Bon cette présentation s'avère être toute pourrie, j'en referais sans doute une autre ou tout au moins je la modifierais.
De plus, elle ne peut pas être complète sans que je vous spoile tout, alors elle est forcément assez courte pour l'instant, je la complèterais au fur et à mesure.
Prénom : Raven
Nom : Haddingale
Age : 10 ans
Taille : 1 mètre 29
Poids : 26 kgs
Physique : Plutôt petit, même pour son âge, ses cheveux sont blancs de naissance. Il les coupe lui-même pour des résultats souvent surprenants, laissant des mèches inégales voler en tout sens, mais il n'y accorde aucune importance. Il a de grands yeux bruns qui ont toujours l'air de chercher à fuir le regard des autres.
Sa carrure n'est pas imposante, même s'il reste assez vif. Il est capable de se défendre face à la plupart des enfants de son âge et est généralement capable d'échapper aux adultes.
Charactère : Très méfiant envers les adultes avec qui il se lie très peu. Enjoué la plupart du temps mais reste assez lunatique.
Il vit dans son propre monde, comme beaucoup d'enfants. Très souriant mais uniquement parce que c'est ainsi qu'il a été élevé, la joie véritable reste assez rare pour lui.
Ses propos ne sont souvent ni cohérents, ni compréhensibles par les autres, mais il ne s'en soucie pas. Les adultes ne comprennent jamais rien, de toute façon. Ils n'entendent même pas parler les ours en peluche.
Armes : Deux pistolets anciens améliorés par ses soins pour leur permettre de contenir plusieurs munitions ainsi qu'un arsenal varié de balles aux utilités différents, allant de la bulle de savon à la bombe de poche.
Histoire : A partir de ses 5 ans, il est exclu de son école, visiblement incapable d'apprendre quoi que ce soit. Curieusement, il maîtrisait déjà l'écriture comme la lecture, et obtenait des notes très inégales en mathématiques.
Son père, séparé de sa mère et travaillant comme maître-artificier, le prit à sa charge et décida de s'occuper de son éducation, mais il se heurta au même refus de comprendre que les enseignants avant lui.
Un jour, celui-ci entendit une explosion, suivie d'éclats de rire qui provenaient de la chambre de son fils. Il se précipita à l'intérieur et y découvrit un spectacle étrange : son fils, sa peluche à la main, qui riait devant un cercle de pierres calcinées au centre duquel le plancher était percé. Trop ébahi pour penser à le réprimander, il demanda des explications à son fils qui, sans un mot, saisit différentes poudres cachées sous son lit, les mélangeasur le sol et les frappa d'un coup sec avec une des pierres posées là. L'amas de poudre s'enflamma instantanément avant d'exploser dans une gerbe de flammes impressionnante.
Son père, aussi surpris que terrifié, décida de lui interdire ces jeux dangereux. Raven se mura alors dans le silence, refusant de lui parler et s'éloignant de plus en plus de lui.
Plus tard, alors qu'il explorait les diverses pièces de la demeure paternelle, il découvrit, enfermés dans un coffre en bois, deux objets étranges constitués de pierre, de bois et de différents métaux qu'il ne connaissait pas. Pourtant, il reconnut tout de suite l'un des matériaux : un silex taillé placé au-dessus de chacun des appareils.
Il s'enferma dans sa chambre et reprit discrètement ses expériences. Intuitivement, il décida de placer ses poudres dans le creux de l'objet, puis d'y insérer une pierre. Il le manipula au hasard quelques instants jusqu'à ce que, pressant une pierre mobile placée au bas de l'objet, il provoque une détonation qui propulsa la pierre à l'autre bout de la pièce la pierre qu'il avait placée dans le canon du pistolet.
Comprenant l'utilité violente de l'objet, il les cacha dans une armoire et n'y toucha plus. Mais, un an plus tard, alors qu'il venait d'avoir neuf ans, il céda à la curiosité et décida qu'il était assez grand pour s'en servir sans prendre de risque. Il perdit un doigt en continuant ses expériences mais, malgré cet incident, il parvint bientôt à perfectionner suffisamment ses mélanges et ses balles pour obtenir une arme satisfaisante.
Ce jour-là, ennuyé par son père et sa vie et venant à peine de terminer un conte pour enfant, "La Forêt des Fées", qui évoquait d'anciennes légendes sur des lieux enchantés où vivraient des créatures merveilleuses, il décida qu'il était assez responsable pour voyager seul. Il enferma dans son sac son ours en peluche, les deux pistolets et de quoi manger, et il partir au hasard, à travers les rues puantes de goudron.
Il retrouverait les fées bienveillantes dont parlait son livre.
Il retrouverait les étendues vertes au milieu des blocs de gris qui parsemaient le ciel de couleurs ternes et de sons agressifs.
Au fond de lui hurlait un sentiment d'impuissance inacceptable, de haine contenue envers ce monde trop simple.
Il retrouverait Kairec, pour que lui et son ours puissent laisser de côté le monde réel.