Obrolan [GriffNoir]

Nom : Obrolan

Prénom : Il se nommait Philippe avant l'Apocalypse.
Désormais, on le surnomme Obrolan, nom de famille qu'il avait toujours apprécié.

Sexe : Masculin.

Age : 25 ans et quelques mois.

Histoire :
Il est fils unique, né d'une mère aimante et d'un père qui ne l'était pas moins. Ce fut un enfant comme vous et moi, sans problème, entouré par une bulle protectrice qui faisait son office. Il sauta une classe, le CP si cela peut vous intéresser, obtint son brevet avec mention Très Bien, et son Bac S de même. Le jeune homme, très tôt déjà, manifesta d'excellentes capacités intellectuelles et physique ; il théorisait, courrait, se nourrissait de savoir, et retapait des vieux objets (autant électriques que d'une certaine ancienneté). Cela ne le fit que s'éloigner peu à peu de ce que l'on pourrait appeler un groupe, le commun des élèves. Il ne les comprenait, eux et leurs remarques débiles, leurs psychologies incongrues. Il ne les comprenait pas, eux qui le rejetaient alors qu'il ne leur avait rien fait de particulier. Et il ne les comprit toujours pas par la suite... Après dix-sept, donc, il entama des études de médecine, pour survivre à la première année, puis la deuxième, pour finalement craquer à la troisième. Il ne comprenait pas...
Commença alors cette chose dont il a toujours été fier : il écrivit. Tout ce qui lui passait par la tête. Pas des fictions, non. Des faits réels, la plupart du temps anodins, et dénonciateurs. Dénonciateurs de la société, des hommes, et de toutes ces choses que l'on ne peut regarder en face. Le jeune adulte ne gagnait pas sa vie de cela, loin de là. Mais cela lui donnait une raison de vivre, si mince soit-elle. Écrire pour se soulager... Se défaire du poids du monde. Il ne songea jamais à se suicider, malgré ce profil qui pourrait le suggérer, car il voulait témoigner.
Il se mit à la place des plus pauvres, à la place des incompris, à la place de ceux auxquels il aurait aimé ressembler. Il se mit à la place de ceux-là et de bien plus encore, faisant de lui un polyvalent sûr, capable aussi bien de vous tenir une conversation raffinée que de survivre ou d'engager un combat à mains nues.
Ses écrits commençaient juste à être reconnus lorsque l'Apocalypse survint, balayant tout sur son passage. Il y eut le noir, la peur, une peur grandissante qui le dévorait de l'intérieur. Puis des fumerolles. Beaucoup de fumerolles. Lorsqu'il se réveilla, après que sa tête eu heurté un meuble, il n'y avait... Plus rien. Rien que ce monde. Ce monde apocalyptique.
Après l'apocalypse, il prit immédiatement conscience que tout ne serait plus comme avant, et qu'il fallait réagir. Vite et bien. Bon gré mal gré, il se joignit à cette petite communauté soudée qui commençait à naître.

Autrefois, sa maison était située à la périphérie du village de Pahokee, chose qui la fit disparaître sous la jungle naissante. Il s'établit alors dans une petite baraque abandonnée, qui était jusqu'alors propriété d'une certaine Jo, un vieil homme solitaire n'ayant aucun contact avec le village et ses habitants. Obrolan y trouva un réconfort en la personne de treize poules, de trois chèvres et d'une vache. Cela se fit avec une certaine réciprocité, ayant fait ami-ami avec une grosse poule brune-rousse, celle-là le suivant désormais dans ses moindres faits et gestes.
"Mec à la poule"

Caractère :
Il souhaite survivre dans un premier temps, vivre décemment dans un autre. Ce qui revient pratiquement au même. Et pour cela, il a immédiatement réalisé qu'il s'agissait d'abord d'aider les autres avant de s'aider soi-même, et cela de toutes les façons possibles.
Pour l'humeur et le caractère... Bah... C'est assez dur de répondre... Je préfère que vous découvrez tout cela au fil du RP, c'est plus sympa... Et puis mon humeur est assez changeante.

Physique :
Obrolan a la chevelure semi-longue, blanche -un signe particulier dû à l'apocalypse- et la plupart du temps en bataille, chose qui lui ajoute un petit air comique venu d'on ne sait où... Ses yeux sont de taille moyenne, bleus ou verts, tout dépendant de la luminosité ou de la saison dans laquelle ils se trouvent ; dans le même temps, il est basané mais sans plus, rehaussant, selon sa mère, la couleur de son regard.
Le jeune adulte a un nez d'assez bonne taille, bien que l'on ne le remarque pas du premier regard, en proportion avec ses oreilles légèrement décollées. Son front est lisse, de taille moyenne, tout comme son menton que l'on pourrait sinon qualifier de légèrement pointu.
Celui que l'on nommait anciennement Philippe mesure un mètre cinquante-sept pour cinquante-cinq kilos à tout casser. Il est fin, mais pourtant bien proportionné, avec des muscles particulièrement développés au niveau de ses jambes, dû à la pratique intensive d'une course qui lui faisait oublier les horreurs vues durant la journée.
Obrolan est souvent habillé d'une de ses innombrables chemises, vêtements qu'il apprécie pour leurs sobriétés dans notre monde où l'image est un tout, et d'un jeans. Après l'Apocalypse, il ne tardera pas à s'habiller avec des vêtements de plus en plus amples, permettant une meilleure qualité de mouvement. Il porte ceint autour du front un bandeau rose fluo, signe évident de sa protestation contre le monde.

Signes particuliers dus à l'Apocalypse : Bien qu'ayant remarqué que ses sens avaient plus que quadruplés, aucun changement notable ne lui a été révélé, excepté le blanchissement de sa chevelure, qui ne le gêne pas plus que cela.

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