Nom : Koskinen.
Prénom : Armand.
Âge : Huit ans.
Liens avec la Forêt : Descendant.
Ascendance : Flou, plus ou moins divine.
Physique : Le teint des gens qui voient le soleil, mais pas trop. La bouche des gens qui sourient, mais pas vraiment. Les yeux d'un enfant égaré, mais pas comme un paumé. Parce-qu'au fond, Armand n'est qu'un gamin invisible, sans Amande et sa main enfermée dans la sienne.
Il a les iris noires, quelques reflets d'écorce sombre dilués en danses mortes autour de la pupille ; des fragments de tourbe obscure et séchée saupoudrant un plateau d'obsidienne, de la boue tâchant un carreau peint. Deux miroirs ténébreux où sont fixés des attrapes-rêves en pierre, des paquets de feuilles brunes flottant sur un lac noir. Ses yeux, humus stérile semé de cailloux, font un joli contraste avec sa peau presque pâle à force d'une vie sous les nuages. Effrangés de cils aux courbes épanouies, enluminés d'une plume à l'encre vagabonde, dont les coulures inégales lui ont fait un regard de ciel clôt, ses yeux. Ses yeux, thé figé, où infusent des parfums écorchés... Ses yeux, pages noircies de toute une histoire noyée sous des paupières valsant au diapason de leur jumelle diaphane.
Du reste, des broutilles. Un corps rongé sous ses vêtements faussement colorés, toujours un peu ternis par trop de passages à la machine. Parce-que ce pull, là, qui tombe sur son torse maigre, s'enroule sur ses épaules osseuses, n'était pas destiné à lui couvrir le corps. Un autre enfant s'est revêtu de ce fatras venteux qui lui rajoute cinq kilos au jugé, donnant l'illusion d'une santé plus solide. De même pour les chaussures qui lui grandissent les pieds, une paire de grosses bottes en caoutchouc verdâtre ou des baskets usées ; il manque du pécule à ses parents pour lui offrir des frusques ne portant que son odeur. Armand aime bien ces vieilles affaires. Il a l'impression de porter une autre peau que la sienne, d'avoir plusieurs visages, plusieurs corps.
Mais ce n'est qu'une idée qu'il se fait. Armand n'a qu'un seul corps : le sien, chétif, blafard, semé de cheveux châtains aux mèches qui se flétrissent sur une blondeur spectrale. L'enfant semble une page poussiéreuse, béante de toute sa pâleur cendreuse. Une page écornée au grain tâché de boue, craquante d'avoir été séchée pour avoir bu la pluie.
Vous oublierez Armand comme on oublie de regarder le ciel- parce qu'il n'y a pas besoin de lui pour vivre, quand bien même il serait beau...
Histoire :
Caractère :
Objectifs :
Possessions :
Aptitudes :
Nom : Koskinen.
Prénom : Amande.
Âge : Huit ans.
Liens avec la Forêt : Descendante.
Ascendance : Flou, plus ou moins divine.
Physique :
Histoire :
Caractère :
Objectifs :
Possessions :
Aptitudes :
Nom : Koskinen.
Prénom : Zoé.
Âge : Quinze ans.
Liens avec la Forêt : Descendante.
Ascendance : Flou, plus ou moins divine.
Physique : Ses yeux, ou les toutes les étoiles du vide encastrées autour d'une pupille qui fait un cœur à l'univers, déglutit là, sur son visage, dans son sourire. A l'aune du ciel, ses yeux sont l'espace sidérale vu depuis le centre flottant de tout un cosmos suintant de lumière.
Histoire :
Caractère :
Objectifs :
Possessions :
Aptitudes :
Nom : Koskinen.
Prénom : Térébenthine.
Âge : Trois ans.
Liens avec la Forêt :
Ascendance :
Physique :
Histoire :
Caractère :
Objectifs :
Possessions :
Aptitudes :
Fiche complémentaire -
Nom : Helland.
Prénom : Morgan.
Âge : Huit ans.
Liens avec la Forêt : Descendante du Dieu de l'Hiver.
Ascendance : Dans ses lointains ancêtres, elle compte un membre du panthéon. Une créature séculaire aux mains froides et aux lèvres gercées- comme elle. L'ombre de cet aïeul pèse encore sur sa vie, encombre ses pas, drape ses épaules d'un manteau de fatalité glacé. Elle s'y emmêle les pieds, jetant parfois ses genoux à terre en se rendant compte qu'une présence tourbillonne dans son sillage solitaire- alors, elle va, papillon de nuit tremblotant jusqu'à la pointe des cils, se jeter dans les bras de Zoé pour y trouver son monde.
Son vrai monde, de chaleur, de bonheur et de sourires.
Physique : Ses yeux lui trouent le visage. Ils sont là, à béer sur sa gueule de carême, cette face pâle qu'on a moucheté d'un geste maladroit du pinceau géniteur, étalant sur son nez en trompette les tombes de cent lumières venues mourir ici, en rayons langoureux, sur cette peau éteinte qu'une ascendance maudite a faîte pâle comme la neige. Si blanche, qu'à l'aurore d'un sourire, elle se froisse comme une feuille entre des mains trop vives, indifférentes quant au sort d'un message gribouillé, qu'on jette à la poubelle avec des doigts gantés de nonchalance. Ses trais tout chiffonnés lui donnent l'air d'un dessin au brouillon, un croquis éternel couturé par les plissements aigus d'un support grossier, arraché au grand tas du hasard... Il ne faut pas la voir vivre Morgan, car alors, toute sa beauté se fane, fripée par l'expression d'un sentiment naissant.
La gamine semble éteinte, prise entre les paumes d'un hiver qui n'en finira plus de lui brûler les yeux- ces orbes automnales, flamboyance froide, mordorée et étreinte d'une verdure qui s'étrangle sur le motif de ses iris jaunâtre. On a versé du miel dans le regard de la môme, mais il a gelé contre une herbe aplatit ; les couleurs, torturées l'une par l'autre, font presque un tourbillon autour de sa pupille. Elles dansent et meurent, étouffées par la pâleur morbide jetée sur son visage, malédiction falsifiée d'une poignée d’éphélides saupoudrées là en nébuleuses dorées, qui rêvent en ronde sur ses joues, sous ses yeux, assoupies à l'ombre d'une courbe nasale, mirant le monde du bout de son nez mutin.
On ne dira pas d
Histoire :
Caractère :
Objectifs :
Possessions :
Aptitudes :
Prénom : Armand.
Âge : Huit ans.
Liens avec la Forêt : Descendant.
Ascendance : Flou, plus ou moins divine.
Physique : Le teint des gens qui voient le soleil, mais pas trop. La bouche des gens qui sourient, mais pas vraiment. Les yeux d'un enfant égaré, mais pas comme un paumé. Parce-qu'au fond, Armand n'est qu'un gamin invisible, sans Amande et sa main enfermée dans la sienne.
Il a les iris noires, quelques reflets d'écorce sombre dilués en danses mortes autour de la pupille ; des fragments de tourbe obscure et séchée saupoudrant un plateau d'obsidienne, de la boue tâchant un carreau peint. Deux miroirs ténébreux où sont fixés des attrapes-rêves en pierre, des paquets de feuilles brunes flottant sur un lac noir. Ses yeux, humus stérile semé de cailloux, font un joli contraste avec sa peau presque pâle à force d'une vie sous les nuages. Effrangés de cils aux courbes épanouies, enluminés d'une plume à l'encre vagabonde, dont les coulures inégales lui ont fait un regard de ciel clôt, ses yeux. Ses yeux, thé figé, où infusent des parfums écorchés... Ses yeux, pages noircies de toute une histoire noyée sous des paupières valsant au diapason de leur jumelle diaphane.
Du reste, des broutilles. Un corps rongé sous ses vêtements faussement colorés, toujours un peu ternis par trop de passages à la machine. Parce-que ce pull, là, qui tombe sur son torse maigre, s'enroule sur ses épaules osseuses, n'était pas destiné à lui couvrir le corps. Un autre enfant s'est revêtu de ce fatras venteux qui lui rajoute cinq kilos au jugé, donnant l'illusion d'une santé plus solide. De même pour les chaussures qui lui grandissent les pieds, une paire de grosses bottes en caoutchouc verdâtre ou des baskets usées ; il manque du pécule à ses parents pour lui offrir des frusques ne portant que son odeur. Armand aime bien ces vieilles affaires. Il a l'impression de porter une autre peau que la sienne, d'avoir plusieurs visages, plusieurs corps.
Mais ce n'est qu'une idée qu'il se fait. Armand n'a qu'un seul corps : le sien, chétif, blafard, semé de cheveux châtains aux mèches qui se flétrissent sur une blondeur spectrale. L'enfant semble une page poussiéreuse, béante de toute sa pâleur cendreuse. Une page écornée au grain tâché de boue, craquante d'avoir été séchée pour avoir bu la pluie.
Vous oublierez Armand comme on oublie de regarder le ciel- parce qu'il n'y a pas besoin de lui pour vivre, quand bien même il serait beau...
Histoire :
Caractère :
Objectifs :
Possessions :
Aptitudes :
Nom : Koskinen.
Prénom : Amande.
Âge : Huit ans.
Liens avec la Forêt : Descendante.
Ascendance : Flou, plus ou moins divine.
Physique :
Histoire :
Caractère :
Objectifs :
Possessions :
Aptitudes :
Nom : Koskinen.
Prénom : Zoé.
Âge : Quinze ans.
Liens avec la Forêt : Descendante.
Ascendance : Flou, plus ou moins divine.
Physique : Ses yeux, ou les toutes les étoiles du vide encastrées autour d'une pupille qui fait un cœur à l'univers, déglutit là, sur son visage, dans son sourire. A l'aune du ciel, ses yeux sont l'espace sidérale vu depuis le centre flottant de tout un cosmos suintant de lumière.
Histoire :
Caractère :
Objectifs :
Possessions :
Aptitudes :
Nom : Koskinen.
Prénom : Térébenthine.
Âge : Trois ans.
Liens avec la Forêt :
Ascendance :
Physique :
Histoire :
Caractère :
Objectifs :
Possessions :
Aptitudes :
Fiche complémentaire -
Nom : Helland.
Prénom : Morgan.
Âge : Huit ans.
Liens avec la Forêt : Descendante du Dieu de l'Hiver.
Ascendance : Dans ses lointains ancêtres, elle compte un membre du panthéon. Une créature séculaire aux mains froides et aux lèvres gercées- comme elle. L'ombre de cet aïeul pèse encore sur sa vie, encombre ses pas, drape ses épaules d'un manteau de fatalité glacé. Elle s'y emmêle les pieds, jetant parfois ses genoux à terre en se rendant compte qu'une présence tourbillonne dans son sillage solitaire- alors, elle va, papillon de nuit tremblotant jusqu'à la pointe des cils, se jeter dans les bras de Zoé pour y trouver son monde.
Son vrai monde, de chaleur, de bonheur et de sourires.
Physique : Ses yeux lui trouent le visage. Ils sont là, à béer sur sa gueule de carême, cette face pâle qu'on a moucheté d'un geste maladroit du pinceau géniteur, étalant sur son nez en trompette les tombes de cent lumières venues mourir ici, en rayons langoureux, sur cette peau éteinte qu'une ascendance maudite a faîte pâle comme la neige. Si blanche, qu'à l'aurore d'un sourire, elle se froisse comme une feuille entre des mains trop vives, indifférentes quant au sort d'un message gribouillé, qu'on jette à la poubelle avec des doigts gantés de nonchalance. Ses trais tout chiffonnés lui donnent l'air d'un dessin au brouillon, un croquis éternel couturé par les plissements aigus d'un support grossier, arraché au grand tas du hasard... Il ne faut pas la voir vivre Morgan, car alors, toute sa beauté se fane, fripée par l'expression d'un sentiment naissant.
La gamine semble éteinte, prise entre les paumes d'un hiver qui n'en finira plus de lui brûler les yeux- ces orbes automnales, flamboyance froide, mordorée et étreinte d'une verdure qui s'étrangle sur le motif de ses iris jaunâtre. On a versé du miel dans le regard de la môme, mais il a gelé contre une herbe aplatit ; les couleurs, torturées l'une par l'autre, font presque un tourbillon autour de sa pupille. Elles dansent et meurent, étouffées par la pâleur morbide jetée sur son visage, malédiction falsifiée d'une poignée d’éphélides saupoudrées là en nébuleuses dorées, qui rêvent en ronde sur ses joues, sous ses yeux, assoupies à l'ombre d'une courbe nasale, mirant le monde du bout de son nez mutin.
On ne dira pas d
Histoire :
Caractère :
Objectifs :
Possessions :
Aptitudes :