Le long du Chemin
De mes pieds jeunes j'avance
Je grandis
Je découvre que je pense
Mais qu'ai-je appris ?
J'enjambe les graviers les pierres les rochers
Mon Corps se renforce et mon Esprit s'élève
Mon Cœur voyage dans les profondeurs des Rêves
Sur ce sinueux chemin j'ai bien avancé
Sur ce sinueux chemin j'ai trop avancé
Je ne m'arrête pas je poursuis ma route
Sans me retourner mon Esprit a trop progressé
Et mon Cœur en est touché le Rêve est brisé
Je voudrai me retourner ne pas recommencer
Mais je suis déjà trop loin...
Chasse d'une Nuit d'Hiver
Quand la neige ne reflète plus que la Lune
Qu'entre les arbres les ombres
Prennent vie
Là où la vie
Est figée par la neige
Où entre les arbres le vent laisse louvoyer son chant
L'Oiseau du savoir, observateur du monde
Rejoint au bord de l'onde
Le noble Loup empli de fierté :
Le fils de la Lune s'apprête à chasser.
L'un porté par Zephyr, ses plumes défient le Ciel,
L'autre fend l'air à Terre, ses griffes défient l'Enfer,
Tous deux libérés au plus profond de leur cœur
Ils chevauchent le vent sur la libre et grande aile
De la Chasse et de la Création.
L'aile de la Passion.
Katana
Froid.
Chaud.
Eclat de lumière qui résonne
Comme une cloche de pureté,
Lorsque l'émotion rejoint la passion
Donne la vie à sa création,
Naissance d'une âme dans l'acier.
La blancheur froide et glacée
Se teint d'un feu embrasé
Qui d'une chaleur rassurée
Donne une âme à l'acier.
Lorsque cette œuvre infinie
Sous le ciel étoilé
Souple comme le vent de la vie
Voit un fil affiné
Sur le tranchant de l'amour
Avec grâce se dessiner
La réponse vient du cœur
Et le feu l'a donnée,
Froide et dans la chaleur
Naissance d'une âme d'acier.
Pureté de l'Âme
Altérée par les Larmes
Devient une Lame...
Envol vers le Soleil levant
Le courant frais du vent chante l'amour du ciel.
Immense et profond, éternel. Le long des pétales perle la fraiche rosée de l'Aube, qui de sa caresse apaisante délivre les arômes, enivrant la vallée.
Perché sur un noble et ancestral végétal, à la cime d'un sapin vénérable, l'Aigle écoute l'hymne fluide et coulant, du vent plus capricieux qu'un torrent...
En haut de ce Colosse de terre et de pierre qu'on appelle montagne, au sommet du monde, lorsqu'au sol la vie reprend son harmonie, puissant et éphémère, le murmure d'un zéphyr changeant, l'appelle à la liberté éternelle.
Alors l'Aigle ouvre les ailes, et s'élance, dans l'immensité du ciel, comme l'eau qui coule ou la vie qui s'écoule, il chevauche le vent, et rejoint le Soleil levant.
Libre.
Du Crépuscule à l'Aube
Les âmes du Crépuscule
S'écoulent,
Libres.
Chuchotement du vent
Lorsque meurt le jour,
Rouge comme l'amour le sang coule
Dans la houle
Des sentiments.
Messagers de la nuit
Devant les chagrins des hommes
Les couleurs des nuages
La passion et la rage
Cette lumière se nomme
Les rêves d'une vie.
L'Aube de retour
Annonce le jour
Qui reprend son cours
Sur la terre qu'on foule
Comme l'eau qui coule
Et emprisonne oppressant
Les esprits des vivants,
Gèle les sentiments.
Libres
S'écoulent
Les âmes du Crépuscule.
"- Crois-tu en le Destin, Néo ?
- Non. Je ne supporte pas l'idée que quelqu'un dirige ma vie à ma place.
- Précisément. Et je suis fait... pour te comprendre." - Matrix.