[Poèmes] Cœur et Rêves au clair de Lune

29-06-2011 à 00:45:22
Le long du Chemin

De mes pieds jeunes j'avance
Je grandis
Je découvre que je pense
Mais qu'ai-je appris ?

J'enjambe les graviers les pierres les rochers
Mon Corps se renforce et mon Esprit s'élève
Mon Cœur voyage dans les profondeurs des Rêves
Sur ce sinueux chemin j'ai bien avancé

Sur ce sinueux chemin j'ai trop avancé
Je ne m'arrête pas je poursuis ma route
Sans me retourner mon Esprit a trop progressé

Et mon Cœur en est touché le Rêve est brisé
Je voudrai me retourner ne pas recommencer
Mais je suis déjà trop loin...

Chasse d'une Nuit d'Hiver

Quand la neige ne reflète plus que la Lune
Qu'entre les arbres les ombres
Prennent vie

Là où la vie
Est figée par la neige
Où entre les arbres le vent laisse louvoyer son chant

L'Oiseau du savoir, observateur du monde
Rejoint au bord de l'onde
Le noble Loup empli de fierté :
Le fils de la Lune s'apprête à chasser.

L'un porté par Zephyr, ses plumes défient le Ciel,
L'autre fend l'air à Terre, ses griffes défient l'Enfer,
Tous deux libérés au plus profond de leur cœur
Ils chevauchent le vent sur la libre et grande aile

De la Chasse et de la Création.
L'aile de la Passion.

Katana

Froid.
Chaud.
Eclat de lumière qui résonne

Comme une cloche de pureté,
Lorsque l'émotion rejoint la passion
Donne la vie à sa création,
Naissance d'une âme dans l'acier.

La blancheur froide et glacée
Se teint d'un feu embrasé
Qui d'une chaleur rassurée
Donne une âme à l'acier.

Lorsque cette œuvre infinie
Sous le ciel étoilé
Souple comme le vent de la vie
Voit un fil affiné
Sur le tranchant de l'amour
Avec grâce se dessiner

La réponse vient du cœur
Et le feu l'a donnée,
Froide et dans la chaleur
Naissance d'une âme d'acier.

Pureté de l'Âme
Altérée par les Larmes
Devient une Lame...


Envol vers le Soleil levant

Le courant frais du vent chante l'amour du ciel.
Immense et profond, éternel. Le long des pétales perle la fraiche rosée de l'Aube, qui de sa caresse apaisante délivre les arômes, enivrant la vallée.
Perché sur un noble et ancestral végétal, à la cime d'un sapin vénérable, l'Aigle écoute l'hymne fluide et coulant, du vent plus capricieux qu'un torrent...
En haut de ce Colosse de terre et de pierre qu'on appelle montagne, au sommet du monde, lorsqu'au sol la vie reprend son harmonie, puissant et éphémère, le murmure d'un zéphyr changeant, l'appelle à la liberté éternelle.
Alors l'Aigle ouvre les ailes, et s'élance, dans l'immensité du ciel, comme l'eau qui coule ou la vie qui s'écoule, il chevauche le vent, et rejoint le Soleil levant.
Libre.

Du Crépuscule à l'Aube

Les âmes du Crépuscule
S'écoulent,
Libres.

Chuchotement du vent
Lorsque meurt le jour,
Rouge comme l'amour le sang coule
Dans la houle
Des sentiments.

Messagers de la nuit
Devant les chagrins des hommes
Les couleurs des nuages
La passion et la rage
Cette lumière se nomme
Les rêves d'une vie.

L'Aube de retour
Annonce le jour
Qui reprend son cours
Sur la terre qu'on foule
Comme l'eau qui coule
Et emprisonne oppressant
Les esprits des vivants,
Gèle les sentiments.

Libres
S'écoulent
Les âmes du Crépuscule.

"- Crois-tu en le Destin, Néo ?
- Non. Je ne supporte pas l'idée que quelqu'un dirige ma vie à ma place.
- Précisément. Et je suis fait... pour te comprendre.
" - Matrix.
  • Liens sponsorisés



07-07-2011 à 15:43:49
Aventure belle et douloureuse

Un dur labeur, écrasé sous la chaleur
Suivi du doux repos mérité ;
Un retour chaleureux à la demeure
Qui alors, une surprise, cachait.

Le temps de la découvrir,
Le Crépuscule est passé,
Et enfin sous la voûte étoilée
Ils seront deux face à l'avenir.
Sous la Lune lorsqu'il la sent,
Dans la fraicheur du soir, doucement,
Tendrement se laisser porter
Dans les bras rêveurs de Morphée,
Il la laisse dans ses bras s'endormir,
Et laisse ses propres rêves le nourrir.

Un effort agréable sous un soleil encourageant,
Peut-être est-il temps de profiter d'un instant,
Un réconfort mérité sous les branches qui se voûtent,
Alors que nos oreilles écoutent
La caresse du vent et le doux chant du ruisseaux.
Comme coule l'eau, s'écoule la vie.

Et comme une douce promenade
Invite à une douce baignade,
Se levant comme un cœur qui bat
Sous un ciel qui ne se ternit pas,
Il lui tend une main serviable
Pour franchir un pas inoubliable.

Comme la fraiche rosée semble soudain envahir
Son sang frémissant, bouillant d'un vivant plaisir,
Une chose grandit au plus profond de son âme
Qui voulait chasser pour l'éternité les larmes.

Son esprit n'était plus, souvenir désormais oublié
Au moment où se mit à brûler
Avec une force magnifique sous un vent de bonheur
Une flamme d'espoir et d'ardeur.

Soudain flamme de douleur.
Brûlure qui s'engouffre
Dans la déchirure
La seule lumière au fond de ce cœur blessé
Se présente comme une lueur blafarde et glacée
Celle de l'armure fissurée
Par la chaleur de l'Espoir cruel
Oubli
Ténèbres
Et quand revint le reste
Il n'a jamais été aussi terne
Morne comme la conscience
D'un poète dont la flamme s'éteint.
L'ouragan des sentiments il a pu le geler
Maintenant au fond de son âme, figé,
Il ne pourra plus rien dévaster.

Comme la neige qui tombe
Et qui change le monde
Sous les étoiles des cœurs qui battent
Le sien cesse de se débattre
Et la vie se fige.

"- Crois-tu en le Destin, Néo ?
- Non. Je ne supporte pas l'idée que quelqu'un dirige ma vie à ma place.
- Précisément. Et je suis fait... pour te comprendre.
" - Matrix.
20-08-2011 à 14:25:34
Rêves envolés

Petit oiseau veut battre des ailes
Prendre son envol, décoller
Et traverser le ciel
Pour rattraper ses rêves, envolés.

Ne veux pas être sage,
Mais briser avec rage
Les barreaux de sa cage
Pour traverser les nuages...

Alors enfin là-haut, les Anges de lumière
Lui feront une cage sans barreaux de fer,
Le petit oiseau ne sera plus enfermé
À l'extérieur sans fin de cette liberté
Qui lui faisait si peur, qui le faisait rêver,
Car quand par la passion ses chaînes seront brisées,
Dans sa nouvelle prison il sera libre comme l'air...
Libéré par les yeux d'une belle geôlière.

Petit oiseau veut s'envoler
Mais son cœur est enchaîné ;
Il veut parcourir le ciel
Mais trop petites sont ses ailes ;
Il voulait enfin la voir
La lumière de l'espoir,
Mais il est seul dans le noir
Et, dans l'infini de l'obscurité,
Laisse ses rêves s'envoler...

"- Crois-tu en le Destin, Néo ?
- Non. Je ne supporte pas l'idée que quelqu'un dirige ma vie à ma place.
- Précisément. Et je suis fait... pour te comprendre.
" - Matrix.
  • Liens sponsorisés