[Poitou] Assad Néros.

15-02-2012 à 17:15:40
Nom : Néros.

Prénom : Assad.

Âge : Vingt ans.

Sexe : Homme.

Comportement : Assad fait partie de ces personnes qui s'effacent doucement au milieu de la foule. Il est calme, voir indolent d'apparence. Son prénom signifie "Lion". Il en a bien le flegme, mais à première vu, sûrement pas le rugissement.
C'est un poète refoulé qui erre entre ses rêves et son cynisme acide. Il est doux mais acerbe, capable d'autant de gentillesse que de cruauté. Sarcastique fait partie de son vocabulaire comme "bonjour" pour certains. Il n'est pas asociale, mais pas non plus avenant. Son pessimisme, son penchant pour la dépression, la rêverie et le silence le mettent à l'écart du reste du monde ; monde auquel il voue un dégoût qui vacille parfois vers la haine. Il déteste cet univers si froid dans lequel la vie lui semble une erreur regrettable. Pour lui, la perfection réside en la matière inanimée, qui ne peut se tromper ni engendrer autre chose qu'un mouvement mécanique épuré. C'est la seule création saine à ses yeux, celle qu'il respecte. "La vie n'est qu'une aberration dont la continuité devra cessée un jour ou l'autre. C'est seulement débarrassé de cette matière organique qui va au contresens de tout le reste que l'univers pourra retrouver sa pureté." Telle est sa pensée chaque jour.
Il mène pourtant une vie simple, comme tout le monde, sans exposer ses idées sombres au grand jour. C'est un bon employé, obéissant, consciencieux ; il est d'une ponctualité proverbiale et ne s'énerve jamais. On pourrait le croire philanthrope, mais il n'a aucune considération pour l'humanité. Tout au plus daignera t'il jeter un regard de mépris à la mort, qu'il abhorre de part son lien si étroit avec la vie. "Je serais enterré dans la pierre, pour que la matière qui me compose ne puisse donner naissance à rien, pas à la moindre pousse, ni au moindre champignon. Pas d'insectes, ni rien d'autre. Je ne veux pas perpétuer cette erreur qu'est la vie." Les recoins secrets de son âme captent les échos de pareilles conceptions en tout temps. Assad n'a une compassion que très limitée. Il se considère aussi peu que le reste du monde, et n'a pour ainsi dire aucune conscience de préservation de lui même. Sa franchise mordante l'a mis plus d'une fois dans des situations délicates. Ce qui ne l'empêche pas de continuer d'être parfaitement exécrable le plus souvent.
Il n'a pas peur de mourir, en réalité, cela lui importe aussi peu que la douleur des autres.
Pourtant, malgré ce comportement au potentiel auto-destructeur terrifiant, il travaille en tant que fleuriste, et est étonnamment apprécié par sa clientèle. Il est d'une galanterie effarante, toujours aux petits soins avec les femmes. La gent féminine est finalement la seule a bénéficié d'un peu de considération de sa part. Au final, Assad est un concentré d'ondes négatives au coeur duquel se terre une minuscule part d'humanité qui ne s'exprime qu'en présence d'une femme.
Sans cette galanterie, il serait tout bonnement nihiliste.

Physique : Assad est d'origine grecquo-arabe.
Il a hérité de sa mère, son prénom et son teint halé. De son père, un profil droit et une chevelure aussi sombre qu'abondante. Il n'est pas spécialement attirant, bien que beau. Mais sa beauté est fané, terne. Elle a quelque chose de morbide, d'inquiétant. Ses lèvres pleines ne sourient pas. Ses yeux mordorés n'ont pas d'éclat, ses cheveux sombres et bouclés un lustre grisâtre. Il n'y a rien a apprécié sur son visage grisé par l'ombre d'une barbe. Sa beauté est morte. Il ne dégage pas d'aura particulière, ses paupières semblent lourdes au-dessus de son regard éteint. De son corps, il n'y a rien à redire ; il n'est ni musculeux, ni maigre. Assad s'est sagement rangé dans le commun, jusqu'à même se retrouver au fond du gouffre, proche de l'insipide. Il ne prend pas soin de lui, dédaignant ce qu'il considère comme une dépouille misérable, un amas de cette matière organique tant abhorrée. Il ne croit pas non plus en son âme, ce qui le rend si fade. Il aurait put être séduisant, mais ce n'est pas le cas. Son air éteint, son regard éteint, sa peau éteinte ; son être éteint en fait un homme laid.
Il n'a pas d'habillement particulier. Ses vêtements vont du jean glauque ou gris à la chemise noire, variablement sépia, bistre ou encore d'un bleu céladon. Ses pieds sont chaussés de baskets ou de bottes usées.


Arrivée à Cruise City, histoire : Il est né dans la ville et ne l'a jamais quitté, ce qui explique peut être son comportement pessimiste, ainsi que son manque total de foi en l'humanité. Ses rares amis sont partit vivre leur vie ailleurs, ont virés délinquants ou ont été tués par des gangs. Il ne lui reste personne. Sa mère est veuve, remariée et soumise à un homme brutal. Il n'a plus de contact avec elle. Assad n'a pas eu de parcours brillant, quoique remarqué pour sa perception particulière du monde, appréciée en les domaines littéraires. Il a entamé sans entrain des études pour devenir avocat, songeant qu'il pourrait toujours défendre le mal relatif de son mieux, pour accélérer la décadence de la ville. Mais elles étaient trop chères, et au final, rien ne l’intéressant véritablement, il a erré vers une nouvelle existence. En six mois, il se convertit en serveur, en cuisinier, puis en déménageurs. Rien de tout cela ne capta son attention. Il trouva finalement un emploie chez une vieille fleuriste, où il gagne sa vie depuis un an. Loin d'être transcendé par ce métier, il y trouva tout de même un calme relatif qui lui plût, et se pencha sur le monde végétal avec un vague intérêt.
Hors de son travail, il consomme son temps libre en errant partout dans la ville, sans entrain, perdu dans la foule, ou cherchant un coin calme pour penser sans être dérangé. Il lui arrive de sortir le soir, sans savoir pourquoi, pour côtoyer ce monde nocturne où il ne trouve pourtant aucun réconfort.


Métier : Fleuriste, ou presque. Il travaille dans un petit magasin en compagnie d'une vieille dame, qui lui voue une grande affection à moitié partagée au moins, ce qui reste exceptionnel pour Assad. Pratiquement gérant, il se charge de la vente aussi bien que des commandes. Il laisse la préparation des bouquets à son employeuse, mais l'aide à mettre ceux-ci en valeur dans leur disposition.

Arme(s) : Assad ne se sépare jamais d'un couteau suisse, mais c'est bien la seule arme qu'il ait, et elle tient au fond de sa poche. Il ne sait pas se battre particulièrement bien, quoique pas faible non plus.
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17-02-2012 à 17:43:14
J'adore! Quoique mordoré et sans éclat, ça se contredit.