Werdow Johanna.

24-12-2011 à 15:44:56
Nom : Werdow.

Prénom : Johanna/Angel ?

Sexe : Femme.

Age : Dix huit ans.

Histoire : Johanna vivait dans une petite rue d’Ozoir-la-Ferrière. Que ce soit pour cela ou simplement par un penchant naturel, elle apprécie le calme plus que tout autre chose.
C'était une jeune femme solitaire et secrète, dont l'ombre se faisait à peine apercevoir au lycée... Sûrement parce qu’elle tenait justement à se préserver de la cohue générale. Le bruit l'insupportait. Elle se glissait donc au milieu de la foule sans pousser personne, avançant sur la pointe de pieds, se contorsionnant pour échapper à un corps lancé à pleine vitesse par la crainte d'un retard, et finalement, cette absence totale de contact avec les autres a fini par la couper du reste du monde. En classe, s'était une élève silencieuse et studieuse, excellente en ce qui concernait les matières littéraires, mais incapable de comprendre quoi que ce soit aux mathématiques. En générale, elle tuait le temps en dessinant à l'intérieur son cahier, ou en écrivant sur des mouchoirs, ce qui lui a valut une réputation d'artiste qu'elle n'a jamais démentit ; pour cause, car elle ne parlait à personne.
Avant l’apocalypse, sa vie consistait en cette singulière routine. Silence, sérénité à tout prix… Elle ne parlait que chez elle, à ses parents, et c’était alors une tout autre personne, bien plus énergique, volontaire et drôle. C’était également dans ce foyer qu’elle retrouvait sa seule amie, sa confidente : Angel. Une petite sœur ? Un journal intime ? Non. Une vieille chatte, du même âge qu’elle, aux yeux voilés et aux os fragiles, à laquelle elle tenait plus qu’à sa propre vie. Elle était aux portes de la mort, et chaque jour, Johanna déclinait avec elle. Toujours plus pâle, plus maigre… Deux jours avant que l’apocalypse ne survienne, elle cessa de se rendre au lycée et resta couchée dans un lit, refusant de s’alimenter et de se séparer d’Angel. En désespoir de cause, ses parents décidèrent de l’emmener à l’hôpital, ce qu’elle refusa catégoriquement en se s’enfermant dans sa chambre. Ils eurent beau hurler, menacer, rouer le bois épais de coups, Johanna ne céda pas. Ils furent contraints de défoncer la porte. Mais ils ne trouvèrent personne à l’intérieur de la chambre : leur fille était partit. Sa fenêtre était ouverte.
Johanna vagabonda jusqu’au soir, Angel serrée dans ses bras. Ceux qui la virent s’écartèrent : elle était aussi pâle et osseuse qu’un squelette. La jeune femme trouva refuge dans les bois qui bordaient sa petite ville, consciente que la police ne tarderait pas à la trouver. Mais elle n’en avait que faire. Elle savait que ça n’allait plus tarder… Contre sa poitrine, Angel mourrait. Elle sentait le déclin de son cœur, voyait ses yeux aveugles qui lui adressaient un adieu. Elle pleurait déjà, agitée de sanglot, se trouvant si pitoyable, comme un sac de chair dans lequel on aurait balancé des os en vrac. Un sac pris de convulsions, dans lequel dansaient allégrement des omoplates prêtes à craquer, prenant pour cavalières des côtes dont le cliquetis funèbre semblait devoir résonner à jamais entre les arbres. Il ne lui resterait plus rien après la mort d’Angel. Elle serait seule, plus seule qu’elle ne l’avait jamais été. Depuis sa naissance, elle était là, toujours, ronronnant, se frottant en déclamant sa tendresse d’un miaulement qui valait toute une musique, lui disant tout ce qu’il fallait avec un simple clignement de ses yeux si verts… Elle ne pouvait pas mourir maintenant, s’éteindre comme une bougie qui aurait perdurée trop longtemps, si doucement, sur le même rythme languissant et douloureux… Et pourtant, si.
Quinze secondes avant l’apocalypse, son cœur cessa de battre. Douze secondes avant l’apocalypse, Johanna éclatait en sanglot. Six secondes avant l’apocalypse, un cri inarticulé s’échappait de sa gorge. Deux secondes avant l’apocalypse, elle hurlait. De rage. L’apocalypse.
Colère. Noirceur. Le monde était mort. La Terre n’existait plus. L’univers avait été happé par les ténèbres. L’espace engloutissait la forêt. Tout n’était plus que glace et ombres. Contre son torse, Angel se diluait dans le néant. Elle ne pouvait pas la retenir. Quoique… Folle. Démente. Elle n’avait plus de mains, mais elle griffait le vide, ses doigts pénétraient une fourrure impossible, sa gorge vibrait d’un hurlement rageur, bestial ; mais sa gorge n’existait plus. Alors elle défiait le néant. Elle ne pouvait plus rattraper Angel, car elle avait cessée d’être ? Soit. Elle allait la rejoindre en nulle part.
Quand l’obscurité cessa et que le monde réapparut, le corps d’Angel avait disparu. Il ne restait que Johanna, seule contre un tronc. La forêt était silencieuse. Le ciel vide. L’air était plus froid, comme si la terre avait soudain perdue plusieurs degrés, sucés par les ténèbres si froides. Comme si… Il n’y avait plus assez de personnes pour la réchauffer.
Johanna se releva, et elle se sentit forte. Ses oreilles captaient le froissement des feuilles, le tapotement des pattes d’insectes sur le tapis du sous-bois… Elle sentait l’humus et la mousse humide. Et elle sentait… Oui, aussi… Que ce n’était plus la forêt d’Ozoir. Les troncs étaient différents, la faune était différente. Elle n’avait pas besoin qu’on lui dise. Elle était en Amérique. C’était une brise qui lui murmurait.
Johanna n’arrivait plus à se souvenir. Qu’était-elle ? D’où venait-elle ? Depuis longtemps, le monde n’était plus une étrange tâche floue, une variation de lumière que captaient ses prunelles voilées… Tout cela, cette nature magnifique autour d’elle, avait disparu depuis longtemps. Et qu’étais-ce que ces nouvelles couleurs ? Elle n’avait jamais perçu autant de radiations, jamais le spectre lumineux n’avait déployé tant de gammes de sa palette secrète. Jamais elle ne s’était sentit si haute.
Jamais… Elle n’avait été dressée sur deux pattes. Jamais.
Était-elle humaine ? Était-elle féline ? Chatte ou jeune femme ? Ou peut être… Ces doigts qui l’empêchaient de partir… Ce cri qu’elle poussait… Elle disparaissait et retenait en même temps… Elle n’était ni ce grand primate qu’elle aimait, ni cette chatte trop vieille qui mourrait… Elle n’était plus elle.
Perdue, seule, une fois de plus tellement seule. Johanna –ou peut être pas ? Ce nom qu’on lui avait attribué, Angel ? C’était ça, non ? C’était elle ?- mit en branle la mécanique intrinsèque de son squelette. C’était étrange, de marcher ainsi. Elle le savait depuis longtemps, et pourtant, c’était une découverte.
Elle s’émerveillait de tout ce qui croisait son chemin, et ses oreilles frémissaient au son des chants d’oiseaux. Elle voulait chasser… C’était une envie familière et étrange. Une partie d’elle connaissait ce désir de se lancer à la poursuite d’une proie, et l’autre était choquée par ce besoin de tuer, de jouer avec la vie d’un être plus faible pour s’amuser, puis se nourrir.
Elle marcha sûrement longtemps avant de croiser quelque chose d’autres que des animaux sauvages… Probablement plus de huit heures, et pourtant, elle ne se sentait pas fatiguée.
Elle finit par sortir de la forêt, et par tomber nez à nez avec un jeune homme asiatique qui se baladait avec un casque volumineux autour du cou, ce qui lui donnait un air franchement irréel. C’est pas tout les jours qu’on croise un mec balafré aux yeux jaunes au beau milieu de nulle part, aussi… Surtout que ce mec là avait des pupilles fendues.
Des yeux de chat. Comme les siens.

Histoire générale rapide : Johanna est issue d’un mariage mixte. Son père était espagnol et sa mère algérienne. L’un chrétien et l’autre juive, ce fut le couple de tout les extrêmes ; lui roux, elle brune ; elle mince, lui fort ; lui rêveur, elle pragmatique. Pour autant, malgré le lot de disputes quotidiennes qui pimentent la vie de couple, ils ne se séparèrent pas et eurent ensemble un seul enfant, une fille. Son père voulut lui donner le nom de Fidela, sa mère, celui de Johanna. On devinera sans peine qui l’emporta.
Elle grandit dans l’apprentissage du respect et de la politesse, et il ne serait pas extrapolé de dire que ce fut un ange de gentillesse et d’innocence. Aimée, choyée, Johanna eut une enfance heureuse. Elle appréciait le dessin, les livres et les films fantastiques. C’était une passionnée de magie, de pokemons et de toutes ces choses futiles et magnifiques qui façonnent cette période si douce, si déterminante que l’on nomme l’enfance. Mais voilà, on ne peut pas rester heureux toute sa vie, et Johanna eut une éprouvante rentrée de sixième. Elle subit une année d’humiliations et de rejets, qui en firent une adolescente renfermée, secrète. Elle ne s’ouvrit plus jamais à personne et se replia sur son monde imaginaire, riche de sens cachés et de codes innombrables, un univers d’angoisses et de peurs où tout était gris, blanc et noir, mais jamais triste. Une fois au lycée, malgré des camarades plus matures et une scolarité brillante, elle ne se fit aucun ami, trop craintive, trop timide. Elle se retrancha donc dans la lecture, tout comme cela avait été le cas durant ses années de collège, et y trouva le réconfort des couards. Jusqu’à l’apocalypse, elle projetait de poursuivre ses études après le baccalauréat, afin d’enter dans une école d’art. Ses ambitions professionnelles n’étaient pas claires, mais elle tenait à se rapprocher d’un domaine littéraire et artistique dans lequel elle ne se sentirait pas perdue.
Plus en détail, sa vie fut rythmée par des fêtes qui la rapprochèrent de la religion de sa mère, bien que celle-ci ne fût pas croyante. Elle connut le plaisir de jouer à chat dans une salle de la synagogue, en courant sur les tables pendant que les adultes priaient, de retrouver ses cousins et cousines pour quelques soirs quand on préparait des pâtisseries tout ensemble dans la cuisine. Galettes blanches et dorées, cigares au miel, gâteaux farineux, la pâte qu’on badigeonnait de jaune d’œuf avec un pinceau… Ces souvenirs heureux allumèrent en elle une sorte de ferveur, un sentiment délicieux et dérangeant, lourd de responsabilité, d’appartenance à cette communauté religieuse qu’elle respectait tout en ne pouvant s’empêcher de dédaigner leur règles absurdes. Sa mère lui parla tôt de la Shoa, ce qui eut pour répercutions de la rendre sensible et déterminée : elle ne changerait pas pour les autres. Elle resterait elle-même, quoi que pense le monde entier de ce « elle ». Au fond de son cœur, elle chérissait et craignait ces gens qui étaient morts dans des camps, dont elle avait l’impression de leur devoir quelque chose, eux qui étaient morts pour avoir été différents, juifs, gitans, handicapés ou homosexuels… Elle leur devait de rester elle, de n’écouter que ses propres convictions. Ils étaient morts en étant eux même, alors elle pouvait bien vivre en suivant leur exemple, sans chercher à se changer pour plaire ou s’intégrer à cette société si conformiste et mensongère.
Elle en conçoit aussi une grande susceptibilité envers tout ce qui porte atteinte à cette communauté dont elle se sent en partie membre, et nourrit une haine féroce du racisme. Elle ne rira pas même de la blague des petits fours : sortez-la lui, et vous connaîtrez le regard le plus glacial de votre existence.
Cependant, ce n’est pas la seule influence marquante de son enfance. On notera la féerie, la magie et la nature, l’océan, la forêt ; tout ce qui avait pour trait le monde sauvage, la beauté et les mystères l’attiraient. C’est sûrement pour cela qu’elle aima tant, et si vite, dés son plus jeune âge, sa presque-sœur, son ami et compagnon de sa naissance jusqu’à l’apocalypse : Angel. La chatte grandit avec elle, et connut tout l’amour que pouvait donner une maîtresse à son animal, toute la complicité qu’une humaine pouvait avoir avec une autre créature, toute l’amitié que pouvait partager une fillette, une petite fille, une adolescente puis une jeune femme avec un chat. Les nuits qu’elles passèrent dans la même chambre, dans le même lit, l’une dans le creux des couvertures et l’autre sous ces mêmes couvertures ne se comptaient plus. Elles s’aimaient, simplement.
C’est pour cela que Johanna fut prête à fuguer pour ne pas laisser Angel seule. Elle lui devait trop de choses. Son amitié, son soutient, sa relation primaire si simple, d’amour animal et sincère… Son présent reposait sur tout ce qu’elle avait durant le passé. Et elle en avait fait beaucoup. Alors, pour elle, oui, Johanna avait été prête à s’échapper par une fenêtre, pour aller se réfugier dans la forêt avec seulement un pyjama et une veste en fourrure synthétique sur le dos. Elle le méritait.
Angel avait été tellement plus qu’un animal… Elle ne pouvait mourir seule. Elle devait s’éteindre contre sa poitrine, contre ce cœur qu’elle avait réchauffé de sa présence. Angel. Une sœur, une amie… Une partie d’elle.
Johanna était prête à tout pour elle. Alors, dans les derniers instants du monde, elle la pleura. Ses ultimes secondes passées sur cette Terre qui allait changer furent sacrifiées à des larmes.
Y’avait-il preuve d’amour plus belle que celle-ci ?


Caractère : Dans une autre vie, Johanna était renfermée et solitaire. Elle ne déployait son énergie et sa bonne humeur que durant quelques rares instants de partage familiale ; mais c’était une autre vie, justement.
Désormais, c’est une jeune femme plus méfiante que renfermée. Elle est orgueilleuse et déterminée, joueuse et franche. Elle dit les choses sur l’instant, comme cela lui vient, et déclare ouvertement tout ce qui lui passe par la tête. Ses relations sociales débuteront toujours par un incroyable jeu de nerfs : elle tournera, reniflera, observera de loin, jugera, puis finira par accorder sa confiance au compte goutte. Elle n’est pas fidèle pour deux sous, trop insouciante et candide pour décider de confier son existence à quelqu’un. Sous certains points, c’est encore une enfant, un jeune chaton qui s’amuse de tout et s’émerveille de chaque découverte. Elle gambaderait presque nue en poursuivant des oiseaux, si une décence humaine ne continuait pas de l’habiter ! Mais heureusement, une part de son ancienne personnalité subsiste en elle. Celle-ci ne se dévoile que la nuit, quand le soleil ne brille plus et que l’air est froid. Alors, elle semble devenir quelqu’un d’autre : calme, posée, c’est une jeune femme douce et mélancolique qui apparaît tout d’un coup, bien loin de cette personnalité explosive et exaltée qui est la sienne en journée. Celle-ci ne s’amuse pas à chasser les oiseaux, n’a pas de sourire dédaigneux et d’air hautain face à la colère ; ce n’est plus ce félin, cette chasseuse pleine d’innocence dont les yeux pétillent quand on lui présente une pelote de laine. C’est une jeune femme qui souffre, qui regrette le passé. C’est ce genre de fille qui a l’âme aussi mouillée qu’un linge qu’on aurait oublié d’essorer. Mouillée de larmes. Dégoulinante de pleurs. Celle là est craintive, timide. C’est l’ancienne Johanna, qui marchait sur la pointe des pieds et écrivait sur des mouchoirs en mathématiques.
Mais le matin revenu, c’est le retour de sa joie de vivre : un véritable feu d’artifice d’émotions, l’exubérance juvénile d’une vraie gamine qui s’assume et rit aux éclats à la moindre occasion. Elle taquine, harcèle ; c’est le genre à ne jamais lâcher prise. Une tête de mule mémorable qui trouvera toujours le moyen de faire comme bon lui semble, même en dépit du bon sens. Elle ne supporte pas l’autorité. Mais c’est aussi la première à rechercher l’affection des autres, et elle serait capable de vous griffer, puis la minute d’après, de se frotter à vous en quémandant un pardon. Vous pourrez la rejeter autant de fois que vous voulez, elle reviendra toujours avec de grands yeux humides et une moue misérable pour recevoir un mot doux ou une caresse.
Et ce n’est pourtant pas peu dire qu’elle est rancunière, du genre à mémoriser le moindre affront que vous lui avez fait pour se venger des années plus tard s’il le faut ! Elle rendra toujours la monnaie de sa pièce à une personne qui a fait l’erreur de se la mettre dos, et étant donné son orgueil omniprésent, c’est une chose particulièrement facile.
Malgré tout, elle reste amicale et ne rechigne pas à faire sa part de tâches, tant que celles-ci lui conviennent, et qu’on ne lui impose pas quelque chose trop durement ; il faut juste savoir la prendre, la caresser dans le sens du poil et ne pas faire atteinte à sa fierté.
Alors, elle pourra se révéler une aide précieuse, bien que loin d’être acquise. Le meilleur moyen de s’attirer ses faveurs reste de flatter son égo, et de combler son énorme besoin d’attention et d’affection. Du moins… Pendant la journée.
Depuis l’apocalypse, elle n’a plus aucun but dans la vie, si ce n’est chasser et survivre dans ce monde nouveau. Et puis, peut être, au fond d’elle, trouvé au moins une personne à qui accorder sa confiance et voué un amour sauvage, un amour de bête, d’animal… Un amour de félin.

Physique : Johanna ne s’est jamais mise en valeur, et pendant longtemps, s’est couper et teint les cheveux pour se différencier du reste du monde. Coupe au carrer, brune. Mais l’apocalypse l’a également changée physiquement, en plus de moralement et psychologiquement.
Après que la noirceur soit passée, ses cheveux sont redevenus d’un roux éclatant, et on considérablement poussés, jusqu’à lui frôler le bas du dos. Mais sa chevelure ne s’est pas contentée de s’épanouir enfin : elle s’est faîte pareil à un pelage. Alors qu’elle n’aurait dût qu’être rousse, Johanna a finalement changée au point qu’une double épaisseur organise désormais ses mèches, de telle manière que si on retournait ses cheveux d’ambre, une deuxième chevelure, celle-ci blanche, serait alors visible ! Et ce qu’aucune épaisseur ne peut cacher, ce sont… Ses oreilles de chat. Des oreilles triangulaires couvertes d’un duvet roux, qui pointent au dessus de sa tête comme celle de n’importe quel petit félin. Mais une étrangeté va toujours au moins par paire, et ses yeux d’un vert de jade s’accordent parfaitement à cette singulière caractéristique. Car leur pupille est fendue, et réagit à l’obscurité en se dilatant, tout comme celles d’un chat.
Cependant, ses traits sont toujours les mêmes : nez busqué, lèvres fines et pâles, pommettes hautes criblées de tâches de rousseurs et un visage aigu qui lui confèrent un charme étrange. Ses yeux sont très marqués, souligné de cernes bleus évidentes qui lui donnent un air fatigué, tout en mettant en valeur son regard pétillant. L’ombre d’un sourire mutin et rusé joue toujours sur ses lèvres durant la journée, et la nuit, c’est au tour d’une moue lasse des les habiter.
Son air innocent lui confère une beauté troublante, enfantine, qui est à la fois attractive et angoissante. Malgré ses dix huit ans, Johanna en parait seize, ce qui a le don de l’agacer car on ne manque presque jamais de lui faire remarquer. Mais au fond, elle semble sans âge, tant par son comportement évasif et immature, qui peut se muer en un sérieux et une concentration proverbiale, que par son visage qui peut se faire le théâtre de toute les émotions connues à ce jour et peut être même de nouvelles, qu’être une véritable tombe où ne défile pas une seule expression.
Avant l’apocalypse, Johanna était trop maigre pour sa taille moyenne, et avait même tendance à se faire émaciée quand elle se sentait mal, mais après que les ténèbres soient passées sur le monde, son corps a radicalement changé pour se faire souple et vif. Elle possède désormais des muscles fermes, dont elle ignorait qu’elle s’en servirait un jour, et une force brute qui ne cesse de l’émerveiller. Sa grâce et sa légèreté sont inhumaines, tout comme ses reflex ; elle est devenue d’une vivacité surnaturelle et inquiétante. Sa taille n’a pas été modifiée par le passage du trou noir, mais ses formes sont plus sensuelles, son corps plus puissant.
Elle n’a pour vêtements qu’un vieux pyjama qu’elle portait quand elle a décidé de fuir de chez elle, ainsi qu’un manteau en fourrure synthétique à capuche. Sa fugue ne devant durer que le temps qu’Angel rende son dernier soupir, près d’elle, et pas seule dans la maison alors qu’elle dormait dans un lit d’hôpital, ses chaussures ne valent pas mieux : une paire de botte qui lui montent jusqu’aux genoux, encore poussiéreuses et très probablement antérieurs à sa naissance. En bref, Johanna se retrouve totalement démunie au niveau vestimentaire, car on pourrait difficilement faire pire que se retrouver en pyjama gris et bleu dans la nature, sans culotte et un manteau en fausse fourrure pour toute garantie de chaleur.


Autres : Johanna est une artiste dans l’âme, même le jour, et il lui arrive souvent de pousser la chansonnette ou de déclamer des poèmes à l’emporte pièce sans demander son avis à personne. Elle dessine à peu près n’importe où, et s’occupe aussi bien à faire de la gravure sur bois qu’à gribouiller sur des murs avec des craies, ou a gratter le goudron avec des pierres. Elle a un gout prononcé pour le poisson, les coquelicots, et tout ce qui brille en générale. Tout ce qui bouge capte d’ailleurs son attention, qui est pour le moins… Instable.

Signes particuliers dûs à l'Apocalypse :
Ses yeux et ses oreilles de chats. Elle est également devenue plus agile et plus forte, ses sens son exacerbé, et son comportement a littéralement changé : elle réagit comme un chat, tout en gardant une part d’humanité, ce qui la rend troublante, touchante et franchement insupportable par moment.
Ses ongles ont tendances à poussés très vite, et ses cheveux ressemblent étrangement à un pelage, soyeux et bicolores.
Johanna semble tout simplement... Être devenue à demi-chatte.
  • Liens sponsorisés



24-12-2011 à 15:49:01
Pavé! dead

I am TOUPOUTOU
TOUPOUTOU POWER!!
24-12-2011 à 15:54:19

Argh. Couleur. Pôv yeux... Le rouge m'a tué...
C'est un personnage intéressant dans l'ensemble, avec l'apparition d'une des premières histoires "normales", ce qui a particulièrement capté mon attention.
Après, il faudra voir avec Iklo pour ce physique pour le moins intéressant...

For Vita, For the Freedom : http://www.youtube.com/v/dZLcBLmph3Q
24-12-2011 à 16:21:01
Ouah! Ça c'est du pavé! J'aime beaucoup le perso et sa demi-félinité. Hate de commencer ke RP avec tout ces persos intéressant!

MUSIQUE DE COMBAT: http://www.youtube.com/watch?v=BHRyMcH6WMM
24-12-2011 à 17:27:20
J'aime beaucoup le perso mais il est très étrange oO. J'ai hâte de le confronter à mon perso dragueur (qui ne passera pas à côté de sa grâce féline) ! Et j'ai hâte de faire une blague antisémite en sa présence :sado-maso: !!!

Sinon, Griff', tu trouves son histoire plus normale que celle du perso de Drinks ou du mien ? Moi qui m'était efforcé de faire un gars de la société assez banal...

"- Crois-tu en le Destin, Néo ?
- Non. Je ne supporte pas l'idée que quelqu'un dirige ma vie à ma place.
- Précisément. Et je suis fait... pour te comprendre.
" - Matrix.
24-12-2011 à 17:47:14
Première remarque, on ne peut pas survivre seul dans la forêt et il n'y a plus d'insecte "petit". j'en dis déjà trop. Tu pourrais essayer de modifier ces deux trucs pour que cela concorde avec ce que j'ai prévu. Il n'y a aucun problème à ce qu'elle soit mi-femme mi-chat. d'ailleurs tu as déjà découvert une partie des merveilles du monde post-apocalyptique. bon, j'en dis pas plus. Passons à l'histoire générale rapide x)

I am TOUPOUTOU
TOUPOUTOU POWER!!
24-12-2011 à 17:51:51
C’était une passionnée de magie, de pokemons
Pokemon x)

I am TOUPOUTOU
TOUPOUTOU POWER!!
24-12-2011 à 17:56:14
OMG Poitou, je t'aime!

I am TOUPOUTOU
TOUPOUTOU POWER!!
24-12-2011 à 18:11:42
J'avais pas le choix Iklo' : c'était nécessaire pour donner une vision plus ou moins complète du personnage ! /O/

Merci *-*.
J'y ais pensé pendant deux ou trois jours avant de me lancer. L'histoire est un melting-pot de plusieurs choses, et c'est sûrement pour ça qu'elle peut paraître plutôt banale : des parents immigrés, un animal de compagnie et une faiblesse dans sa scolarité..... La vie de pas mal de monde somme toute ! Des éléments de la mienne d'ailleurs, et d'autres inventés de toute pièce. J'ai pioché dans mon histoire personelle pour certaines choses, et j'ai extrapolé ou laisser comme telle.
Le défis, aussi, c'est de jouer une fille. Jusqu'à maintenant, je n'ai rp que des garçons pour l'époque contemporaine : Léonard et Zachary. Alors c'est l'occasion de voir si je réussis à insuffler quelque chose à ce personnage là !
Pour la couleur, aussi, désolé :P. Je vais arranger ça !
Et le physique, je vais sûrement bientôt savoir si c'est gênant ou pas /O/.
.....
:croiselesdoigts:

Content que ça te plaise ! *O*

Normal Plastic, elle est à demis-chat :K. Alors côté étrangeté, c'est que le début /O/ ! Je vais m'éclater à la rp, en lui faisant chasser des oiseaux et poursuivre des reflets de soleil. :rire:
Pour ce qui est de la drague, ça a beaucoup de chance de marcher, et beaucoup moins de durer ! Mais bon, comme Léo/Budo est un beau gosse et qu'il va sûrement la flatter, c'est obliger qu'elle tombe sous le charme pendant au moins quelques temps
. ( Mais n'oublie pas : pas fidèle pour deux sous. )
Et la blague, il va la sentir passer :K.....

Je pense que Griff' parle au niveau de sa vie en générale. Ton personnage a une vie plus ou moins banale, et tu le soulignes même dans son histoire, mais c'est aussi un beau blond musclé adepte d'une doctrine japonaise ancienne, et ça, c'est moins courant ! Tant mieux d'ailleurs, sinon, ce serait enuyant.
Enfaite, Johanna n'a pas de talent particulier, si ce n'est qu'elle est passionnée par le dessin et adore lire ; ce qui va souvent de paire, comme j'ai pu le remarquer autour de moi. Elle ne devenue "spéciale" qu'après l'apocalypse.
Mais Léo était moins banale dans sa vie pots-apocalyptique. A mon avis, c'est plutôt ça que Griff' veut dire.
( Si j'ai bien compris. )
24-12-2011 à 18:13:45
Tu m'aiiiiiimes ? O.O
Mais pourquoi ? :P

Pour les insectes, j'arrange ça :').
Mais pour la survie en forêt, elle n'y reste pas : elle marche simplement jusqu'à en sortir, donc ça ne pose pas de problème, non ?
24-12-2011 à 18:25:27
Bah si, deux minutes en forêt et t'es morte. x)J'ai des idées du tonnerre pour ce coin là.

I am TOUPOUTOU
TOUPOUTOU POWER!!
24-12-2011 à 18:29:11
Roh T.T.
Alors, en montagne, on peut ?
24-12-2011 à 19:01:53
Poitou et moi on vous prépare des coups tordus. <3 (Comme au bon vieux temps. 8D /PAN/)
24-12-2011 à 19:03:52
(Comprenez que vous allez avoir le droit à une relation bien louche entre Johanna et Tsu'. o/)
24-12-2011 à 19:09:48
Et cette fois-ci, on pourra mettre nos plans à exécution, pas comme pour Hélène et Lifaen :K.
Z'allez avoir peur les gens.
24-12-2011 à 19:13:10
(Lifaen d'un autre rp, hein les gens. :D)
Oui. *_*
Tremblez. :K
  • Liens sponsorisés