[Fic] Des Lycanthropes et des Hommes.

19-08-2011 à 18:24:03
Premier épisode: Gilnéas.

Depuis toujours les Gilnéens sont en guerre contre les maccahbés. Je ne sais pas à quand remonte cette guerre, aussi stupide soit-elle. Le fait est que les Zombis étaient tellement dangeureux pour Gilnéas que nous avons érigé un grand mur, visant à bloquer les assauts répétitifs de ces morts.
Nous étions loin, très loin de nous douter que les maccahbés n'étaient pas notre seul souci. A l'intérieur même de Gilnéas se profilait une catastrophe. Un homme n'ayant plus toute sa tête ingéra un poison volontairement. Ce poison étant mortel, il s'agissait d'un suicide. Malheureusement, son corps y survécu quelques instants.
Les déboires que causèrent le poison à son corps l'amena à se transformer en créature mutante. Le premier Worgen. Ne contrôlant pas la rage qui s'emparait soudainement de lui, cet homme mordit un autre Citoyen, juste avant de périr dans d'atroces souffrances.

Quelques jours après, ce Citoyen sentit les premiers effets de la mutation. Apparition de poils inexpliquées, rage injustifiée, canines surdévellopées ...
Cette mutation l'amena à satisfaire sa voracité. Et en quelques jours, la moitié de la population de Gilnéas fut touchée.
Genn Gilnéas, le Roi de cette cité ordonna l'extermination de toutes ces créatures. C'est comme ça que moi, Peiné Wolfan, je me suis mis en quête de Lycanthropes à l'intérieur même de la ville.

Ma traque commença sous les ordres du Capitaine Broderick. Celui-ci m'ordonna de vider la place principale de Gilnéas de toute présence non-humaine. Aidé de quelques Soldats armés d'une simple lame, je dégainais mon Arbalette, et passait à l'attaque. Etant chasseur de père en fils, chacune de mes flèches étaient mortelles. Les Créatures mutantes s'effondraient rapidement. Et la place se vidait petit à petit.

-Je crois que c'est fini les gars ! On rentre, on a fait du bon boulot. Criais-je.

Mais avant que la majorité des Soldats n'aie eu le temps de se réjouir, un cri déchirant retentit. Inquiet, je me précipitais vers la rue principale. J'avalais la distance avec voracité, anxieux. Ce que j'y découvris me glaça d'effroi. La rue principale était infestée de Lycanthropes, et un garde avait eu le malheur de croiser l'énorme meute. Il gisait maintenant au pieds de l'armée, à peine reconaissable tellement il avait été mutilé.

- C'est pas vrai ... On y arrivera jamais. Me résignais-je en tombant à genoux
Le ridicule ne tue pas.
Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort.

Donc ... Le ridicule rend plus fort ? -_-'
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19-08-2011 à 18:33:25
Deuxième épisode: Une mosure inoffensive ?

J'étais a genoux sur les pavés. La horde de de Lycantropes avalait la distance qui me séparait d'eux avec rapidité. J'étais résigné à mourir. Je préférais être piétiné plutôt que d'être croqué vif.
Ce fut Genn Gilnéas qui me sauva des griffes de la mort. Il m'empoigna avec force et me plaqua contre le mur. Le premier Lycantrope sauta sur sa majesté, qui l'accueillit avec sa lame. Comprenant que je pouvais encore être utile pour sauver la vie du Roi, je me mis à courir. Nous traversâmes la place avec notre escouade, puis prîmes une rue parralèle.
Devant nous s'opposait un soldat. Le Capitaine Broderick était là. Sur le dos de son cheval, il semblait résolu à bloquer la route aux créatures.

- Vous n'y parviendrez pas. S'écria Genn.
- Ce n'est pas mon intention. Rétorqua Broderick sans même regarder la personne à qui il s'adressait.

Il était prêt a sacrifier sa vie pour conserver celles de ses compagnons. C'était un honneur pour lui. J'espérais devenir comme lui plus tard ...
Nous arrivâmes finalement, grâce à l'aide de Broderick, dans les derniers retranchements de la ville. Tous ceux qui avaient réussi à survivre s'étaient rassemblé là. Tous les autres étaient soit transformés, soit dévorés. Les Lycanthropes n'étaient pas encore parvenus à nous rattraper, mais il ne faisait aucun doute qu'ils allaient suivre notre odeur.

- Peiné !

Je me retournais. Genn qui avait été accueillit par un Bourgeois il y a quelques instants appelait maintenant à lui son chasseur favori.

- Je pense avoir l'homme qu'il vous faut. Assura Genn avec un sourire. Ah ! Voici Peiné. C'est le meilleur Chasseur que j'ai jamais eu l'occasion de rencontrer.

J'eu un petit sourire gêné. Ma faiblesse de tout à l'heure n'était pas rentré dans l'estime que me portait mon Roi. Genn était un homme formidable. Il méritait de vivre.
Le Bourgeois inspecta Peiné de la tête aux pieds.

- Je me nomme Godfroy. Il y a un cave en ville, remplie d'armes. Je voudrais que tu me ramène le plus d'artillerie ici. Un cheval sera mis à ta disposition pour prendre quelques sacs de Poudre supplémentaires.
- Pourquoi moi ? Rétorquai-je
- Selon Genn, tu es un Chasseur expérimenté. Et cette Cave se situe hors de ces remparts. C'est-à-dire sur le territoire que contrôlent ces Worgens. Expliqua Godfroy.

Peiné commençait enfin à comprendre. C'était une sorte de mission suicide.

- J'accepte. Mais l'idée du Cheval est à rayer. Annonçais-je.
- Comment ? Mais cela vous permettera de transporter plus de sacs. S'étonna Godfroy
- L'odeur d'un Cheval est forte. Et il fait du bruit. Je pense qu'il vaut mieux éviter les quelques Worgens qui pourraient me tomber dessus à cause de lui. Répondis-je ironiquement.
- Très bien. Nous pouvons également vous fournir quelques hommes.

Peiné se remit à réfléchir. Pesant le pour est le contre de cet avantage. Cette mission pourrait très certainement lui coûter la vie. S'il voulait survivre il ne fallait rien laisser au hasard. Il en arriva à la conclusion que ces Remparts n'avaient pas beaucoup d'hommes pour contenir les Worgens à distance. Et qu'il ne servirait à rien d'en envoyer sur une mission qu'il pouvait accomplir seul.
Il passa donc les Remparts rudimentaires qui avaient été construits dans l'urgence. Il déambula discrètement dans les rues. Il n'avait aucune envie de tomber sur un des ses amis canins. Les ruelles de Gilnéas étaient encore plus sombres que d'habitude. Et malgré le grand nombre de créatures dans les environs, la ville était calme, comme si elle avait été abandonnée depuis des siècles. Peiné ne s'effraya pas pour si peu. Il restait concentré, et surtout très attentif aux sons.

- Ces créatures semblent pouvoir se mouvoir dans leur environnement. Il ne sera pas facile de les déloger de Gilnéas. Pensa Peiné.

Il arriva finalement à la cave. Elle était abritée sous un préau. Mais avant de toucher au but, Peiné devait traverser un Carrefour. Il était très exposé ici, aussi devrait-il s'abriter le plus vite possible. Il traversa avec empressement, sans pour autant être bruyant. Il ouvrit les portes de bois, et les referma derrière lui.
Il déboucha dans un escalier. Rien de bien étonnant pour une cave. Alors qu'il arrivait dans une salle, il entendit des pleurs. N'écoutant que son Courage, Peiné se précipita dans la salle remplie de sacs de poudre et de Canons. Dans un coin sombre était assit un homme adulte.

- Monsieur ? Comment allez vous ? Demanda anxieusement Peiné.
- Reculez ! Ne me touchez pas ! S'empressa de répondre l'autre.

Surpris, Peiné recula. Les pleurs de l'homme se firent plus graves. L'individu se métamorphosait sous les yeux horrifiés de Peiné. Pétrifié par le peur, Peiné dégaina son Arbalette avec un effort surhumain, et la pointa sur le Lycanthrope. Indifférent, le Lycanthrope commença à s'approcher. Peiné tira une flèche. Cette dernière s'encocha dans le bras de l'animal. Peiné tremblait tellement qu'il avait manqué sa cible.
Sous la douleur, l'animal se mit à rugir. Il enfonça profondément ses crocs dans la chair de l'épaule de Peiné, et arracha un énorme bout de peau. Peiné fut projeté dans un mur de la pièce. Et alors que le Loup-Garou se jetait sur lui, un coup de feu retentit. L'animal recula. Visiblement mortellement touché. Il finit pas s'écrouler au centre de la pièce.
Une femme se pencha sur lui.

- Vous portez-vous bien ? Demanda t-elle.

Sa chevelure brune semblait flamboyer aux reflets de la Torche. Et ses yeux verts regardaient Peiné avec insistance. Son teint était aussi blanc que Neige.

- Oui. Articula t-il difficilement. C'est superficiel.
- Vous rigolez ? C'est une hémoragie ! S'affola t-elle.

Elle arracha un bout d'un sac de Toile pour fabriquer un Bandage rudimentaire à Peiné. Ce dernier regarda la poudre s'étendre sur le sol.

- Cela devrait tenir pour le moment. Annonça t-elle, satisfaite de son oeuvre. Puis elle ramena son Fusil de Nain a son épaule, et se releva.
- C'est serré. Se plaignit Peiné.
- C'est le principe de ce Bandage. Il faut qu'il stoppe l'hémoragie. Sinon, il ne sert à rien. Rétorqua t-elle.
- Quel est votre nom, belle demoiselle ?
- Lorna Crowley. Répondit-elle avec un brin d'hésitation.

Mon Arbalette fut immédiatement pointée vers sa tête. Lorna Crowley était la fille de Darius Crowley, un être détestable qui veut prendre la place de Genn sur le trône depuis un bon moment déjà. Cette fille m'a probablement sauvé la vie, mais je ne peux la laisser vivre. Qui sait quels dégâts elle pourrait faire à Gilnéas !

- Je me sens un peu mal à l'aise avec une arme pointée sur ma tête. Expliqua t-elle.
- Silence ! Qu'est tu venu faire a Gilnéas ? Ton Père est-il avec toi ?
- Tu n'es pas au courant ? Mon Père à été fait prisonnier a GardePierre. J'étais venue ici incognito pour le libérer. Si je t'ai dit mon vrai nom, c'est parce que je pensais que je pouvais te faire confiance. Expliqua t-elle.

Peiné se sentait coupable. Cette femme lui avait sauvé la vie, et lui lui pointait une arme sur la tête. Prêt à la tuer d'un moment à l'autre.

- Il serait injuste de te tuer alors que tu aurais pu me laisser me faire tuer. C'est pour cela que je vais te ramener aux Remparts. Sa Majesté Genn décidera de ton sort.

La décision était irrévocable. Lorna allait être ramené aux Remparts pour être exécutée publiquement. Peut-être que la mort d'un vieil ennemi remettra du Baume au Coeur aux survivants. Gilnéas en a bien besoin !


Le ridicule ne tue pas.
Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort.

Donc ... Le ridicule rend plus fort ? -_-'
20-08-2011 à 18:37:51
La traversée de la ville se révéla calme. Mais ce que Peiné vit quand il arriva aux Remparts l'horrifia. Plusieurs Worgens étaient arrivés, et ils attaquaient les Soldats qui tiraient dans tous les sens. Peiné eut le réflexe de se jeter à terre. Et il se complimenta de cette réaction quand il sentit le sifflement d'une balle passer juste au-dessus de lui.
Alors qu'il restait couché tout en tirant à l'Arbalette, Lorna lui asséna un coup de pied violent avant de s'enfuir en direction de la Prison GardePierre. Entravé par sa blessure, Peiné perdit rapidement du terrain lorsqu'il se lança à la poursuite de Lorna.

- Je pense que si je veux la retrouver. Il suffit que je me rende à la Prison. Raisonna t-il.

Il se lança alors à la poursuite de Lorna, mais sur un chemin différent. Il croisa quelques Lycantropes en route pour les Remparts. Inquiet pour ses amis, il prit la peine de les supprimer. Sa première rencontre, face à face avec un Lycantrope l'avait fortifié. Il n'avait pas peur de se lancer dans un combat au corps-à-coprs avec l'une de ses bêtes. Bien qu'il privilegie le combat à distance. Son Arbalette n'avait presque plus de flèches, il valait mieux réserver cette arme pour les cas d'urgence. C'était maintenant sa hache que Peiné maniait avec précision.
Quand il parvint à l'entrée des enceintes fortifiées de GardePierre, il trouva l'équipe de Gardes assomée.

- C'est vrai que nous avons oublié d'évacuer les Gardes de service ... Se désola Peiné.

Il s'approcha, et se rendit compte que les Gardes étaient tous vivants. D'ailleurs, leurs blessures ne comportaient aucun trace d'un morsure quelconque. Etait-ce là la preuve du passage de Lorna ? Il fallait se hâter ...
Peiné se décida a traverser la salle pleine de détenues morts. Visiblement, quelque chose était également passé par là. Mais la Créature était passé par une fenêtre. Ce qui expliquait la survie des Gardes à l'entrée. Peiné se demandait si Emile était vivant. Peut-être que sa Fille avait périe avec lui ... Dans ce cas-là, il valait mieux ne pas s'atarder. D'ailleurs, personne d'autre que Peiné n'aurait eu l'audace d'entrer dans ce batîment plein de cadavres. Mais Peiné cotoyait les bêtes depuis très longtemps.

- Si Emile est mort, je dois en trouver une preuve. Il faut que je trouve son corps. De plus, le fait que son Père soit mort ne veut pas dire que Lorna est hors d'état de nuire ... Réfléchit Peiné.

Il déboucha finalement sur un toit. Là-bas, à l'autre bout, deux hommes et une femme se battaient contre des Lycantropes. N'écoutant que son courage, Peiné dégaina son Arbalette. Il savait qu'il s'agissait de ses ennemis, mais mourir aux mains d'un être inférieur était un honte. Même des êtres tels que les Crowley ne méritaient pas ça.
La première flèche toucha sa cible. Un Lycantrope s'effondra. Peiné s'apprêtait à tuer le prochain, mais il se rendit compte que c'était sa dernère flèche. Il dégaina sa Hache, et se jeta dans le combat. Le Loup-Garou tenta de le faucher de ses griffes, mais il se baissa à temps.
Peiné n'était pas très doué en combat rapproché, mais ces réflexes de Chasseur devraient lui pemettre d'esquiver la plupart des coups. Malheureusement, à peine avait-il dit cela, qui se prit un coup de poing dans le ventre. Le choc fut si violent qu'il cassa le petit muret de sécurité. Peiné avait maintenant un peu moins de la moitié du dos dans le vide. S'il tombait, c'était plus de 150 Mètres de hauteur qui l'attendait.
Il tenta de se relever, mais avec un saut magistral, l'animal se positiona sur lui. La bête tenta de marteler son visage de coup de poings, mais Peiné esquivait tant bien que mal. Malgré sa respiration coupée par le poid de l'animal, Peiné releva sa hache et il l'incrusta dans le dos de la bête.
Poussée par la violence du coup, l'animal tomba en avant. Il poussa un long et terrible rugissement avant de s'écraser 150 mètres plus bas. La bête devait avoir nombre d'os brisés maintenant. Mais malgré cela, l'animal se releva, et tituba jusqu'à ce que Peiné ne puisse plus le voir.
Peiné se retourna. Il observa l'épaule encore valide. Elle était bleutée et tordue dans un angle improbable. Incapable de manier correctement sa Hache, maintenant que ses deux épaules étaient hors-service, Peiné laissa sa Hache frapper le sol. Plus il sagenouilla, prêt à accepter le sort que Emile Crowley lui réservait ... »

Le ridicule ne tue pas.
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20-08-2011 à 18:40:56
Darius Crowley était maintenant penché au-dessus de moi. Je pouvais sentir les gouttes de sueur qui perlaient sur son menton s'écraser sur mon crâne chevelu. Je sentis le doux glissement d'une épée qui sort de son fourreau. Puis le contact de la lame froide. Je m'attendais à ce qu'il me tue d'un coup sec. Mais au lieu de cela, il ne fit rien. Il se contenta de poser sa lame sur mon crâne, et de la rengainer. Darius Crowley hésiterait-il à tuer un ennemi ?

- Je ne peux pas te tuer en sachant que tu as sauvé ma famille. Relève-toi et amène moi aux Remparts. M'ordonna t-il.
- Si je vous amène là ou réside tous les Citoyens restant de Gilnéas, je trahirait mon Peuple. Protestai-je.
- Crois-tu vraiment que je veuille d'un ville infestée de Loup-Mutants ? Autant jeter mon dévolu sur un Cité encore stable ... Tout ce que je veux pour le moment, c'est fuir cette ville maudite !

Gilnéas était donc irrécupérable ? En sachant cela, je savais qu'il ne me restait que deux choix. Je devrais mourir pour ma Cité. Ou fuir mon Berceau.

- Très bien. Je vais vous y conduire. M'inclinai-je.

Lorna m'observait avec timidité. Je ne sais pas ce que cette Femme voulait, mais je ne lui donnerait pas. Nos deux Peuples étaient ennemis. Et même si je conduisais son Père en sécurité, il ne restait pas moins vrai que je ne sympathisait pas avec lui. A vrai dire, si j'avais accepté la requête de Darius, c'est parce que je ne pouvais pas faire autrement. Avec deux épaules inutilisables, il m'était impossible de manier correctement ma Hache. Sans arme, je n'irais guère loin ...
C'est à ce moment là qu'une bête me sauta dessus. Son saut était bancal, ce qui m'indiquait que cette bête n'était pas en pleine forme. Je me rendis compte que juste avant le moment de ma mort, je ne faisais qu'observer le saut d'un Lycantrope. Au lieu de me jeter à terre pour essayer de sauver ma peau.
Je m'étais resigné quand un lame se planta violemment dans le flanc de la Créature. La puissance du coup était telle que la bête devia de sa trajectoire initiale pour s'écraser sans vie juste à côté de moi.

- Faites attention la prochaine fois. C'est bien vous l'expert en créatures, non ? Ironisa Darius.

Mon ennemi venait de sauver ma Peau. Etait-il si mauvais ? Ou etait-ce Genn qui avait exagéré les choses ? Bref, ce n'était pas le moment de penser à cela.
Nous arrivâmes tous aux Remparts sain et saufs. Genn m'accueillit avec un plaisir exagéré. Mais quand il vit Darius il me foudroya du regard.

- Désolé Majesté. La fuite de Lorna Crowley m'a amené à me dirigé vers la Prison GardePierre. D'ailleurs, en voici les Gardes que nous avions oublié d'évacuer.

Un déclic me foudroya. J'avais oublié les sacs de poudre ! Ils étaient restés à GardePierre, je les avaient jetés quand j'avais saisi mon Arbalette pour tuer le premier Lycantrope ... J'avais échoué ...
Genn avait otut de suite remarqué que êiné avait oublié sa mission, mais ce n'était pas grave puisque les plans avaient changé depuis.

- Ne t'inquiète pas Peiné. Tu as sauvé de nombreuses vies, c'est largement suffisant. De toue façon, les plans on changé depuis ton départ.
- Pourriez-vous m'en informer Majesté ? Demandai-je.
- Où avais-je la tête ... Nous allons fuir Gilnéas.
- Comment ?!

Alors que j'allais protester Darius Crowley intervint.

- Genn. Il était inutile de prendre les armes contre toi mon vieil ami. Et en gage de ma bonne volonté, je m'engage à rester ici pour contenir les Lycantropes qui exprimeraient le besoin de vous suivre.

Quoi ? Darius et Genn étaient d'anciens amis ?

- Très bien. Si tel est ton désir. Je t'autorise à mourir dans la ville que tu as toujours convoité.
- Je te demande de prendre ma fille avec toi. Supplia Darius.
- Non Père, je veux rester à vos côtés !


Avant de laisser finir Lorna j'intervint à mon tour.

- Je ne peux pas quitter mon Berceau. Je viendrais avec vous. Et je m'engage à me sacrifier pour ma ville ! »

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20-08-2011 à 18:48:31
Mes canines me faisaient horriblement souffrir. Je compris pourquoi quand je pu les distinguer hors de mes lèvres. Mes pupilles s'affinaient, et ma vue avec. Un puissant sifflement résonnait dans mes oreilles. Et mon corps était toujours plus poilu.
Quand tout fut fini, j'eu l'impression d'être enfermé à l'intérieur de moi-même. J'avais vécu la métamorphose, mais dès qu'elle fut finie, c'est comme si j'avais été violemment projeté au plus profond de mon être.
Je ne sais pas combien de temps ça a duré ... Peut-être des semaines ... Le fait était que je ne ressentait aucun besoin. Je ne m'ennuyais pas. J'avais juste la certitude que quelque chose viendrait me sauver. J'entendais tout ce qui se passait autour de moi. Je savais que j'avais enlevé bon nombre de vie pendant la bataille, et qu'elle devait être terminée maintenant. Je savais que je courais maintenant dans les bois, avide de proies. C'est alors que j'entendis la voix de Lorna.

- Aranas !

Des légers bruits de pas se précisèrent. Je venais de m'écrouler aux pieds de Lorna. J'en étais sûr au bruit sourd qui avait retentit. Mon corps de Lycantrope devait être lourd.

- Reculez Lorna !

D'autres bruits de pas. Lorna venait d'obéir, qui était cet homme pour le donner des ordres ? De plus, je ne connaissais pas cette voix. Un bruit de succion. M'avait-il planté ? Non, je ne ressentais aucune douleur à part celle que m'avait infligé l'autre Loup-Garou. La perte de sang significative indiquait que je mourrais petit à petit ...
Je sentis un liquide parcourir ma bouche. Le bruit de succion était donc ma forme Loup-Garou qui avait ouvert la bouche.
Alors que je me résolus à penser que e Aranas m'injectait un puissant poison. Une forme liquide éclaira le noir environnant. Je tentais de la toucher, mais elle se mettait à fuir à chaque fois.
Quand je la prenait enfin, je sentis une puissante énergie résonner en moi. C'était quelque chose d'indescriptible. Puis je repris consience. J'avais reprit forme humaine, et un homme au visage dissimulé par une capuche violette était penché sur moi.

- Qui êtes-vous ? Demandai-je en avisant mes vêtements déchirés.
- Je suis Aranas. Druide Royal.

Le Druide Royal de Gilnéas ? Il était très réputé pour ses potions à l'efficacité remarquable. Mais il ne pouvait être seul dans cette forêt. Il devait obligatoirement faire parti du voyage qu'avait entreprit les Fuyards.

- Vous devriez être en compagnie Royale. Lui indiquai-je en avisant les lieux ou il n'y avait personne d'autre que lui, Aranas et Lorna.
- Oui, je ne le sais que trop bien. Nous avons été séparés du reste du Groupe pendant une attaque surprise de Loups-Garous.
- Vous devriez continuer d'avancer. Vous trouverez bien le Groupe. Ordonnai-je.
- Et toi, que vas-tu faire ? Me demanda Lorna.
- Je retourne à Gilnéas.
- Tu ne peux pas. Nous sommes à des kilomètres de Gilnéas. Et tu as deux épaules invalides. C'est un miracle que tu sois encore vivant. Dieu t'a offert une seconde chance, tu ne peux la gâcher.
- C'est que ça doit être mon destin !

Sans plus un mot, je repartis en direction de Gilnéas. Sans me demander qu'est-ce que Aranas m'avait donné. Peut-être que ses Potions pourraient être utiles pour contenir la Bête qui someille maintenant au plus profond de mon être. Je sais qu'elle re-fera surface un jour ou l'autre.
Je ne saurais dire combien de temps j'ai marché dans la forêt ou régnait un noir total. Il était évident que je risquais beaucoup. Mes deux épaules ...

- Mes épaules !

Je me souvins que ma morsure avait cicatrisée à vue d'oeil. Peu-être qu'il en était de même pour mon épaule fracturée ? Je déchirais mon Epaulette de Cuir avec facilité. Il n'y avait plus aucune trace de Fracture.

- Ben oui ! Je dois bien m'occuper de tes blessures si je veux que tu survives !

Je m'horrifiais d'entendre cette voix. Elle semblait malveillante. Mais automatiquement, avec des réflexes de Chasseur, je dégainais mon Epée et amorçais un mouvement circulaire derrière moi. Espérant toucher mon ennemi. Mais je ne fit que brasser de l'air.

- Ne te fatigue pas. Et reste plutôt concentré sur ta mission. Je ne voudrais pas être obligé de sortir pour te sauver une fois de plus la vie. Même si ces litres de sang m'ont été grandement bénéfiques !
- Tu es mon Lycantrope ? Demandai-je une boule au ventre.
- Tu es plus intelligent que tu en a l'air ! C'est pour cela que je vais te faire un Cadeau. Je vais t'expliquer la situation en détails: En te faisant mordre pas ce cher collègue Loup-Garou, il t'a transmis un gêne. Ce gêne, c'est moi.
- A partir de ce moment là tu t'es dévellopé à l'intérieur même de mon corps, c'est ça ?
- Exact, jusqu'à devenir assez puissant pour tenter une sortie. J'en avais assez de te regarder t'amuser.

Mais qu'est-ce qui ne va pas, chez moi ? Un bruissement ! Quelque chose approche !

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20-08-2011 à 18:58:00
Je suis Chasseur. Normalement c'est moir le Prédateur. Mais on voyait clairement à mes tremblements que depuis ma rencontre avec ces Créatures, les rôles étaient inversés. J'avais mon Arbalette brandit craintivement devant moi. Prêt à tirer à tout éventuelle menace.
Alors que je m'attendais à voir sortir un Lycantrope affamé. Tout ce qui sortit fut un pauvre chiot affamé. Amadoué par ses oreilles tombantes, son air battu et son pelage blanc tigré noir, je lui donnait une ration de nourriture sortie de mon sac.

- Tu vas pas le recueillir quand même ? Me lança le Lycantrope à l'intérieur de moi.
- Tu ne m'as jamais dit comment tu t'appelais. Répondit-je en l'ignorant.
- Je suis toi. Et comme ton nom de Famille fait référence au Lycantropes, je m'appelerai Wolfan. Mais plus sérieusement !
- Si, je compte le recueillir.
- Je te préviens que à ma prochaines sortie, je ne lui ferai pas de cadeaux à ce sale Cabot.

C'était le principal problème. Je maîtrisait Wolfan à la perfection, mais c'est parce qu'il est blessé, et donc affaibli pour le moment. Dès qu'il sera restauré, il ne se fera pas prier pour sortir. Parfois je me dis que ma vie est beaucoup trop compliquée.

- A part ça, tu vas passer la nuit ici ? Me demanda t-il.
- Où veut-tu que je passe la nuit ?
- Je sais pas. Mais je te croyais assez intelligent pour comprendre que les lycantropes restants son sortis de Gilnéas depuis longtemps !
- Ah oui ? Deux choses: En quoi ça me concerne qu'ils sortent de la ville ? Et de deux, comment peux-tu savoir ça ?
- De un: Tu te trouves en dehors de la ville, et les lycantropes ne se feront pas prier pour sentir l'odeur de chair encore vivante. De deux, je le sais car en ville il n'y personne d'encore vivant. Or, les Loups-Garous sont de vrais Gloutons. Crois-moi ! Je me demande si tu es vraiment un Chasseur ...

Finalement, ce Wolfan me serait peut-être utile, à ses heures perdues ! Je décidai de me percher dans un arbre. Cela tombait très bien. Il se trouve que j'étais adossé à un arbre centenaire qui surplombait la forêt.

- Une merveille de Gaïa !
- Et pour le Chien comment tu fais bougre d'âne ? Me lança Wolfan.

En effet, c'était un problème. Je ne voyais aucune solution à cet énorme problème. Seulement une, mais ce ne serait pas raisonnable.

- Tant pis ! Pas de repos pour moi ce soir !
- Mais il est taré ...

Je me mis donc à reprendre ma route. Le noir tombait de plus en plus, mais j'étais habitué. Quand j'étais encore Citoyen de Gilnéas, j'avais pour habitude de sortir fréquemment les soirs de pleine Lune pour venir chasser. Les faibles rayons de l'astre sélène me suffisaient.
Le chiot marchait à mes côtés, arborant fièrement son armure mauve orné d'un émeraude sur son casque. Si ce Chiot possède une armure, c'est qu'il est domestiqué.
Finalement, j'arrivais enfin aux majestueux remparts de Gilnéas. Ces derniers étaient encore indemnes. Les Remparts de Gilnéas étaient la fierté de la Ville. Tout le monde disait qu'avec de tels remparts, la ville ne pourrait jamais tomber. Visiblement, il n'avaient pas pensé aux attaques venant de l'intérieur ... C'était étrange de se dire cela, mais, les lycantropes avaient su retourner la situation à leur avantage. Ils avaient réussi à transformer ces outils de défense en véritable prison ...
Mais ma réflexion ne dure pas longtemps. Le chiot s"effondre. Quelque chose de rouge s'étant sur son immense pelage blanc. Du sang ?


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