de barbe sur les joues. Cousin aîné de Bartel qui lui révèle les arcanes du Quartier Rouge, les caves où se déroulent les concerts clandestins.

Dorian > Homme assez petit, barbe noire broussailleuse, cheveux noirs épais et ébouriffés, yeux bleu gris, très pâle. Ingénieur-électricien bourgeois faisant partie de la pègre. Il loue des caves pour permettre l'organisation d'expositions et de concerts clandestins, est parfois mécène de certains artistes. Bourru, grommelant et sarcastique, mais en réalité bienveillant et porté sur la mélancolie. Il a mauvais caractère.
> les autres aristo le laissent en paix car il ne cherche simplement pas à se mêler à eux. Il se chuchote que Dorian a des relations avec la racaille, mais personen n'ose utiliser ça contre lui, car quiconque causerait sa perte serait, d'après les mêmes chuchotements, la victime de représailles de la part de ses amis parmi cette racaille ; des Dotés dangereux.

Sili > Taille moyenne, cheveux d'un noir de jais, yeux bleu gris, très pâle. Fille de Dorian, en couple avec Bartholomeï. Volontaire, énergique, affirmée. Elle mène son monde à la baguette et aime décontenancer la haute société niwole, en étant tout à la fois respectable et outrageante selon son bon vouloir ; elle sait utiliser le paraître à son avantage. Elle n'a pas hérité du mauvais caractère de son père, mais sans langue est tout aussi coupante.

Fergus > Grand blond très pâle et d'une maigreur coupante secouée par la nervosité habitant sa carcasse. Cheveux courts en bataille, yeux bleu fiévreux/inquiets, lèvres minces et pâles, mains infiniment longues et nerveuses, égratignées, tient toujours un bouquin du cantique de la lumière. Visage étroit, long et creusé.
Il trimbale son malaise partout avec lui, semble toujours angoissé, ou exalté sur certains sujets. Il n'a pas l'air méchant, et pourtant, on set quelque chose en lui qui incite à fuir sa présence.
> A été enfermée dans une pièce noire pour être marier à la Nuit/à une bête de la nuit par ses camarades de l'Ecole Sereine. Mais quelque chose est réellement venu à lui pour le tripoter, l'embrasser, et finalement le dépuceler. Depuis ce jour, quelque chose vient toquer à sa porte ou à ses carreaux tous les soirs.

Brocéliandre > Brocéliandre > Grande, blafarde, lèvres fines, bouche large, profil aquilin et yeux d'un bleu limpide, presque trop clair pour ne pas évoquer la cécité. Traits coupants, à l'image de tout son corps. Trop maigre, décharnée et pourtant caquetante de toute sa voix rauque, craquant de tous ses membres. Cheveux originellement blonds teints d'un noir d'encre, coupés en mèches inégales autour de son visage.
la fille au corps de couteau
ses doigts étaient sans fin

Pote de Bartel > il n'aime pas quand les gens font du bruit en buvant ou déglutissent trop fort. Il a tendance à pencher vers la gauche quand il reste immobile. Un de ses soucis, c'est qu'il est trop dense quand il prend la parole. Il est discret, mais dés qu'il parle, il oblige les gens à lui donner de la substance, car il s'adresse à eux avec application ; il ne peut pas simplement être un garçon qu'on croise, auquel on répond distraitement. Il faut obligatoirement accepter de lui accorder de l'attention, se laisser imprégner par sa présence ; il a quelque chose d'immuable, une véritable présence, marquante, quand il s'adresse à quelqu'un, comme s'il déroulait une longue serviette pour enrouler son interlocuteur dedans, lentement. Il parle avec une diction parfaite et sa voix a un tempo reconnaissable, très doux, berçant. Quand il regarde les gens, c'est toujours avec un air concentré. Il est appliqué en toute chose, presque lent. Il semble tracer paisiblement sa route sans se laisser démonter par quoi que ce soit. Il n'a pas peur des silences dans une conversation, et prend le temps de réfléchir avant de parler ; tout ça le rend irritant aux yeux de beaucoup de gens. Il préfère donc se taire, et écouter.
Il prévoit des objets pour les gens : stylos, mouchoirs, labelo... Ses poches sont toujours remplies.
C'est un garçon qui porte ses idées et ses mots en lui avant de les accoucher, pendant des semaines, des mois... Il digère les choses, les assimile, et elles deviennent finalement naturelles, participant à sa grâce austère, à son aisance. En réalité, c'est un long travail inconscient.
Il est toujours informé de beaucoup de choses, de manière assez étonnante.
Gamin mante religieuse au calme digne et aux yeux hypnotiques; Mains d'albâtre froides et voix de velours un peu particulière, presque maniérée. Il a des sourires d’accordéon tordus et des idées subversives qui sont tues, sagement ruminées en silence. Malgré les apparences c'est un garçon malin, fourbe, qui joue de son apparence paisible ;mais il est toujours très informé des choses. + son père est un mystique, pense que la Brume doit être étudiée et n'est pas forcément l'ennemie des Niwoles ; qu'elle peut les aider à combattre la Nuit.
> répond à ce qu'on lui donne et l'amplifie, mais ne crée rien par lui même contrairement à Bartel qui est un créateur spontané = complexe par rapport à ça.

> QUENOTTE
[21:58:00] Voodoo Child: Les caravanes ont peut-être voulu lui garder par contre
[21:58:20] PanTouffe: VU QU'ILS LE CONNAISSENT
[21:58:21] PanTouffe: OUIIIII
[21:58:34] PanTouffe: "Oh putain non, ne le laissez surtout pas élever un gosse. Jamais."
[21:58:55] PanTouffe: Mais il s'est barré en caracolant dans la Brume.
[21:59:02] PanTouffe: Avec un long bêlement trollesque.
[21:59:14] Voodoo Child: C'est surtout que Quenotte voulait pas le lacher
[22:00:05] PanTouffe: Parce-que c'est lui qui avait l'odeur la plus forte du coin :oui:
[22:00:46] Voodoo Child: Je pense surtout que, au début, quand elle a commencé à avoir des réactions, elle a finit par flipper de tous les visages qui n'étaient pas Bartel
[22:02:02] PanTouffe: D'autant plus qu'ils passaient leur temps à bouger.
[22:02:16] PanTouffe: Donc pour avoir des repères, c'est PAAAAS le plus simple.

> POPPY ET JOAN
> Poppy croise Bartel pour la première fois quand il est déjà en fuite avec Johan. C'est Poppy qui le trouve car il a côtoyé Fane, donc il a eu des visions de Quenotte. Bartel apprend plus tard que Poppy est de sa famille ( par Orcynie, par Ennard, ou d'autres sources ), mais Poppy pour sa part, le savait déjà.
Dans une cabane bien planquées, dans des bois de campagne
Et Félix sait où ils sont et les protègent au mieux
Johan je doute que Bartel l'ai déjà vu par contre
Il est souvent à l'intérieur, il est fragile donc il sort pas trop
Et il a des plumes, forcement, qu'il perd et ça lui fait une peau de poulet en dessous
Ses jambes ça devient comme celles d'un oiseau
Et son visage s'est déformé pour faire une sorte de bec
Et il bouffe énormément. Lui et Poppy peuvent plus faire l'amour (déjà ils ont plus les organes pour) mais ils risqueraient de s'entre bouffer
(et il parle pas des masse)
C'est une sorte de gros Hahauru quoi

> L'HOMME EN KIT
dis toi juste que c'est un gamin dont l'anomalie est celle d'un automate car il avait l'impression plus jeune que ses membres lui appartenaient pas, que son corps n'était pas totalement le sien - un brin schrizophrénique comme pensée
il est gay. il est pété à la dissèque depuis pfiou. et il devait adorer baiser avec bartel
jusqu'à avoir eu envie de le bouffer
je pense que bartel doit lui manquer



CHANSONS

https://www.youtube.com/v/6HmMy2ubC7E Graveyard - Endless Night > Bartel.
https://www.youtube.com/v/C8NKiyftuaM Skins – Wild world > Bartel/Quenotte.
https://www.youtube.com/v/nbcH0xvHmgk Roscoe – Lowlands > Bartel/Brocéliandre.
https://www.youtube.com/v/puIv7iXMsok Billy Talent – Rusted from the rain > Bartel/Brocéliandre
https://www.youtube.com/v/n6P0SitRwy8 Nirvana – Heart shaped box > Bartel.
https://www.youtube.com/v/OPx-nUqLMtc Queen – Don't stop me now > Bartel.
https://www.youtube.com/v/EO1Qtpi4WqQ Caught a ghost – You send me > Brocéliandre ?
https://www.youtube.com/v/xACZHv-sLCg > Patti Smith – Because the Night > Brocéliandre.
https://www.youtube.com/v/280IZQ5oBx8 > Miror key – Animal > Brocéliandre/Bartel
12-12-2017 à 16:05:22
-Père de Poppy > Volker Altwald, ( "la vieille forêt" ) migrant allemand + arrières grands parents finlandais, de la branche "Salolä" de la famille, de laquelle est aussi issue la branche hollandaise à laquelle appartient Bartel, les Van Kust. Débarqué aux états-unis pour une histoire de succession qui ne lui a pas été favorable + il voulait prendre un nouveau départ loin de sa famille, pensait à se renommer, comme de coutume dans sa famille lors d'une immigration dans un autre pays, pour adopter un nom de famille américain/anglais afin de passer plus inaperçu et de rendre son nouveau départ plus effectif. Peut-être "Wood" tout simplement. Il a traîné un temps parmi les communautés encore relativement rattachées à leurs racines allemandes ( Miwaukee ? ), avant de se mettre à voyager pour découvrir son nouveau pays. Il est arrivé à la Nouvelle-Orléans à l'âge de trente cinq ans, vivant de petits boulots.

-Personnage proche des animaux/magie(?). Se fait laver par des chats à coups de langue. Vit dans un quartier abandonné d'une grande ville, crée des structures avec des planches et de clous pour relier les immeubles via des fenêtres brisées, des appartements via des balcons, avec des échelles de cordes pendantes aussi... Il fait en sorte de créer des ponts partout pour permettre aux chats de se déplacer plus rapidement. Il aime la sensation des langues râpeuses sur sa peau. Il vit au dernier étage d'un immeuble dans un appartement rempli de tapis, de coussins, de duvet éparpillé et collectionne les photos de famille qu'il trouve dans le reste de la ville. Il les tasse dans des boîtes. Parfois il les brûle en les regardant fixement se ratatiner et imagine que la fumée est le résidu brumeux des âmes qui soupirent, des fragments d'âmes présent dans les photos et qui partent en fumée. Il s'interdit d'inhaler et les dispersent avec un éventail.
> Quand il transpire, le duvet colle à sa peau. Tout poisseux.

-Personnage dont tous les fluides sont empoisonnés, sorte de drogues distillées par son organisme. Les gens qui le côtoient deviennent donc accros à ses fluides. A terme, ils veulent le dévorer ; en contrepartie des propriétés de ses fluides corporels qui agissent comme des drogues, il est insensible à l'alcool et à toutes les substances psychotrope/drogues de manière générale. Par dépit, il se fait régulièrement hypnotiser, c'est son moyen de lâcher prise.
+ apétit d'oiseau, mais gourmandise infinie.
+ multiplie les aventures d'un soir, ne pouvant pas avoir une relation sérieuse à long terme en raison de ses fluides empoisonnés. Il aime dormir en compagnie de quelqu'un.
+ a découvert seul les effets nocifs de ses fluides sur autrui, après une succession d'échecs sentimentaux dû à des compagnons de plus en plus en plus violents/possessifs au fil du temps, et ce dés son adolescence. Ils ont tous terminés fous et certains sont devenus franchement dangereux. Seule une période de "désintoxication" les ramenait à leur état normal, après quoi, ils n'étaient eux même pas en mesure d'expliquer leur comportement. Mais souvent, une certaine convoitise persistait à briller au fond de leurs yeux.
Il a commencé à mener des expériences en utilisant des cobayes, humains ou animaux, et il a finit par arriver à la conclusion que son corps était empoisonné.
+ il vit donc constamment seul, reclus dans un appartement bordélique.
+ de plus en plus dépressif.
+ fait en sorte de ne jamais transpirer, s'éponge toujours frénétiquement, se parfume et autres pour ne pas sentir la sueur.

- Personnage en rapport avec le flamant rose.

- Tatouages maudits/empoisonnés. S'imprègnent dans la chair, forment des vrilles jusqu'aux os, creusent dans le corps pour s'étendre sous la peau, sur les organes, des arabesques à vif qui rendent le sang empoisonné, la sueur plus aigre, la chair plus rance.

- Gamine crasseuse avec trois chiens qui devient amie avec Misael. Devient la fille adoptive de Dolly, il se reconnaît bizarrement en elle et renoue avec les femmes à travers cette gamine, même son éducation est aussi fucked-up qu'on peut s'y attendre.

- Un autiste/catatonique/mec muet/retardé mentale qui est d'une pureté absolu. Du coup il dégage une véritable lumière, c'est son anomlie : devenir un fanal, un être de verre et de lumière, qui irradie. Il attire les convoitises + ses parents en profitaient pour monter un culte qui a pris fin dans une orgie de massacres = secte rivale, milice locale qui voulait garder la mainmise sur le quartier où était ancré le culte ? Anomalie "bonne étoile" ?

- Mûre, adolescent sauvage qui vit dans la nature, au fond d'une grotte de l'Ensauvage, emmêlé aux ronces. Complètement barge, il pique des trucs lumineux partout. Il a un transformateur électrique, plein de guirlandes qui brillent. Il ne peut manger que des trucs qui sont un peu ou très pourris. Son anomalie le fait ressembler de plus en plus à une créature des bois, une sorte de farfadet dégénéré au visage enfantin, au corps à peine pubère et aux oreilles pointues. Ses yeux s'agrandissent, des petits crocs lui poussent, tout son corps devient plus fin, ses membres plus allongés.

- Un garçon recueille un meurtrier en fuite et profite du fait que la police le cherche pour commettre des meurtres semblables à ceux du tueur ; ainsi, il est caché derrière l'image du fuyard que tout le monde recherche, rendu de ce fait invisible. Personne ne soupçonne son existence à lui.

- Personnage qui se déconnecte de son corps à l'adolescence. Le seul moyen pour lui de faire sien ce corps changeant, cette chair aux formes nouvelles qu'il faut désormais prendre en compte dans un monde qui se heurte aux apparences, consiste à s'automutiler. Il se coupe, se pince, se frappe, s'incise et se mord, il découpe dans sa chair et boit son propre sang, dévore sa propre peau, afin de renouer avec son corps.

- Personnage qui construit des tunnels à vent/soufflerie.

- Magie qui permet de laisser des messages dans les pierres avec des vibrations particulières et des mélodies propres à chaque minéral, et qui sont perceptibles par les seuls détenteurs de magie.

- Personnage ayant un ami imaginaire nommé Oswald, psychotique paranoïaque lui parlant pour le mettre en garde contre la chaleur/l'embrasement spontané, car il s'agit en fait d'un membre décédé de sa famille mort dans un incendie criminel.

- Personnage qui ne peut mourir d’hémorragie : inexplicablement, il peut saigner quasiment à l'infini. Le sang qu'il perd est puisé dans le corps d'un autre être vivant quelque part dans le monde, tant est si bien que quand il devrait mourir, c'est en réalité quelqu'un d'autre qui finit exsangue. Gardé prisonnier comme une sorte de dieu ou saint, enfermé dans un temple et saigné pour des rituels.

- Personnage tueur en série. Assassine ses victimes avec douceur, leur injecte un produit qui les endort, puis fait ce que lui plaît de leur corps- choisis des gens suicidaires, qui songent à mourir, et leur offre le choix d'une mort simple, en sommeil.

-Bal fermé, personnages bourgeois/aristo/nobles en robes vaporeuses, petites tailles, pâles, comme des poupées animées. Robes aussi pour garçons.

- Personnage sur le champs de bataille boueux, gris, pluvieux, mystique souriant ne perdant jamais son optimisme et propageant sa lumière aux autres. "Dans la boue nous sommes des graines, elle nous recouvre et nous aspire car nous ne sommes que des germes prêts à fleurir" (certains ont peur de devenir des ronces = monstres après la guerre ) "Il y aura des champs et des arbres, des milliers de fleurs qui danseront après notre départ, et la tourbe amoureuse de nos chairs sera couverte d'herbes... Et il y aura des filles aux cheveux défaits qui se rouleront dans les champs, des garçons écorchés des genoux aux phalanges qui inventeront d'autres guerres, ici, et elles se termineront par des rires"

- Personnage avec la gueule de Waver. (Fate/zero) Goûts culinaires étranges, du genre pomme verte/chips au wasabi, assiette de chantilly saupoudré de cacao en poudre et trempe des trucs dans du yaourt. Mec sarcastique/acide, légèrement hautain, n'hésite pas à montrer son hostilité quand on le fait chier. Reste toujours très digne, sauf dans l'intimité ; aime se trimballer en peignoir de soie. Ne donne jamais satisfaction aux gens qui veulent le faire sortir de ses gonds, toujours d'un calme olympien- observe les choses. Ne se laisse jamais démonter. Prends les situations comme elles viennent et se résout froidement à les traverser en restant digne. Énorme volonté.
Crises de panique/d'angoisse dés qu'il se retrouve seul après un moment stressant car il ne se laisse pas aller face aux gens. Se frappe.
> Chat persan

- Personnage aimant dormir dans les placards. "Ce sera moi le monstre du placard, dehors les gens ont peur de moi." + fumeur juvénile + a inventé le dieu du sous bois qui se nourrit d'amour décomposé = il piège ou recueille des animaux blessés, s'en occupe puis les sacrifie. Sacrifie aussi les choses qu'il aime, jouets, restes de nourritures, chocolats qu'il écrase (liqueur qui s'étale, bouillonnement de liquide cacaoté) = il a inventé le dieu du sous-bois après s'être volontairement perdu en forêt un jour où il y était avec son oncle pour cueillir du muguet. Il y a cependant passé la nuit dans une tanière où reposait un cadavre de renard. Il a attrapé une fièvre qui ne lui a pas passé avant un certain temps une fois retourné chez lui, et le dieu du sous bois vêtu de pourriture grouillante/brindilles/feuilles mortes/stalactites/bouts de squelettes, et cornu, l'a suivis pour lui parler dans ses délires.
A toujours été mis à l’écart.
> Le cancrelat, l'échassier
> Nom : Gus (?)

- Une fille, stérile. Elle peut accoucher ce qu'elle voit dans le feu ; la première fois, ça arrive après un joint. Au fil du temps, elle devient capable de percevoir des choses dans les flammes sans l'appuis de la drogue.
Elle sort des animaux du feu, des enfants, des objets... Tous altérés par le feu : enflammés ou bien brûlés, voir complètement carbonisés et ne bougeant que par magie. Des créatures qui meurent inéluctablement une fois le feu duquel on les a extrait éteint. Le bout de ses doigts est complètement carbonisés, charbonneux, craquelé. Course pour maintenir le feu perpétuellement allumé afin de que ses créations survivent.

- Un garçon vers qui viennent les insectes dés qu'il se pose dehors. Un jour de son enfance, il le remarque. Que des processions s'acheminent vers lui, que toute la faune minuscule du jardin viens tourner autour de lui, le visiter. Lui rendre hommage.
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