[Poitou] Achisuto Jikan.

09-09-2012 à 00:45:23
Je suis désolé, j'ai pas résisté. :'(




Nom : Jikan.

Prénom : Achisuto.

Âge : Dix sept ans.

Liens avec la Forêt : Descendant.

Ascendance : Inconnue.

Physique : Un gringalet asiatique. Maigre comme une allumette, épaules étriquées, longues jambes et bras grêles, torse sans reliefs... Il est tous d'os et de chair pâle. Son visage est décharné, posé sur un cou gracile aux nerfs et veines apparentes. Achisuto dégage une impression de légèreté digne d'une plume, chétif, squelettique. Il est presque inquiétant de se retrouver face au jeune homme, car son anorexie a fait de lui un véritable cadavre ambulant. Si sa peau est parfaite et ne présente pas le moindre défaut, lumineuse, d'une beauté immaculée qu'un simple contact semble pouvoir souiller, elle couvre un corps d'une maigreur si alarmante que se trouver en sa présence est gênant. En réalité, Achisuto dégage quelque chose de malsain. Si son air doux et triste atténue quelque peu son inquiétante apparence, son aura n'en est pas moins écoeurante. Se trouver en sa présence est un véritable calvaire : comment ne pas ressentir de malaise face à ce corps outrageusement maigre ? Et au delà de ce physique ingrat, c'est l’impalpable sentiment d'angoisse, le haut de coeur se saisissant de ceux qui lui font face, qui nourrissent avec tant de facilité le halo sinistre l'entourant.
Achisuto n'est pas beau. Il n'est pas même attirant. Tout en lui est fragile et fascinant, mais nullement séduisant. Il ne peut inspirer que la répulsion, malgré de magnifiques yeux d'un vert d'absinthe et des lèvres pâles aux courbes généreuses, qui sur une autre visage, auraient été sensuelles.
Pour cacher son corps horrifique, Achisuto porte des vêtements amples. Des hauts blancs simples, en accord avec des pantalons larges, le tout ceinturé à la taille d'une bande de tissu chenu légèrement bleu. Peu de couleur sur lui donc, étant donné que ses cheveux sont d'un noir profond, dénué de reflets. Ils volent autour de son visage en un voile fin dépourvu d'épaisseur. Ils descendent jusqu'au milieu de son long dos ; le jeune homme atteignant un mètre quatre vingt d'os et de peau lumineuse.
Si ils avaient été de ce blond pâle et délavé qu'ont certaines chevelures, on aurait pu parler de linceul.


Histoire : Vous savez, ces gens aux histoires ennuyantes et plus ou moins banales, papa/maman et sucreries, des petits problèmes et des amis, ce genre de personnes qui aimeraient avoir un peu de choses surprenantes à raconter tant leur vie est faîte de petits rien sans intérêts ? Achisuto aurait adoré être une de ces personnes là. En fait, il aimerait toujours. Mais il a comme qui dirait, un passé qui le poursuit.
Voyez-vous, on ne sait pas d'où vient Achisuto. Aucun test ADN n'a pu permette d'identifier une potentielle famille, personne n'a signalé sa disparition. En bref, il est orphelin. Mais si tout s'arrêtait là ! Or, non. Ce qui a marqué plus spécialement son histoire, c'est qu'autour de lui, les gens... Deviennent fous. Tout simplement cinglés. Tous. Sans exception. Côtoyer Achisuto, c'est se condamner à finir complètement taré, comme si le simple fait d'être en compagnie de ce maigrelet bridé suffisait à vous faire frappé d'une implacable malédiction.
On constatera ainsi que les autres enfants de son dortoir, à l’orphelinat, commencèrent à entendre des voix après qu'il eut passé une semaine en leur compagnie. Il avait alors cinq ans, sortit de nul part et amnésique, car bien entendu, quatre années de sa vie lui étaient sortit de la tête, comme ça, en y laissant un vide si angoissant et vertigineux qu'il ne chercha jamais à s'y hasarder. Jusqu'à maintenant, tout ça ressemble au début d'un roman jeunesse, non ? Malheureusement, un peu d'horreur transforma tout ça en scénario de film d'épouvante. Enjoy.
Alors qu'il avait cinq ans, tout les enfants de son dortoir commencèrent à se plaindre qu'une chanson les empêchait de dormir. Certains dirent voir des géants dans les rues, qui les guettaient en pleurant. D'autres commencèrent à vomir régulièrement, incapables de garder quelque chose dans l'estomac. Une fille poussait des cris hystériques, hurlant que des gens rôdaient autour d'elle, hagards et couverts de sang. La conclusion logique de cette charmante histoire ? Après deux mois, un des enfants sauta dans le vide. Le même jour, un autre blessa ses camarades en geignant qu'ils étaient tous des voleurs et des monstres, armé d'un couteau qu'il avait subtilisé à la cantine. Un perdit la vue, l'autre sombra dans un état catatonique. Deux gosses tombèrent dans le coma au beau milieu d'un atelier de peinture. Un gamin disparu purement et simplement ; on le retrouva deux semaines plus tard, déshydraté, recroquevillé entre deux poubelles, dans une rue quelconque.
Ceux qui ne furent pas atteint physiquement devinrent fous ou développèrent des personnalités inquiétantes. On trouva des dessins troublants et réalistes sur les murs, figurant des scènes morbides et sanglantes, peintes avec les mains par de jeunes artistes au sourire innocent. Des groupes se formèrent, à l'intérieur desquels les enfants prirent tous un regard sombre et se firent muets, chuchotant seulement entre eux en observant le monde avec dégoût. Est-il nécessaire de parler de ce marmot qui se mit du jour au lendemain à sangloter pour un rien, de cette petite fille au rictus malsain qui fixait les adultes avec lubricité, ou des sectes qui virent le jour dans des classes de primaire ? Rien de tout ça ne vaut la peine d'être raconté. Contentons nous de parler d'Achisuto, en taisant ce qui se passa autour de lui.
Il feignit de changer lui aussi, sous la menace d'une crainte aiguillonnante.

"Si tu ne fais pas semblant, ils vont te faire des choses... D'horribles choses. Devient fou toi aussi. Glisse toi dans la peau d'un enfant perturbé. C'est le seul moyen d'échapper à ce monde qui te veut du mal. Tu ne seras pas vraiment comme eux tous, mais tu en auras l'air ; tu sauras que c'est faux, toi. Tu sauras que rien de tout ça n'est vrai. Mais il faut que tu fasses semblant. Il faut que tu te fonde dans la masse."
Et quelle genre de masse étais-ce donc là ?! Ils étaient tous devenus fous. Feindre la démence fut la seule solution. Achisuto sentait qu'il était responsable de ces phénomènes étranges, et cette petite voix au fond de lui, murmurait que si il sortait seul rescapé de son dortoir, on saurait qu'il avait provoqué tout cela. Et alors, on le punirait... A jamais. Toute sa vie. Il ne savait pas comment, ne comprenant rien des mots que cette peur si bavarde, dotée d'une voix propre, lui murmurait entre les yeux, mais ça n'avait aucune importance : elle savait employer un ton apte à le faire frémir. L'horreur de ce sort possible qu'elle lui décrivait le poussa à se faire passer pour fou... Ou pour quelqu'un de déséquilibré.
A cinq ans, Achisuto devint anorexique. On l'interna, on lui fit voir des psychologues ; la voix lui chuchotait les solutions à leurs questions. Il fallait dire cela, agir comme ceci, faire tel geste, et prendre tel ton... Tout n'était que tests, et la réussite consistait à se faire passer pour ce qu'il n'était pas. Il devint l'acteur parfait, celui dont la personnalité était si bien enfouie, si parfaitement enterrée sous celle de son rôle du moindre instant, que toucher son être véritable se fit une chose impossible. La voix lui permettait de tenir son masque. Elle lui disait quand il pouvait le laisser tomber, et quand il devait l'enfiler de nouveau. Et elle lui permettait de toujours s'assurer qu'il n'était pas fou : ce n'était qu'un rôle. Un simple rôle.
Jusqu'à ses huit ans, Achisuto côtoya des établissements spéciaux, jeté d'hôpitaux en hôpitaux, des mains et mains... Son monde d'enfant se composait d'une fresque glaciale s'effritant en poussière froide sous la caresse de ses doigts. Il était maître de sa destiné, ou du moins, la voix l'était-elle, lui expliquant toujours comment atteindre ses objectifs. Si sa vie manqua de chaleur, il n'évolua jamais dans l'incertitude : il savait où devait le mener les manipulations dont il s'entourait. Il savait que ceux qui restaient trop longtemps à ses côtés devenaient fous.
Il savait qu'il ne pourrait jamais avoir d'amis... Si ce n'était une unique personne qu'il allait finir par trouver. Un jour. Tout au bout du chemin. La voix lui promettait : a dix sept ans, il trouverait quelqu'un. Achisuto suivit toute ses indications, en attendant ce jour où il découvrirait enfin une chaleur humaine à laquelle il pourrait répondre. Il y croyait avec fervence, et bien lui en pris : on ne découvrit jamais sa malédiction, et il put feindre de se remettre lentement d'une crise de démence dans sa prime jeunesse... En veillant à en garder des séquelles bien entendu, tics nerveux et autres joyeusetés.
Une fois âgé de neuf ans, il intégra une école banale, placé en famille d'accueil. Devinez la suite.
Ses parents adoptifs se révélèrent être en réalité cannibales, et le pauvre Achisuto, décidément poursuivi par la folie, ne passa qu'un an en leur compagnie. Quand il les quitta, tout deux étaient envoyés en prison en attente d'un procès, un sourire trop larges aux lèvres, un éclat dérangeant dans le regard : la voix lui fit dévoiler "accidentellement" les moeurs de ses tuteurs au bon moment, avant que lui même ne finisse dévorer.
Achisuto avait éveillé en eux une faim insatiable de chair humaine. Leurs yeux brillaient de gourmandise en se promenant sur les foules. Ils firent frissonner toute la ville avec ces yeux là, et ces sourires blancs que tous imaginaient tâchés de sang... Et la tragique histoire du petit Jikan, nom que lui avait susurré la voix, se poursuivit.
Naturellement, il fit un nouveau séjour dans divers cabinets de psychologues. Fut dé-scolarisé deux ans encore, ne faisant ainsi battre ses pieds sur le sol d'une salle classe qu'une fois douze années au compteur de sa vie.
Il s'adapta prodigieusement bien selon ses professeurs, et malgré une anorexie persistante, on se réjouit qu'il ne fut pas plus atteint par son horrible expérience de vie... Le brave garçon.
Au fond de lui, il éprouvait de la pitié pour tout ceux qui l'entouraient ; ils étaient aveugles et sourds, si ignorants de tant de choses... Mais un jour, cela changerait. La voix lui avait promis. Ils sauraient tout de la vérité.
Jusqu'à ses dix sept ans, il vécut sans relatifs problèmes. Le secret de ce calme notoire ? On avait finit par conclure qu'Achisuto était très mature pour son âge, et qu'il était incapable de côtoyer intimement des adultes sans éprouver une crainte viscérale, sûrement traumatisé d'abord dans sa prime enfance, avant ses cinq ans, puis ensuite par le couple de cannibales qui l'avait accueillit dans l'horreur de leur quotidien. On lui assigna une assistante sociale, mais tout le monde tomba d'accord : il allait habiter seul. Et il s'en sortit bien, voir très bien, épaulé par un adulte qui "ne pénétrera pas dans sa sphère affective, et ne mettra donc pas en danger son équilibre psychique déjà mis à mal." Un parfait petit tour qui lui permit de ne causer de tort à personne.
Il n'eut de relations avec aucun de ses camarades de classe, ou alors pas longtemps, pour éviter de se faire repérer en tant que malédiction ambulante. Cela fonctionna plutôt bien ; pour cause, Achisuto est toujours en vie, et son secret n'a pas été dévoilé.
Il suit désormais des cours au lycée, en Seconde, ayant redoublé une fois du fait de son parcours chaotique... Suivant les judicieux conseils de la voix qui l'accompagne depuis maintenant douze ans. Et tout cela pour quelle raison ?
Elle tient en un mot. Une promesse... Il a marché sans s'écrouler pendant tout ce temps pour elle. Cette raison ? Souvenez-vous. Un ami. Pour être plus précis, quelqu'un qui ne sera pas touché par la malédiction qui s'abat sur l'entourage d'Achisuto, un sort ancien dont la portée lui échappe totalement, dont l'origine lui est inconnue... Il ne sait pas encore pourquoi la folie se propage autour de lui. Il ne sait pas quel est son rôle. Il n'a qu'une seule certitude : ce jour est enfin arrivé, où la voix lui a désigné son unique ami. Pour le moment, ils ne se connaissent même pas... Mais Achisuto, fébrile, attend juste le bon moment.
"Celui que tu jugeras opportun." Lui a murmuré la voix. C'est son choix cette fois-ci, seulement le sien... C'est à lui et seulement à lui de décider quand il voudra l'approcher. Cet ami. Cet étranger. Qu'il attend depuis si longtemps...
...Arslan Nightwalker...


Caractère : Achisuto est prodigieusement calme. Serein, respectueux, poli, pondéré jusqu'au bout des ongles, si plein de douceur et de galanterie que c'en est vertigineux. Il est d'une perfection froide et distante, souriant sans chaleur, toujours prêt à aider son prochain, mais sans manifester de véritable entrain. En bref ? C'est un jeune homme antipathique.
Gentil si on se fit à ses manières, mais glaciale dans son rapport avec les autres.
On préfère généralement garder une distance méfiante avec lui, car il est bourré de tics nerveux censés résulter de son passé tragiques ; ils ne sont en réalité qu'une formalité intégrée, la voix lui ayant conseillée d'adopter ces petits gestes névrotiques. S'enfoncer les ongles dans les paumes cinq fois, cligner des yeux plus fort une fois sur huit, serrer les dents avant d'avaler une première bouchée, accentuer les sons "K", "Q" et "X", et foule d'autres choses moindres qui lui donnent l'air d'un autiste léger.
Achisuto semble incapable d'éprouver de la colère. Et en effet, il ne la ressent presque jamais. Il lui arrive d'être sarcastique et de paraître agacé, mais jamais un éclat ne lui échappera. C'est un jeune homme paisible, dénué d'agressivité. Il ne sait pas se battre à vrai dire, même pas verbalement. Achisuto n'a aucune répartit, tout juste est-il capable de répondre à une insulte par une remarque maladroite qui lui fait tout perdre de sa superbe. Il restera silencieux et froid, un air distant plaqué sur le visage, simplement troublé, mais en apparence totalement sourd ou juste vaguement intrigué de la violence quelconque qu'on lui manifeste. En somme, pas vraiment touché, mais moins glacial, ayant même l'air... Curieux, face à l'hostilité.
Au fond, c'est donc quelqu'un de déroutant et de secret, qui n'invite pas au dialogue.
Quel genre de personne sera t'il en compagnie d'Arslan ? Mystère.


Objectifs : Secrets.

Possessions : Un appartement proche du lycée, avec tout ce qui va avec. Rien de notable, à part peut être un nombre assez important de livres.

Aptitudes : Aucune en particulier ? Achisuto est doué de ses mains quand il s'agit d'origamis. C'est tout.

Magie : La malédiction qui le poursuit.
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09-09-2012 à 15:23:17
T'es fou de refaire un perso.

~Beware~

Côté sucré et kawaii de Tristana : http://www.youtube.com/v/6md5RSnVUuo
Magie de Tristana : http://www.youtube.com/v/UQkxNbgohPg

Léo, tout simplement : http://www.youtube.com/v/tQyEUhedqDY (Juste parce que cette musique est trop démente)

Za, simply Za : http://www.youtube.com/v/24Lm4ue3Fbc
09-09-2012 à 15:37:11
J'ai pas réussi à m'en empêcher, l'idée était trop forte T_T.
09-09-2012 à 18:57:46
HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Internez-le! VITE!
09-09-2012 à 19:15:30
AHAH OMFG POITOU MON BROWNIE EN SUCRE AU CHOCOLAT TU GERES. *w*
09-09-2012 à 19:46:59
NON NON NON, JE VEUX PAS Y RETOURNER, PAS AVEC LES MÉCHANTS MONSIEURS TOUT EN BLANC !

GNHIIIIIII <3 ! DRINKSOUNET. JE SUIS DÉSOLÉ QUAND MÊME, C’ÉTAIT PLUS FORT QUE MOI ! J'étais obligé de le faire T_T.
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