La solitude, il connaissait depuis longtemps. Bien avant ce grand changement sur le monde. Quand la Terre est devenue ce désert de sable aride, il n'avait pas été aussi dérangé que la plupart des hommes. Il n'avait jamais apprécié la compagnie, préférant être seul pour son travail. Mais petit à petit, la dure réalité des conséquences de ce bouleversement l'a rattrapé : il était devenu extrêmement difficile de boire, de se nourrir… Tout ce qui était si facile avant était devenu un véritable combat. Un combat qui s'est encore intensifié avec l'arrivée massive des zombis, ces monceaux de chair putréfiés animés par quelque catastrophe scientifique ou divine, contaminant tout ce qui vit et dévorant tout ce qui pouvait l'être, quand ils ne se mangeaient pas entre eux.
Chaque instant était une lutte pour la survie, et chaque jour se révélait plus difficile que le précédent. L'eau était devenue bien plus précieuse que l'or, et malgré tous les services que ce dernier avait pu lui apporter, il avait abandonné toute sa réserve de métal précieux sans avoir le choix. Pour la survie.
Il jura quand il se surprit à regretter le temps d'avant. Au moins, maintenant il n'avait plus à se cacher des hommes. Et être recherché toute sa vie, ce n'en était pas une. Même si lutter pour sa survie était difficile, il était désormais libre d'aller où il le souhaitait. Enfin, parmi les endroits où il pouvait se restaurer…
Il s'agenouilla devant des traces laissées dans le sable, et immédiatement, une odeur putride lui saisit la gorge. Au moins, la nature de la chose qui a laissé ces empreintes ne faisait aucun doute… Leur nombre en revanche était toujours plus délicat à déterminer. Maitrisant à grand-peine la nausée qui le tourmentait, il put estimer après quelques dizaines de secondes leur nombre, entre cinq et dix.
« Le repas sera frugal… » dit-il pour lui-même avant de marcher à leur suite.
Les zombis n'étaient qu'une nourriture de substitution. Une grande partie de leur chair était incrustée de sable qui crissait sous la dent, sans compter leur gout affreux. Et c'était peu nourrissant, donc il devait en avaler de grandes quantités pour pouvoir tenir. Les premières fois, cette viande avariée lui avait donné de terribles aigreurs d'estomac. Cela dit, il en avait vu beaucoup perdre la vie, infestés par la chair des zombis. Maintenant, seul le dégout restait comme désagrément de cette nourriture. Il avait dut s'immuniser contre le poison qu'elle contenait.
Soudain, parmi les odeurs de mort-vivant, il sentit un effluve différente, fraîche. Une odeur humaine. Une odeur de vie. Il dévoila au ciel ses crocs en un inquiétant sourire : son repas frugal venait de se prendre une tout autre tournure, celle de son mets favori. L'Homme était une proie bien plus intéressante à chasser, et sa viande bien meilleure. Et le plaisir de les voir parfois littéralement mourir de peur à la vue d'une des créatures les plus meurtrières de leurs légendes était incomparable.
Il poussa un long hurlement sauvage vers le soleil couchant, avant de partir aussi vite que le pouvait ses quatre membres vers sa nouvelle proie. La chasse à l'homme était à nouveau ouverte. Et il n'avait pas à se soucier de camoufler les cadavres.
Chaque instant était une lutte pour la survie, et chaque jour se révélait plus difficile que le précédent. L'eau était devenue bien plus précieuse que l'or, et malgré tous les services que ce dernier avait pu lui apporter, il avait abandonné toute sa réserve de métal précieux sans avoir le choix. Pour la survie.
Il jura quand il se surprit à regretter le temps d'avant. Au moins, maintenant il n'avait plus à se cacher des hommes. Et être recherché toute sa vie, ce n'en était pas une. Même si lutter pour sa survie était difficile, il était désormais libre d'aller où il le souhaitait. Enfin, parmi les endroits où il pouvait se restaurer…
Il s'agenouilla devant des traces laissées dans le sable, et immédiatement, une odeur putride lui saisit la gorge. Au moins, la nature de la chose qui a laissé ces empreintes ne faisait aucun doute… Leur nombre en revanche était toujours plus délicat à déterminer. Maitrisant à grand-peine la nausée qui le tourmentait, il put estimer après quelques dizaines de secondes leur nombre, entre cinq et dix.
« Le repas sera frugal… » dit-il pour lui-même avant de marcher à leur suite.
Les zombis n'étaient qu'une nourriture de substitution. Une grande partie de leur chair était incrustée de sable qui crissait sous la dent, sans compter leur gout affreux. Et c'était peu nourrissant, donc il devait en avaler de grandes quantités pour pouvoir tenir. Les premières fois, cette viande avariée lui avait donné de terribles aigreurs d'estomac. Cela dit, il en avait vu beaucoup perdre la vie, infestés par la chair des zombis. Maintenant, seul le dégout restait comme désagrément de cette nourriture. Il avait dut s'immuniser contre le poison qu'elle contenait.
Soudain, parmi les odeurs de mort-vivant, il sentit un effluve différente, fraîche. Une odeur humaine. Une odeur de vie. Il dévoila au ciel ses crocs en un inquiétant sourire : son repas frugal venait de se prendre une tout autre tournure, celle de son mets favori. L'Homme était une proie bien plus intéressante à chasser, et sa viande bien meilleure. Et le plaisir de les voir parfois littéralement mourir de peur à la vue d'une des créatures les plus meurtrières de leurs légendes était incomparable.
Il poussa un long hurlement sauvage vers le soleil couchant, avant de partir aussi vite que le pouvait ses quatre membres vers sa nouvelle proie. La chasse à l'homme était à nouveau ouverte. Et il n'avait pas à se soucier de camoufler les cadavres.
L'initialement anonyme.
Les lycanthropes renferment bien des secrets. Êtes-vous sur de vouloir les connaître?
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