[Poitou] Dorian Stornwaks.

Nom : Stornwarks.

Prénom : Dorian.

Âge : Je vous épargne un calcul compliqué et insoluble. Trente ans d'apparence, mais quelques milliers d'années derrière lui, partagées entre vagabondages, errances, et stabilité affective relative.

Liens avec la Forêt : Ancien gardien de Kairec, qui est finalement devenu son foyer malgré sa mauvaise volonté évidente à trouver un lieu où s'établir pour de bon. Il a passé dans la forêt une bonne partie de sa longue existence.


Origine et histoire complémentaire ( Facultatif. ): J'aimerais vous dire que Dorian a eut une vie simple ; mais ce n'est pas le cas. Tout est toujours incroyablement compliqué et tordu dans l'histoire ce mage millénaire.
Avant tout, il ne vient pas de ce monde, ni même de cet univers. Dorian est originaire d'une dimension étrange en constante expansion, Dimédie. C'est un univers fou né de l'imagination débridée d'un enfant, qui croyait avec un telle ferveur que tout ses rêves existaient réellement quelque part, qu'il a finit par créer un véritable monde à son image sans en prendre réellement conscience. On sait peu de chose de Dimédie, si ce n'est que tout y est possible, le meilleur comme le pire, et qu'elle fonctionne essentiellement de manière illogique. Néanmoins, tout n'y est pas régenté strictement, ainsi ses habitants purent-ils tenter de maîtriser le monde qui les entourait à l'aide la magie. Et vraisemblablement, ils réussirent.
Dorian est né à l'âge d'or de cette civilisation magique, dans la vaste cité de Célébia. Son enfance est floue, pour ce qu'on en sait, il l'a passé avec la seule compagnie d'un golem nourrice ; et parfois celle d'un père plus souvent absent qu'auprès de son fils. Peu sociable, il a grandit sans parents, dans une maison vide, enfant magique qui n'a jamais mis le pied dans une seule école pour apprendre quoi que ce soit. Il s'est cultivé sans aide, de même qu'il ne doit qu'à lui même la maîtrise de ses pouvoirs. Une fois devenu jeune homme, il quitta Célébia pour voyager, n'ayant aucun but pour le guider... Et grands dieux, il se découvrit une passion pour cela. La grande majorité de son existence se déroula sur les routes, en compagnie d'autres voyageurs. Il aima tant cette vie de bohème qu'il en nourrit une puissante nostalgie aujourd'hui encore. Ce sont des siècles d'aventure qui défilèrent pour lui, pendant lesquels chaque pas le menait vers une nouvelle surprise. De mondes en mondes, à travers l'espace et les dimensions, toujours accueillit par de nouveaux horizons qui promettaient tant de choses... Il rencontra son éternel amour pendant ces mêmes voyages ; et le perdit également durant cette période.
Certains diront de Dorian qu'il n'a jamais été capable de se poser. Ces gens là n'ont pas tort. Il aura fallut de longues années avant qu'il ne s'établisse à Kairec, et d'autres longueurs temporelles encore pour qu'il s'y épanouisse.
Ce qu'il faut savoir du mage millénaire, c'est qu'il a toujours appris seul, sans mentors ni conseils. Lors de l'odyssée qui lui fit parcourir mille mondes de long en large avec de fidèles compagnons, il accumula une incroyable masse de connaissances. Quand Kairec devint cendres, il était alors le mage le plus puissant des dimensions connues. Capable de tout ou presque, il revint plusieurs fois d'entre les morts, ayant une fâcheuse tendance à sombrer dans de profondes dépressions ou à se sacrifier dans des combats titanesques et inégaux. Bien entendu, cela ne se fit pas sans aide... Dorian a toujours été épaulé par un être hors de portée de ses pouvoirs, que les Kaireciens se plaisent à nommé "une entité". De ce qu'on en sait, c'est un adolescent qui aurait créer Dorian lui même ainsi que tout Dimédie ; ce serait donc lui, cet enfant persuadé que ses rêves vivaient quelque part, qui a depuis grandit et mûri avec son monde "imaginaire". Il apparut toujours pour sortir le vieux mage de ses problèmes d'ordre physique, mettant tout de même un point d'honneur à ne jamais intervenir dans le reste de sa vie. Il entretient avec ce "pauvre tordu dégénéré" une relation amicale, n'hésitant pas à envoyer des boutades à son créateur. ( Ayant parfaitement conscience d'être le petit préféré de ce dernier, que voulez-vous. )
Sa vie avant la bataille se borne donc à cela, dans les grandes lignes. Elle eut son lot de tragédies, de trahisons et de rire, mais s’appesantir là dessus serait condamnable. On pourrait écrire un roman de l'existence mouvementée de Dorian, voire même une saga.
Il faut dire qu'en tant que mage âgé de plusieurs milliers d'années, incapable de mourir durablement sans revenir parmi les vivants à l'aide de la magie, Dorian a vu pas mal de choses... Et pas forcément drôles.


Physique : C'est un homme dans la force de l'âge- du moins pour ce qui est de son corps. Affublé d'une banale taille moyenne et d'une corpulence en accord avec cette dernière, il ne présente pas de musculature digne d'être décrite. Solide et bien fait, poilu là où le faut, quoique peut être en excès sur la poitrine, pas spécialement beau pour ainsi dire, ou du moins pas d'une beauté conventionnelle. C'est somme toute l'apparence typique d'un trentenaire en forme que Dorian offre au premier regard. Ainsi qu'au deuxième. Et au troisième.
Barbu de son état, affublé d'une épaisseur mensuelle de fourrure autant sur le visage et sous la mâchoire qu'en terme de moustache, il n'invite pas vraiment à la conversation. Sa barbe noire lui donne un air bourrue que son regard ne démentit pas. Ses yeux sont pers, d'un bleu gris orageux qui ne fait que renforcer l'apparente hostilité qu'il semble manifester au monde entier au premier abord. Le vieux mage daigne au moins faire l'effort de brider la pousse de sa chevelure peut être un peu trop sauvage, mais ne va pas jusqu'à se coiffer avec soin, laissant ainsi sa tignasse sombre libre de s'exprimer au travers d'épis et de cheveux ébouriffés. Il tente également de tailler sa barbe plus ou moins régulièrement, pour ne pas se retrouver un jour affublé de poils pendants.
On ne peut pas parler de véritable recherche dans son habillage, qui se compose principalement de chemises, de T-shirt sombres à manches courtes et des jeans usés... Voir de braies noires, tout droit sortit d'une autre époque. Seule singularité : il ne quitte jamais ses bottes de voyages, presque aussi vieilles que lui, d'un cuir terne légèrement éculé. ( Soyons francs, elles ne doivent leur résistance qu'à la magie dont Dorian les a imprégné, ayant un attachement particulier à l'égard de ces bottes qui l'ont accompagnées durant toutes ses aventures. )
Conclusion ? Dorian est un type d'apparence banal aux goûts vestimentaires vieillots, dont l'air renfrogné et blasé ne vous encourage pas vraiment à engager la conversation. Certaines diront qu'il est séduisant, d'autres non. Certaines le trouveront attirant, d'autres simplement à côté de la plaque. Les avis sont partagées, et Dorian estime n'avoir qu'une chose à répondre à ceux qui critiquent sa négligence physique ( et bon dieu, surtout capillaire ) : "Je vous emmerde."

Histoire : L'histoire de Dorian est trop longue pour être contée ; commençons donc quinze mille ans plus tôt, le jour où Kairec a connue le début de sa fin.
Ce jour là, ils savaient déjà tous ce qui les attendait. Omatao, jeune prophète d'Onrd qui avait entre les mains le destin du monde, les avait déjà prévenu de ce qui se précipitait vers eux. C'est donc sans surprise qu'il engagèrent la bataille. Hélas... Aucun d'eux n'avait alors conscience que la technologie pouvait étouffée la magie. Incompatibles, ces deux forces ne pouvaient coexister ensemble. Deux consciences s'opposèrent, celle de la magie, celle de la technologie ; mais la première des deux disparue soudain face à la dernière, sans que rien ne l'annonce. Ce qui devait advenir advint : la magie, privée de volonté, se laissa écraser par la conscience humaine.
Alors que la magie ne pouvait opposer de résistance, la technologie, guidée par des mains humaines, s'abattit sur le coeur même qui brassait l'énergie magique du monde entier.
Quand les pelleteuses arrivèrent, tous furent frappés de plein fouet par une soudaine faiblesse. Ils ne purent qu'assister, hébétés et tremblants de ce choc des deux forces contraire, aux premiers déracinements. Avant qu'ils ne se remettent totalement, une brèche était déjà ouverte dans Kairec, par les tronçonneuses et les énormes engins. Ce ne fut qu'une fois la forêt déjà mutilée qu'ils attaquèrent... Et s'abattirent sur les humains. Ils les repoussèrent en ne tuant que peu d'entre eux, leur sommant de ne jamais s'en prendre à Kairec. Et malgré l'issu du combat, ce premier jour ne vu couler que peu de sang. Les humains partirent.
Pour un temps. Quelques mois plus tard, ils revinrent. Plus nombreux, et de tout les côtés. La forêt était encerclée par les montagnes et les plaines, et ces dernières étaient envahies de grandes cités, à l'est, à l'ouest et au sud. De chaque point cardinal, ils se mirent à abattre des arbres. Les gardiens de Kairec n'étaient pas asses nombreux, et ils se battirent en vain des semaines durant. Ils firent une véritable hécatombe, mais pourtant, cela ne suffit pas. Certains moururent d'épuisement, d'autres ne supportèrent pas la disparition soudaine de la magie dans certaines parcelles de la forêt déboisée. Il y'eut également ceux qui succombaient sous les balles, le feu ou les lames hurlantes des tronçonneuses.
Himys fut de ceux là. Dorian vit d'abord mourir sa fille avant tout autre tragédie, alors que celle-ci protégeait Elaura, épuisée. Elle réussit à sauver sa fille, mais au péril de sa propre vie. Les balles de fusil la tuèrent avant même qu'un soldat ne lui enfonce son arme électrique dans la poitrine. Dorian ne put ce jour là que venger sa mort, sens rien faire pour y remédier. Il emmena Elaura loin des zones des combats, près du centre de la forêt... Dans la clairière où tous se réunissaient auparavant. Là, il fit un choix déterminant : il scella sa magie. Elaura ne proteste même pas, anéantit par le chagrin. Pour sauver sa petite fille, Dorian lui interdit l'accès à ses dons, et cela pour de nombreuses générations. Ses descendants n'auraient pas une once de magie dans le sang ; elle resterait bloquée, incapable de s'épanouir en eux. Le seul moyen pour Elaura de survivre étant de renier son héritage magique, le vieux mage l'en priva puis l'envoya loin de lui, dans une ville humaine. Il ne l'abandonna tout de même pas sans ressource, lui laissant de l'argent ainsi qu'un compagnon... Pandémon, un chat noir. Mais pas un simple animal, car il n'était autre qu'une partie intégrante de Dorian faîte chair, longtemps auparavant. Pandémon était littéralement une parcelle de l'âme du mage qui s'était peu à peu développée pour devenir un être indépendant. Sous le garde du chat parlant, Elaura serait en sécurité. Il veillerait sur elle ; et cela jusqu'à sa mort. Dorian ne savait alors pas encore, que durant quinze mille ans, Pandémon resterait aux côtés des descendants d'Elaura, à jamais gardien de la famille du mage dont il était né...
Quand Dorian revint combattre pour Kairec après avoir mis sa petite fille en sécurité, un nouveau coup le cueillit au coeur. Sa femme, Akemi, son éternel amour pour qui il avait été jusqu'à se damné... Avait disparue. Avec leurs deux enfants. Étaient-ils morts ? Sûrement. Et ils ne les reverraient jamais.
Brisé, il se lança dans la bataille corps et âme, fou de peine et de rage. Il fut parmi les derniers à abandonner le combat, quand la mort menaça de le prendre tant il avait dépensé d'énergie, et tant les bouleversements magiques l'épuisaient. Il somma à Bergeau de retourner dans son royaume céleste et de laisser les hommes à leur folie, pour tenter de sauver ce qu'il restait de son monde divin. Kairec était d'ors et déjà condamnée. Mais le jeune dieu de lumière ne l'écouta pas ; il entra dans une colère brûlante et l'injuria, horrifié par la réalité, refusant d'accepter la mort du monde qu'il avait connu.
Bergeau fut l'ultime gardien de la forêt à combattre, alors que Dorian vacillait entre agonie et convalescence, et il n'abandonna pas véritablement le combat. Le jeune dieu entra en méditation sous le lac pour se ressourcer avant de retourner se plonger dans la bataille... Mais il n'en ressortit jamais. Dorian resta plusieurs jours couché dans la grotte qui bordait la clairière, et quand les humains atteignirent celle-ci, il sut qu'il ne restait rien ou peu de la forêt. Il le sentait dans le sol, qui ne pulsait plus comme avant, de l'énergie magique. C'était un sol silencieux et vide. Un sol où ne battait plus de coeur.
Il boucha l'entrée de la grotte en utilisant ses forces restitués pour faire s'écrouler une partie des parois et du plafond, puis sombra dans l'inconscience.
Peut être dut-il à la chance de ne pas mourir. Quand il se réveilla un mois plus tard, maigre et déshydraté, ne devant sa survie qu'à la magie, Dorian dû se téléporter au dehors. Cela l'épuisa, mais il ne s'évanouie pas, et put constaté qu'il ne restait presque rien de la forêt. La clairière avait été ravagée, laissant voir au travers de son intimité brisée un vaste désert d'arbres abattus, de cendres, et d'espaces si parfaitement déboisés qu'ils semblaient n'avoir jamais été occupés par des troncs centenaires. Le lac était couvert de feuilles tombées, et son eau claire était à peine visible derrière ces couches successives de cadavres végétales pourrissants.
Dorian ne l'avouera jamais, mais il fondit en larme devant cette désolation. Il resta une semaine dans la forêt ravagée, pour débarrasser le lac de sa couverture glauque, et ne pouvant se résoudre à quitter Kairec, mais il n'eut plus d'autre choix que partit quand les humains revinrent.
Il vécut alors en voyageur et exerça moult métiers. Sa vie n'avait plus de sens, et il ne rejoignit jamais Elaura et Pandémon, craignant trop de les mettre en danger en ne pouvant réussir à les laisser une fois qu'il les aurait retrouvés. Si il avait pu abandonné la magie pour vivre à leur côté, en tentant de ne pas se laisser aller à une profonde dépression suite à la perte de presque tout ceux qu'il aimait, le mage l'aurait fait. Mais il ne pouvait pas. Elle faisait partit de lui depuis si longtemps et d'une telle manière qu'il ne pouvait pas vivre sans. Sans magie, il mourrait. Et la société humaine ne tolérait pas la magie...
Il se tint à l'écart de ce qui restait de sa famille.
En quinze mille ans, Dorian se remit à peine de la disparition de Kairec. Il se fit de nouveaux amis, ne pouvant s'empêcher de s'attacher à d'autres personnes ; et ces amis moururent les uns après les autres. Quand la douleur fut trop grande, accumulé au fil des millénaires, il ne fit plus l'erreur d'aimer trop grandement son prochain. Il n'eut jamais d'autres enfants, ni de femmes. En tant qu'homme, il lui arriva de visiter les maisons closes, mais il n'oublia jamais Akemi.
De son existence, on peut dire qu'elle fut vaine et dénuée de saveur. Dorian ne put regagner son monde d'origine, car la magie naturelle était trop faible pour qu'il puisse ouvrir un portail inter-dimensionnel. Son amertume et sa peine se transformèrent lentement en haine.
Que dire de lui désormais ? Pas grand chose. Il vit toujours, bien entendu, mais après quinze mille ans, le vieux mage a découvert quelque chose, une chose qui change tout.
La clairière de Kairec a subsisté, envers et contre tout. Ce ne sont plus les mêmes arbres, ni la même herbe... Mais le lac est toujours là, ainsi que la grotte bouchée. Et dans cette clairière, pulse encore une faible magie, reste dérisoire de l'énergie d'antan. Il suffirait donc que la technologie ne disparaisse pour que le monde soit de nouveau parcouru par le flot nourricier de la magie... Comme avant, quand des êtres doués de dons vivaient à travers la terre entière.
Dorian tient enfin sa vengeance. C'est pour cela, que depuis deux ans, le vieux mage est devenu... Un terroriste.


Caractère : Il y'a des gens qu'on ne peut pas cerner. Dorian est de ceux-là. Quinze mille années de solitude relatives l'ont rendues... Instable. Il a déjà, durant son interminable existence, côtoyé de près la folie, et n'a sut y échapper qu'après de longues années d'errances.
Désormais, elle fait partie de son quotidien. Sans être un fou dangereux, il n'en reste pas moins quelqu'un d'inquiétant, enchaînant les phases de profondes tristesses, d'intenses colères, de violentes mélancolies et d'exubérances explosives dans une totale anarchie, avec une cohérence tordue qu'il n'appartient qu'à lui. Pour autant, Dorian peut sembler relativement normal. Il a ce qu'on pourrait qualifier de "caractère de merde", mais rien d'indicatif de la folie qui le saisit parfois. Cynique, sarcastique, irascible, plus ou moins associable et périodiquement misanthrope. A côté de cela, le vieux mage peut se révéler étonnement sage et serein, parfois même enclin à parler de son passé.
Bref. On peut difficilement mettre une étiquette sur Dorian. C'est globalement un chieur bourru, mais il lui arrive d'être sympathique. Des fois. Et rarement avec des inconnus. Il faut s'accrocher pour devenir un de ses amis, étant donné qu'il en eut déjà de nombreux... Et qu'ils ont tous disparus, des plus proches aux autres.
Bonne chance.


Objectifs : Clairement assouvir son désir de vengeance. Il veut renverser l'état policier mis en place pour que la magie redevienne la maîtresse de ce monde. Et cela pour des nombreuses raisons... Avant tout, Dorian tient au retour de Kairec, son seul véritable foyer. La forêt a été pour lui le théâtre de biens des drames, mais pas seulement. C'est là-bas qu'il a connu les seules années stables de sa vie, une vie de famille, une paix relative et le bonheur simple d'une existence sédentaire.
Ensuite, la dernière bataille de Kairec a été pour lui une véritable tragédie. Sa fille est morte, son épouse a disparue, ses amis se sont dispersés, ont été tués, ou se sont évaporés. Ce fut pour le mage le point de non retour. Il a souffert durant toute son existence, sporadiquement, comme tous, mais forcément plus que de raison étant donné son âge, et alors qu'il était enfin heureux, Dorian s'est vu tout retiré. La folie qui l'habite est le combustible d'une haine intarissable envers ceux qui ont détruit sa vie irrémédiablement.
Voici les deux buts que Dorian poursuit, seul.


Possessions : Ce qu'il porte sur lui, principalement. Néanmoins, il a également su se trouver un repère... Sous l'océan, dans les profondeurs de la mer, bien loin de la ville. Il ne peut y accéder que par la téléportation, mais la grotte où il vit est plus une cachette qu'une véritable demeure de toute manière. Aménagée sobrement, elle ne comporte qu'un lit, quelques tapis usés, ainsi qu'une table et trois chaises, le tout illuminé par des globes magiques flottants qui changent de couleur selon les caprices du hasard. Ses quelques vêtements sont pliés à même le sol, et ses armes reposent dans une cavité naturelle d'une des parois. Elles sont au nombre de quatre : une épée à la lame noire qui a été forgée à l'aide de la magie, deux poignards ensorcelés pour ne pas rouiller, et une rapière de verre capable de boire puis convertir l'énergie magique. Dorian se passe du reste, pouvant de toute manière créer ce dont il a besoin quand il n'a pas fait d'excès.


Aptitudes : Excepté ses talents magiques, Dorian sait également manier l'épée et... C'est tout. Il a appris par nécessité à se servir d'une lame, quand sa magie lui faisait encore défaut dans sa jeunesse. Depuis, il s'entraîne régulièrement pour ne pas perdre la main, mais il sait qu'en cas de besoin, lui reste toujours une solution : faire appelle à l'épée sombre qui lui est parvenu, Irrémédiable Châtiment Injustement Invoqué. Une arme liée à lui par le sang, nommée de trente neuf lettres exactement ( Les chiffes ont du pouvoir, dit-on ), qui est également passée entre les mains de Bergeau. Si jamais la situation est désespérée, l'épée elle même prendra l'initiative et guidera son bras pour tuer. Néanmoins, reprendre le contrôle de cette dernière n'étant pas chose facile, Dorian ne s'est risqué que rarement à utiliser son plein potentiel.


Magie : Il la maîtrise encore très bien. Sa magie a toujours été à la fois intérieur et extérieur. C'est à dire que Dorian pouvait utiliser la magie présente dans la nature, et celle qui fait partie de lui même, depuis sa naissance. La magie naturelle n'est plus assez forte pour qu'il puisse l'exploiter, mais il n'en reste pas moins doté de talents héréditaires puissants. Néanmoins, son champ de manœuvre s'est considérablement réduit, il n'a plus la même vigueur magique qu’auparavant. Si il reste un mage d'exception, c'est sans surprise qu'on le découvrira plus faible que dans le temps. De plus, son désir de vengeance a influencé la nature même de sa magie : Dorian a désormais plus de facilité à détruire par cette dernière qu'à créer.


Autres : Dorian n'est pas véritablement humain. Il est à la base membre d'un peuple capable de changer de forme physique, et il n'a jamais perdu cette aptitude bien qu'elle lui soit devenue quelque peu difficile à utiliser. Il garde apparence humaine car c'est ainsi qu'il a toujours vécu, et ne change pas de visage car ce dernier résulte d'un lent processus de vieillissement, mais si l'envie lui en prenait, le vieux mage pourrait devenir une sourie ou un lion. Certes, pas plus de deux fois par jours étant donné que se don a des limites bien établies, mais la possibilité reste là, à sa portée...
Tout du moins, si il arrive à s'en servir. Bien du temps est passé sans qu'il ne change de forme.



.Fiche complémentaire.



Nom : Stornwarks ? Il n'a pas vraiment de nom.

Prénom : Pandémon.

Âge : Un peu moins vieux que Dorian, mais d'un rien, moins d'une centaine d'années.

Lien avec la forêt : Pandémon est né de l'âme de Dorian, et l'a toujours suivis dans ses aventures, de plus ou moins près. Il l'a défendu à l'occasion, mais jamais aussi hardiment que son "géniteur"... Et surtout pour préserver la famille de Dorian. Ce n'est pas vraiment un gardien de Kairec, mais il est lié à la forêt par l'intermédiaire du vieux mage.

Physique : Un chat noir. Il apparaît différemment selon son envie. Comme un pauvre animal pouilleux et ébouriffé dans la rue, mais toujours propre et le poil dignement lustré quand il est seul avec Tristana. C'est alors un grand chat au pelage de moire sombre, tout en finesse, longueur, et beauté féline. Cette noirceur est habitée de reflets cendrées, qui glissent le long de ses muscles à la faveur d'un mouvement.
Ses griffes effilées semblent d'argent, tout comme les moustaches qui environnent son museau gris. Il a pour lui, surtout, un regard perçant et d'une intelligence qui ne manque jamais de mette mal à l'aise. Ses prunelles sont d'un bleu grisaillé, semblables à celles de Dorian ; mais la lueur qui les habite est ben différente...

Histoire : Prout. Rien d'intéressant à dire ni à savoir. Pandémon a gravité autour des descendants de Dorian, en les suivant plus ou moins. De près ou de loin. Il en approché certains. D'autres pas.
Sinon, il a eut plein de petits chatons. C'est tout chou, non ?
Voilà, c'est tout. Maintenant, du vent.

Caractère : Vous savez, être un chat, cela fait de vous par défaut un chieur congénital. Alors surtout, ne vous étonnez pas que Pandémon soit tout bonnement exécrable. Parce-qu'en plus d'être un chat, c'est aussi la personnification animale de l'âme de Dorian.
Il ne pouvait donc qu'être insupportable. Forcément.
Il est d'une acrimonie formidable, d'une ironie mordante, feule à tout bout de champ, et pense être le maître du monde. Entre autres choses. Ajoutez à cela une bonne dose de cynisme, un orgueil démesuré et un mépris certain de l'humanité : vous voici soudain face à l'horrible chat noir. N'en dressons cependant pas un portrait trop dénigrant, notre sombre félin n'est pas un mauvais compagnon pour autant.
En effet, il se montre d'une loyauté indéfectible envers les proches de Dorian, d'une bravoure proverbiale et a un sens de l'analyse pour le moins exceptionnelle. Pour établir une stratégie, ou bien dressé un portrait d'une situation, on trouve difficilement mieux... Pandémon a beau avoir l'apparence d'un chat, il est plus intelligent et réfléchis que la plupart des humains. Même si son humeur massacrante et sa méchanceté occasionnelle peuvent blesser, il n'en reste pas moins un soutient incroyable. Pas toujours d'agréable compagnie, mais digne et toujours présent pour épauler ceux qui ont son soutient.
Cependant, il ne voue pas de réelle animosité aux ennemies de Dorian. Il lui arrive même, souvent, de côtoyer ces derniers sans éprouver de remords ; il se considère libre de ses choix, et aime rester en compagnie de gens différents, qu'ils soient bons ou mauvais aux yeux du vieux mage.

Objectifs : Vivre sa vie, librement. Il respecte sa promesse envers Dorian de veiller sur ses descendants, mais outre celle-ci, mène son existence à l'envie, n'ayant aucun autre engagement. Tout en protégeant Tristana, il traîne un peu partout... En bon chat qu'il est.

Possessions : Heu. Tristana ? Ouais. Tristana. Après tout, c'est toujours l'humain qui appartient au chat, et jamais le contraire. Tout le monde sait ça.
Par extension, toute les possessions de Tristana sont également siennes. C'est logique, reconnaissez le. Ou pas. Il s'en fout Pandémon, que vous ne le reconnaissiez pas. Lui il le sait. Les chats ont un savoir absolu, évidement. Les humains sont ignares. Le monde leur appartient.
Ouais, en fait c'est ça : le monde entier est son dû. Le monde entier, voilà sa possession.

Aptitudes : Des trucs de chat. Bouffer des souries, grimper partout, donner l'impression que tout lui est dû, être insupportable... Ronronner. Ronronner, ça c'est le classe quand même. Ronronner, c'est le truc de chat par excellence. Vous êtes jaloux pas vrai ? Y'a des quoi mes petits.
Parce-que Pandémon, lui, il ronronne. Il ronronne quoi. MAIS RÉAGISSEZ BORDEL.
...
Oh et puis allez crever, vous n'y comprenez rien de toute manière. Bande d'abrutis.

Magie : Pandémon est capable de communiquer par télépathie, ou de parler comme n'importe quel humain de vive voix. Ce ne sont cependant pas là ses seules capacités, car il a hérité de Dorian des dons puissants. Ainsi est-il doté de l’étrange pouvoir de se déplacer au travers des ombres, de s'y mêler, d'y disparaître, et de choisir d'en sortir à n'importe quel point ombragé. C'est somme toute une faculté semblable à la téléportation à cela prêt qu'elle nécessite la présence d'ombre. Cependant , contrairement à ce dont sont capables de les utilisateurs de cette dernière, Pandémon ne peut emporter quelqu'un avec lui. Les ombres ne daignent le transporter que lui.
Dans le temps, il pouvait à sa guise se transformer en prodigieuse panthère, mais il a désormais beaucoup de mal à faire de même. Il ne l'avouera jamais, soyez en sûr.
Malgré tout, il n'es pas devenu totalement incapable. Sa force et son agilité restent surnaturelles, et il garde secrète sa faculté à influencer le climat. Grêle, pluie, orage... Il ne sait plus ni générer de tempêtes, ni faire tomber la foudre ou bon lui semble, et encore moins créer de la glace sur commande, mais il n'y a pas de quoi se plaindre non plus.
Du reste, tout comme Dorian, il reste plutôt puissant.

Autres : Si vous le coincer entre deux biscottes et que vous lui faîte passer du crack dans le sang par intraveineuse, une musique chelou retentira dans l'air et il se mettra à voler en chiant des arcs-en-ciel.
( Nan je déconne, je me fout juste de votre gueule, là, en fait. N'essayez pas, ou il vous castre. )

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