Premier épisode: Gilnéas.
Depuis toujours les Gilnéens sont en guerre contre les maccahbés. Je ne sais pas à quand remonte cette guerre, aussi stupide soit-elle. Le fait est que les Zombis étaient tellement dangeureux pour Gilnéas que nous avons érigé un grand mur, visant à bloquer les assauts répétitifs de ces morts.
Nous étions loin, très loin de nous douter que les maccahbés n'étaient pas notre seul souci. A l'intérieur même de Gilnéas se profilait une catastrophe. Un homme n'ayant plus toute sa tête ingéra un poison volontairement. Ce poison étant mortel, il s'agissait d'un suicide. Malheureusement, son corps y survécu quelques instants.
Les déboires que causèrent le poison à son corps l'amena à se transformer en créature mutante. Le premier Worgen. Ne contrôlant pas la rage qui s'emparait soudainement de lui, cet homme mordit un autre Citoyen, juste avant de périr dans d'atroces souffrances.
Quelques jours après, ce Citoyen sentit les premiers effets de la mutation. Apparition de poils inexpliquées, rage injustifiée, canines surdévellopées ...
Cette mutation l'amena à satisfaire sa voracité. Et en quelques jours, la moitié de la population de Gilnéas fut touchée.
Genn Gilnéas, le Roi de cette cité ordonna l'extermination de toutes ces créatures. C'est comme ça que moi, Peiné Wolfan, je me suis mis en quête de Lycanthropes à l'intérieur même de la ville.
Ma traque commença sous les ordres du Capitaine Broderick. Celui-ci m'ordonna de vider la place principale de Gilnéas de toute présence non-humaine. Aidé de quelques Soldats armés d'une simple lame, je dégainais mon Arbalette, et passait à l'attaque. Etant chasseur de père en fils, chacune de mes flèches étaient mortelles. Les Créatures mutantes s'effondraient rapidement. Et la place se vidait petit à petit.
-Je crois que c'est fini les gars ! On rentre, on a fait du bon boulot. Criais-je.
Mais avant que la majorité des Soldats n'aie eu le temps de se réjouir, un cri déchirant retentit. Inquiet, je me précipitais vers la rue principale. J'avalais la distance avec voracité, anxieux. Ce que j'y découvris me glaça d'effroi. La rue principale était infestée de Lycanthropes, et un garde avait eu le malheur de croiser l'énorme meute. Il gisait maintenant au pieds de l'armée, à peine reconaissable tellement il avait été mutilé.
- C'est pas vrai ... On y arrivera jamais. Me résignais-je en tombant à genoux
Le ridicule ne tue pas.
Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort.
Donc ... Le ridicule rend plus fort ? -_-'