[Griff'] Vita

25-08-2012 à 18:16:59
I am your now friend...

Nom : Felipe de Vaudal
Surnom : Vita

Âge : 23 ans

No the Son, just the future.
Whereas the sun is dead...


Histoire : Felipe, que nous nommerons Vita, car il en est ainsi, est un fils de la ville et du bitume. L'asphalte brille dans ses yeux et sur ses mains poissées d'un sang ancien. Son peuple est celui qui anéanti Kairec, et la folie des temps décadents. Et la vie, et le soleil, et la magie de ce qui fut jadis un temps de paix, et d'Harmonie. Car voilà la majuscule et ce qu'elle apporte.
Il avoisine les bas-fonds, disons qu'il y surnage, dans un univers où celui qui naît ne connaîtra rien d'autre que l'air synthétique diffusé par ces énormes ventilateurs qui font bien leur office. Pas de maladies, pas de germes, rien d'inutiles dans ce monde stérile. Ceux qui vécurent là semblent s'en satisfaire. Mais celui qui n'a connu que cela peut-il seulement avoir une opinion propre ? Formatés depuis leurs naissances, peuvent-ils songer à la liberté et ce qu'elle implique ? Non. Car quel est donc ce mot ? Liberté dites-vous ? Voilà qui semble une vilaine notion d'une vilaine pub, prônant ces horribles moyens de locomotions pour passager unique ? Felipe a t-il donc eu de la chance ?
Oui. Une chance énorme.
Ce bout d'homme est né intelligent, commandé par un père incroyablement aimant et intentionné. Ce dernier, -qui se nommait Alessandro, mais cela importe peu-, était un artiste. Pas un Artiste. Un artiste. Pas de ceux-là qui font la joie du gouvernement, à qui l'on commande toujours de nouvelles œuvres, véritables prêches du régime en vigueur. Non. Un créateur. Un visionnaire. Fruits de son imagination fertile, des toiles (oui, des véritables toiles, avec des pinceaux et tout et tout -n'est-ce pas décadent ?-), et d'autres œuvres plus illicites, en témoigne l'énorme graff' qui recouvrit tout une journée durant la façade du centre commercial. Un immense paysage. Une forêt luxuriante. Une vision de la liberté glorifiée. Effacée quelques heures plus tard, mais le geste seul compte.
Felipe grandit donc dans le quartier vert, point de rencontre de tous ceux-là qui se cachent et se mélangent, dans un grand méli-mélo de fresques, gouaches, aquarelles, douces odeurs d'imprimerie et de jasmin, encre et plume, traits de fusains sur d'antiques feuilles. (Abattre des arbres pour une folie passagère ! Le gouvernement ne fait-il rien pour endiguer ce fléau ?) Si, justement. Le jeune vit des gens disparaître au loin, toujours remplacer par d'autres, plus rusés, intelligents, clairvoyants. Dans ce climat de débauche, il se forgea ses opinions, intimes reflets de ce qui avait été et renaîtrait.
Et puis il lut des livres aussi.
Ô incroyables objets ! A l'heure où tout ne passe que par l'informatique, où tous faits et gestes sont surveillés, décryptés, révélés à l'unité correspondante, ces douces feuilles se révèlent une manne pour ce jeune homme indubitablement curieux et indubitablement ouvert d'esprit. Il avala tout ce qu'il put se procurer, faisant rapidement le tour de toutes ses bibliothèques aux allures de repère mafieux, en des temps où, pour un livre possédé, la peine finale était le seul réquisitoire. Il découvrit Kairec et d'antiques merveilles. Il découvrit le monde.
Son père mourut après avoir chuté dans les escaliers, une fois où son œil vigilant -mais plus assez-, n'avait pu reconnaitre l'éclat distinctif d'une caméra. Ce dernier graff' causa sa perte. Au moins son fils continua t-il le combat. Celui-là était âgé de 17 ans au moment des faits et fut placé en foyer, sous suivi psychologique. Sans doute l'avait-on crut endoctriné... sans doute ? Sûrement. Un an plus tard et il se barrait, en vertu de la loi qui voulait cela, rejoignant d'Artagnan et son petit magasin d'antiquaires.
Cinq ans donc, à se forger une solide réputation dans le milieu. Toujours plus loin, toujours plus illégal. Le désormais jeune adulte s'est auto-formé, receleur en tout genre, journaliste lorsque l'envie s'en fait sentir, pianoteur du dimanche sur des réseaux sécurisés avec le soin de mains expertes et amies.
Kairec l’obnubile toujours, et c'est avec une envie toujours grandissantes qu'il explore les moindres réminiscences de cette ville sous cloche. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Il est fiché par le gouvernement.

I know...
Aptitudes : Celles-là sont plus morales que physiques. Il est capable de pirater un réseau simple, traverser les mailles du réseau gouvernemental et manipuler le système de surveillance de n'importe quel lieu. Des connaissances amies ne sont pas loin, et c'est avec plaisir qu'elles lui donneront un coup de main en cas de pépin. Il dispose d'une appréhension globale pour tout ce qui concerne les arts martiaux, les ayant pratiqués il y a de cela un temps. Vita manie également avec un certain brio des armes à feu, pour la plupart non-conventionnelles, petits bijoux trafiqués qu'elles sont.

I am...
Du point de vue physique : Vita est un jeune homme racé d'un mètre quatre-vingt cinq, typé d'antiques pays du soleil. Son père l'aura voulu ainsi, les généticiens ont bien fait leur affaire. Il est beau, et donc passe-partout au milieu d'une foule où tous semblent se ressembler. Voilà un homme finement musclé, boule d'énergie en perpétuelle mouvement.
Il a la chevelure brune tirant sur le noir, courte mais pas rasée, indisciplinée au possible. Invariablement dans la mode d'aujourd'hui et s'en est affligeant. Le syndrome, dit du mouton, le rattrapera au moins sur ce point. Son visage est fin, ses yeux bruns, son sourire simple. Curieuse facétie, il a trouvé amusant de se laisser pousser une mince moustache de poils noirs -ou devrais-je dire de duvet-.
Normal quoi.
Tout aussi normal est sa façon de s'habiller. Du moins lorsqu'il pénètre dans les quartiers à risques. Vous savez, ceux avec des caméras à tous les coins de rue. Oui. La majorité des quartiers en fait. Ne riez pas. C'est alors un vêtement en accord avec la mode du moment. Ces temps-ci, la majorité retombant dans le rétro, on retrouve ce bon vieux jeans et cette bonne vieille chemise à carreaux.
Dans le quartier vert, magnifique endroit où le moindre œil gouvernemental est aussitôt lapidé à coups de pierres bien placés, il se balade avec des vêtements de sa confection, en patchworks colorés et bigarrés. Parfaitement en accord avec le lieu.

I love ponies ! And I hate... my world.
Du point de vue morale : Vita est lui. Il est lui et ses pensées, il est ses pensées et lui. Décrire une personnalité entière, en quelques phrases, est un travail difficile. Pour une personne comme notre jeune artiste -il aspire à ce titre-, c'est un travail impossible. Disons tout d'abord qu'il est vif d'esprit, avec une faculté d’adaptation inimitable qui ravira son monde.
Et puis il est gentil aussi.
Ouais. Il est gentil et certains diront que, dans le jeu qu'il joue, cela le perdra car, indubitablement, l'envie le prendra d'aider son prochain. C'est humain après tout, si cet adjectif veut seulement signifier quelque chose. Mais bon, il y a des moments pour, et d'autre où cela n'a aucun sens. Frappons-le donc pour sa bonté.
Sinon, Vita est un visionnaire. Il a eu la chance -en ai-je déjà parlé- d'être moins formaté que les autres, bien qu'ayant été dans une école du gouvernement. Parce que l'école, c'est vraiment pas le pied ; vous comprendrez lorsque l'on vous aura rabâché trois heures de suite que le monde dans lequel vous vivez est le must du must. Bon, peut-être pas rabâché. La propagande est bien plus finaude que cela.
Il veut aller vers un monde meilleur, un monde bon. En cassant le moins d’œufs possibles, s'il-vous-plaît.
Ce jeune homme n'est pas une personne qui s'attache, ni à qui l'on s'attache. D'une part parce qu'il a vu trop de personnes disparaître. D'autre part... C'est surtout dans son tempérament en fait. Genre vieille carne solitaire. Qui en surjoue un peu, mais laissons-lui ce défaut. Il aime être seul. Yes, I am. And if you want to be my friend, it's for all the life.
Un jour, il faudra frapper fort dans les esprits. On laisse souvent passer sa chance. Lui sent qu'il ne la laissera pas passer, et elle a intérêt à se montrer. Rose flashie avec des paillettes qui scintillent. Merci.

I have got ponies and...
Possessions : Outre un petit studio qu'il partage avec Artagnan dans le quartier vert, il dispose d'une garde-robe correctement fournie qui lui sied à ravir. En vu des qualités d'antiquaire de son compagnon, ils ont eu la force et la patience d'amasser à eux seuls une bibliothèque de cinquante-trois ouvrages et demi, dans des sujets très divers ; d'un certain demi-ouvrage -plus un feuillet en vérité-, il tira ses maigres connaissances de l'antique univers de Kairec. Dans l'arrière-cour de leur baraque trône une antique presse à imprimer, qu'ils mettent bien sûr à disposition monnayant, pour la plupart du temps, quelques babioles des temps anciens.
Pour toute arme, le jeune homme dispose bien entendu de ses poings et de ses pieds. Surtout de ses poings en fait. Il cache cependant un couteau dans les plis de sa veste. Comme on murmure dans le coin : "Une arme, c'est une arme. Vaut mieux se faire arrêter pour détention d'objets prohibés, que de se faire buter par un mec un peu plus speed que la normale."

If I want, I can.
Magie : Comme dans chaque être vivant depuis la nuit des temps, sommeille un petit bout de rêve. Un petit bout de magie. Pour Vita, elle est diffuse, comme pour tous ceux que l'on nommera sangs-pur. Pas si pur que cela à vrai dire, car l'environnement même crée les conditions. Une ville comme Kairec-city, bâtie sur les fondations d'une si incroyable civilisation, ne peut échapper au fléau. Son heure viendra donc. Comme l'heure de tous ceux qui espèrent, là-dessous, dans le noir.
For Vita, For the Freedom : http://www.youtube.com/v/dZLcBLmph3Q
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25-08-2012 à 20:15:27
Mwahahaha, j'aime. *o*
25-08-2012 à 21:37:51
Oh mon dieu, qu'il est génial, que c'est bien écrit, que tu es douée *_______________________*.
26-08-2012 à 08:35:38

Fiche finie \o/
Manque plus qu'à trouver comment le faire jouer \o

For Vita, For the Freedom : http://www.youtube.com/v/dZLcBLmph3Q
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